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Critiques de Anne Defréville (32)
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Sefardim

Club N°53 : BD non sélectionnée

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Très bon roman graphique qui nous entraîne dans les abîmes de l'identité et en particulier de l'identité Séfarade, ainsi que dans l'Histoire du peuple juif.



Les graphismes sont très travaillés et très agréables, les dialogues nous permettent d'approcher l'intimité des questions que se pose la narratrice.



Frédéric

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Sefardim

Anne Bénoliel Defréville tâche de reconstituer dans ce livre l’histoire de sa famille… depuis 3000 ans.

C’est qu’on trouve des Bénoliel (le nom de son père) dans un document d’une ancienneté incontestable : la Bible.

Elle va donc recréer leurs périples d’après l’Ancien testament, mais aussi d’après les archives familiales, et toute une bibliographie historique. Elle retrouve des traces de ce nom dans toute l’Europe depuis l’Empire romain jusqu’au 21ème siècle. C’est toute l’Histoire du monde séfarade qu’elle raconte ainsi.

C’est aussi une triste histoire d’exils, de périodes plus douces, puis de persécutions et d’exils à nouveau. Pour citer Simone Veil, "ils étaient demeurés le peuple du Livre, quelles que soient les persécutions, la misère et l’errance".

L’album est extrêmement beau. Les illustrations, aquarelles ou croquis, qu’elles représentent des personnes ou des paysages, qu’elles incluent des cartes ou des documents historiques, sont absolument magnifiques.

Le point qui m’a gênée est le prétexte que l’autrice donne à sa quête : en 2015 le roi d’Espagne a présenté des excuses pour l’expulsion des Juifs au 15ème siècle, et a proposé la nationalité espagnole à toutes les familles pouvant attester de la présence d’ancêtres avant cette date. Anne Bénoliel Defréville s’est donc attelée à une pénible recherche de paperasse et à de fastidieuses démarches bureaucratiques dans ce but (elle a aussi reçu un courrier du roi d’Espagne lui-même…!). Mais son objectif recèle une volonté revancharde qu’on peut comprendre, mais qui met mal à l’aise tout de même : une rancune de 5 siècles et demi, ça fait long.

Challenge Bande dessinée 2023

LC thématique juillet-août 2023 : "Auteur·e français·e et/ou saga familiale"
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L'âge bleu (BD)

Futur dystopique, dans l’océan.

Quelle déception !

J’avais adoré la beauté des illustrations dans "Sefardim", l’album qu’Anne Defréville avait consacré à l’histoire de sa famille.

Elle est douée, pas de doute.

Par contre ce qui manque à cet album-ci, c’est un scénario.

Le thème est évidemment de ceux qui me parlent : la préservation des océans, la pollution chimique, le continent de plastique…

Mais y a pas d’histoire.

Il ne suffit pas de références artistiques ou de citations semées partout pour bâtir quelque chose qui se tienne : je me suis ennuyée, ennuyée...



Challenge Bande dessinée 2024
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

J'ai eu la chance de découvrir en avant-première le roman graphique Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conservation d'Anne Defréville.

La Terre, dans un futur très lointain.

Des cétacés archéologues déterrent le journal de bord d'un dauphin dans une strate de l'anthropocène.

Au fur et à mesure des pages parcourues, ils approfondissent leur connaissance de la vie de leurs ancêtres et d'une époque (la nôtre) où les relations entre humains et cétacés passent de la fascination à la destruction et à la protection..

Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conservation est un très bel ouvrage dont les illustrations sont magnifiques. Et la colorisation est très réussie.

Nous découvrons les cétacés, tout d'abord au travers d'une planche regroupant les différentes espèces de Méditerranée et de mer noire. Vient ensuite un arbre de la filiation de la vie aquatique 2018.

Le roman graphique est ensuite découpé en cinq parties :

Amasia nous explique que dans 300 millions d'années, les géophysiciens prévoient que l'Amérique du Nord et l'Asie vont entrer en collision pour former un nouveau continent : l'Amasia. Il est très intéressant de découvrir ce que ça pourrait donner.

L'autrice imagine que l'espère humaine n'existe plus, mais les cétacés si. Leur langage (clic) a été traduit par ses soins et il original de suivre ici leurs pensées sur ce que la planète est devenue.

La seconde partie, Biologie, montre comment sont les espèces de nos jours, en 2022. Globi, un globicéphale qui s'intéresse à l'éthologie nous emmène avec lui dans une plongée dans les eaux où il évolue.

La troisième partie est consacré à L'écologie et l'éthologie. Une partie très informative qui m'a appris de nombreuses choses.

La quatrième partie est consacrée à l'écologie et la conservation. Nous retrouvons Globi. Il rencontre un dauphin qui cherche Flipper. Ensemble, ils vont à sa recherche. J'ai beaucoup aimé cette partie, je me suis prise au jeu de savoir ce qu'était devenu le dauphin.

Pour terminer, Retour à Amasia où les cétacés expliquent pourquoi le monde a tant changé.

Cet ouvrage est extrêmement bien conçu. C'est un documentaire qui nous donne énormément d'informations.

Toutefois, ce n'est pas lourd car il y a de l'humour et le ton est vraiment agréable.

Le fait que ce soit des cétacés qui nous narrent leur histoire (et aussi la notre, du coup) est une très bonne idée.

De vraies questions sont posées.

Les cétacés vont t'ils pouvoir survivre alors que le réchauffement climatique menace toutes les espèces ?

Qu'est ce que l'écholocalisation ?

Quels sont les enjeux de la protection des cétacés ?

Comment perçoivent t'ils notre présence, ce qu'on fait sur le milieu marin ?

Il est important de bien suivre car on nous donne quand même beaucoup d'informations.

Mais je n'ai pas été perdue, c'est accessible même pour les personnes qui, comme moi, sont loin d'être calées en biologie marine !

Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conservation est un très bon roman graphique que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles et demie.



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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

Prenez votre combinaison et vos bouteilles à oxygènes car vous allez plonger en compagnie d’Anne Defréville qui va vous accompagner lors d’un très beau voyage sous l’eau pour nous emmener à la découverte d’espèces marines et plus particulièrement celle des cétacés.



Roman graphique d’anticipation, des cétacés archéologues retrouvent le journal de bord d’un dauphin. « Au fur et à mesure des pages parcourues, ils approfondissent leur connaissance de la vie de leurs ancêtres et d’une époque (la nôtre) où les relations entre humains et cétacés passent de la fascination à la destruction et à la protection ».



Par son travail de recherche et l’aide apportée par l’association MIRACETI (organisme réalisant des actions en vue de la connaissance et la conservation des cétacés en Méditerranée), Anne Defréville nous offre un ouvrage assez technique mais très accessible qui permet de se sensibiliser à des espèces qui ont toujours fait rêver un grand nombre de personnes. Pour compléter nos connaissances, je me suis prêtée au jeu d’utiliser l’application Delcourt Soleil + (c’était une première pour moi) que j’ai trouvé assez ludique et originale.



Je tiens à remercier Octopus, les Editions Delcourt et Netgalley France pour cette lecture très instructive et engagée qui fait prendre conscience de la nécessité d’œuvrer en faveur de la protection de la biodiversité pour offrir aux espèces et aux générations futures un meilleur avenir.



Je tiens à féliciter le travail d’Anne Defréville que ce soit sur le fond ou sur la forme de cet ouvrage. En effet, en parcourant les pages de cet album, j’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir les aquarelles faites par la dessinatrice que j’ai trouvées sublimes et qu’on a envie de mettre sous cadre pour les admirer au quotidien…
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Journal anthropique de la cause animale

Anne Defreville est la scénariste et dessinatrice de ce roman graphique. On la suit au fur et à mesure de ses expériences de vie se rendre compte que la cause animale est essentielle. Alors bien sûr elle est souvent maladroite (cf la capuche en fourrure et le duvet de sa doudoune en plumes, ou encore la gestion de ses poules et ses lapins...) mais je pense qu'il y a une réelle prise de conscience et la volonté de faire au mieux, petit à petit, pour protéger et respecter les animaux. Personne n'est parfait et il faut apprendre de ses erreurs.

On en apprend également ici sur de nombreuses associations de protection animale, dont certaines que je ne connaissais pas.



Cette BD est esthétiquement très belle et réussie, j'ai trouvé les dessins magnifiques et très bien colorés. Il y a certains dessins de ces pages que je pourrai admirer de longs moments !
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L'âge bleu (BD)

Nous sommes en 2030 : Les hommes, malgré les avertissements répétés des scientifiques, ont tout cassé, tout déréglé.

Des pluies torrentielles et des nuées de particules fines extrêmement toxiques se sont abattues sur la Terre et ont provoqué la rétro évolution rapide de l'espèce humaine. Quelques rescapés dont Raymond Scie - historien pince-sans-rire - et Brigitte van Dyck - artiste névrosée – ont été métamorphosés en poissons et errent sans but au fond de l'océan, ou ce qu'il en reste.



L'histoire manque un peu de peps, mais l'information qui est essentiellement à portée écologique est agréablement étayée par de beaux dessins à l'aquarelle, des références artistiques, de nombreuses citations et des traits humoristiques particulièrement grinçants (le pétrole ayant entrainé leur chute, les humains finissent par mourir en nombre, se décomposent au fond de l'océan et se transforment lentement afin de donner quelques 300 millions d'années plus tard… du pétrole. Chic alors !).



Cet album est doté d'une bonne préface écrite par Claire Nouvian et par des cahiers intéressants sur les poissons, crustacés ou mammifères marins (les "personnages") ayant été acteurs dans ce livre avant de terminer par quelques sujets techniques traitant des thèmes suivants :

- "Océan et humanité"

- "Vers une pèche durable"

- "Les menaces du dérèglement climatique"

- "Le défi des pollutions marines"

- "Les espèces envahissantes : le cas du poisson-lion"

Et enfin sur l'association BLOOM qui porte ce projet et qui est dévouée à l'océan et tous ceux qui en vivent. Son objectif est de protéger les océans et les espèces marines tout en favorisant les emplois durables dans la pêche.

Divertissant mais un peu ennuyeux. C'est dommage.
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L'âge bleu (BD)

Comment ne pas être séduit par la couverture avec ces nuances de bleu ainsi que deux poissons au loin. Anne Defréville possède un coup de pinceau plein de délicatesse et de poésie. On a l'impression de voir un ensemble de petits tableaux de peinture qui joue avec élégance avec les nuances de couleurs. C'est un plaisir pour les yeux. Par contre, au niveau de l'histoire c'est tout autre chose. On suit le poisson Raymond qui parcourt les fonds marins en compagnie d'un cachalot artiste. Ils cherchent à trouver le chemin pour inverser la donne. Pendant ce petit périple, ils philosophent sur le sort de l'humanité en prenant en compte que tout à chacun à sa part de responsabilité. Tous ces déchets que l'on retrouve en fond d'eau sont le symbole de la consommation excessive et de la non prise en compte de la détérioration de la planète. On a le droit à une bonne petite leçon de moral. Mais attention avec son lot de références culturelles un peu élitiste. On sent la vraie volonté de transmettre un message pour sensibiliser les individus. D'ailleurs, l'artiste se fait accompagner par l'association Bloom qui protège les océans. Cependant on s'ennuie en tournant les pages avec un scénario pas assez travaillé. Une belle idée qui aurait pu être exploité de façon plus concrète et au service d'une cause.
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

Nous sommes 300 millions d'années après notre ère. Le monde a changé, des continents ont fusionné et certaines mers ont disparu. L'Amérique du Nord et l'Asie sont devenus l'Amasia, l'océan Atlantique est encore plus immense et la mer Méditerranée est devenue un désert. Évidemment, l'homme n'existe plus. Seul le monde sous-marin semble encore en vie. Certains cétacés sont devenus archéologues et vont nous raconter comment le monde a évolué au fil des millénaires.



Il y aurait tellement à dire, ce roman graphique est une vraie mine d'or, que ce soit au niveau des informations, des illustrations, des messages transmis, tout est prenant et amène à la réflexion. C'est une très bonne idée de donner la parole aux cétacés, le monde sous-marin est mésestimé et on lui attribue moins de sensibilité, moins d'émotions alors que c'est tout le contraire.



Ouvrir ce livre, c'est partir pour une véritable plongée sous-marine, que ce soit dans le temps ou bien dans l'espace. Certaines illustrations m'ont laissées sans voix, j'étais devant à les regarder et l'émotion s'emparait de moi. Il est impossible de ressortir de cette lecture, intacte, l'enjeu est trop grand. J'ai appris des centaines de choses en tournant ces pages, qui sont devenues des réflexions, des éclaircissements, des ouvertures d'esprit. Anne Defréville a réussi à écrire et illustrer un livre qui nous apprend énormément et qui en même temps, porte en lui une poésie et une émotion marquantes. C'est un coup de cœur pour ma part, que j'ai envie de partager, tant le message est essentiel.
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Journal anthropique de la cause animale

Avec cet album, l'autrice partage son quotidien et ses expériences face à la cause animale.



Introspection sur la nature et le monde animal dont les thématiques abordent différents problèmes d’actualités comme le réchauffement climatique, la pêche destructrice, la biodiversité sous-marine, les animaux destinés à la recherche, au luxe ou à l'alimentation...



Nous passons en revue des associations qui travaillent à la protection et sauvegarde des espèces. L'autrice nous raconte son cheminement au travers de sa rencontre avec un ornithologue, de son travail comme vulgarisatrice scientifique dans un centre de recherche, de son contact avec BLOOM, de son travail à la réalisation d'une illustration pour la tannerie de crocodile d'une marque de luxe, de son déplacement chez des éleveurs de brebis, de sa formation chez MIRACETI, de ses voyages et de ses animaux.



Nous avons apprécié suivre Anne dans ses surprises, ses observations, ses reconsidérations et quel plaisir de contempler ses dessins d’animaux qui sont superbes.



C’est un récit juste, sincère, attrayant, touchant et non moralisateur, qui porte les souvenirs que l'autrice a vécus au cours de ses expériences personnelles et professionnelles.
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

J'ai découvert et lu avec beaucoup de curiosité et d'intérêt le roman graphique Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conservation d'Anne Defréville.

L'autrice propose un scénario original et intéressant projetant une communauté de cétacés archéologues, 300 millions d'années après la disparition de l'humanité et donc de la fin de cette ère qualifiée d'anthropocène.

Ces derniers décrivent l'évolution des espèces et le retour à la vie aquatique de leurs ancêtres, les différentes espèces de mammifères marins et leurs conditions de vies avec les humains jusqu'à leur fin inéluctable.

J'ai été déçu cependant de voir en pages 30, 35 et 37 plusieurs grossières erreurs de références géologiques présentées en dizaines de milliards d'années (plus anciennes que l'âge de la Terre et même de l'univers) alors qu'elles devraient être en dizaines millions d'années (exemple en page 30 : "Il y a 34 milliards d'années, un nouveau bouleversement non élucidé [...]. C'est la grande extinction marquant la fin de l'Éocène". Après vérification -34 millions d'années est bien la fin de l'Éocène donc il s'agit bien d'une erreur d'unité. Cela arrive bien entendu malgré toutes les relectures que subissent les manuscrits, mais celle-ci est répétée au moins 4 fois ce qui jette le doute sur le niveau de rigueur de toutes les informations scientifiques partagées.

Pour autant, à quelques détails près, le reste des informations partagées me parait fiable et redonne du crédit à l'histoire racontée.

J'ai malgré tout passé un bon moment de lecture, les dessins sont agréables.

La place et l'importance des océans dans les grands équilibres écologiques sont mises en avant y compris dans le rôle stratégique de puits à carbone pour lutter contre les changements climatiques et une focale sur la place du biomimétisme rappelle toutes les solutions que la nature a déjà inventée et dont nous aurions gagné à plus nous inspirer.

Une lecture qui propose un regard décalé et nous décentrant du sujet global de l'évolution du vivant sur la Terre. C'est toujours bien de rappeler que l'aventure de la vie a commencé sans les humains et que rien n'oblige que nous soyons toujours là encore dans les prochains millions d'années si nous n'y prenons pas sérieusement garde.
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

J'ai passé un très bon moment de lecture, tant grâce au fond fort instructif que grâce aux magnifiques aquarelles qui l'illustrent.



L'histoire commence il y a 300 millions d'années plus tard. Des continents ont fusionné, les mers sont devenues immenses, les êtres humains ont disparu, mais les mammifères marins, eux, sont toujours là. Nous suivons alors des cétacés archéologues, qui découvrent le journal d'un de leurs ancêtres, un globicéphale. Globi s'intéressait à l'éthologie, l'étude du comportement des mammifères.



Tout d'abord, ils nous en apprennent plus sur ce que sont les cétacés, leur biologie, leurs différences entre eux.

Globi nous raconte l'histoire de la Terre depuis le Précambrien, les cinq extinctions, l'apparition des différentes espèces animales, et plus particulièrement des mysticètes et des odontocètes (micro-ordres des cétacés), avec leurs particularités, les espèces qui en font partie, leur biologie, la reproduction...

On commence à comprendre également qui mange qui, et comment chaque espèce participe à l'écosystème marin.



Mais un écosystème est quelque chose de fragile, et l'être humain ne l'a semble-t-il pas compris. Il se sent supérieur et pense avoir la possibilité de contrôler la nature. Il se sert de ses observations, pour créer des innovations pour ses semblables (biomimétisme). Il y a en effet matière à s'inspirer de la nature. Et vous verrez que les mammifères marins sont vraiment une source importante d'inspiration.



Malheureusement, la fascination pour certains animaux comme les dauphins n'a pas empêché leur exploitation, et des actions néfastes sur leurs populations. L'être humain pollue, bouleverse la vie d'animaux pour continuer à exploiter de manière irraisonnée les ressources de la planète, voire même uniquement pour son plaisir.



A travers les yeux des cétacés, l'autrice nous explique comment notre espèce impacte la planète, et ce qui l'amènera inévitablement à son extinction, si elle continue de la même façon. Par contre, cela ne signera pas la fin de la nature, qui saura s'en remettre. C'est alors qu'Anne Defréville nous offre une vision de l'évolution, après l'ère anthropocène.



C'est un roman graphique très complet, qui mêle l'humour à un contenu informatif de grande qualité.

L'originalité de cet ouvrage réside en l'incarnation du propos par les cétacés eux-mêmes, leur donner la parole permet de rendre le propos plus vivant, plus ludique.

Même s'il y a beaucoup d'informations, scientifiques qui plus est, ce roman graphique reste tout à fait accessible.

Et il ne faut pas omettre de mentionner la beauté des illustrations, qui donnent envie de plonger dans les profondeurs pleines de trésors vivants.

Si vous avez envie d'en connaître plus sur ces parfois très grands mammifères marins, ainsi que sur l'écologie et leur besoin de protection, je ne peux donc que vous conseiller cette lecture.
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Journal anthropique de la cause animale

’ai beaucoup tourné autour de ce roman graphique dans la librairie où je travaille et me suis enfin décidée à m’y plonger pour éviter les regrets.



Alors ce n’est pas à proprement parler un récit, mais plutôt un journal documentaire sur les expériences et les rencontres de l’autrice (et dessinatrice) autour de la cause animale.



L’autrice est curieuse, pas pour autant vegan , elle veux comprendre, se sensibiliser, changer son regard par la vue ou l’écoute de certains propos indéniables.



Être face à nos/ses propres contradictions



Chaque « chapitres » est entrecoupés d’une présentation sur une association dévouée à une cause animale. J’en ai découvert pas mal 📝.



📌C’était une bd instructive, pas forcément un coup de coeur. Je la garde en tête car cela pourrait être une belle référence.

⚡️J’adore la couverture ⚡️
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

Cette lecture m’a épatée, tant par le sujet que par la manière dont il est traité. Je suis particulièrement attachée à l’anthropomorphisme (peut-être car j’ai passé 2 années à étudier le sujet..?) et j’ai trouvé que c’était LE moyen idéal pour parler de la protection de la biodiversité.



Dans cet ouvrage, Anne Defréville nous plonge (sans mauvais jeu de mot) dans un cours d’histoire sous-marin où les animaux étudient une espèce disparue depuis longtemps… les hommes ! Cet angle est nouveau, je trouve et il permet de se mettre à la place de ces espèces qui ont disparu et qui continuent de disparaître jours après jours.



J’ai été happée par cette lecture et surtout pour la mine d’information qu’elle est. Au-delà de baleines et dauphins qui parlent : la réalité scientifique est là. J’ai pu découvrir des espèces, comprendre leur mode de vie et sans que cela devienne un cours de SVT agaçant ! Pari gagné pour l’autrice, du moins dans mon cas ; car j’ai parcouru la bibliographie des sources de l’ouvrage à la fin de ma lecture pour en savoir plus sur cet univers qui m’était encore inconnu au début de ma lecture.



Utiliser l’anthropomorphisme pour vulgariser une réalité scientifique effrayante était une merveilleuse idée. En moins de 150 pages, on comprend mieux la nécessité de protéger notre environnement autant que possible. Car, sans grande surprise : protéger la biodiversité revient à protéger notre propre espèce. Si l’être humain a toujours été plus ou moins certain qu’il était capable de contrôler la nature, cette obsession du contrôle a mené à sa perte dans l’ouvrage. Ce rappel de la réalité qui nous menace remet l’homme à sa place : une espèce animale qui a décidé de coloniser l’ensemble de la planète avec comme excuse un principe de supériorité qui reste à prouver.



J’ai déjà parlé de la bibliographie à la fin de l’ouvrage mais je trouve aussi intéressant l’idée de bonus en réalité augmentée ! A l’ère du tout numérique, c’est une merveilleuse idée pour intéresser un autre type de public. En bref, une lecture que je recommande à tous !
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

🌿𝓐𝓿𝓲𝓼 EXPRESS 🌿

Je suis passionnée par le milieu marin et ce graphique est clairement un régal pour les yeux et la culture ! C'est hyper instructif, les propos sont intelligents et les dessins sont d'une douceur incroyable. Un joli coup de cœur, rempli d'espoir mais aussi de tristesse face à ce qui se passe sous les eaux du monde.
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

Voilà ce qu’on peut appeler « un pavé dans la marre » ou plutôt « un plastique dans l’océan » ! Anne Defréville dépeint un futur apocalyptique sur base d’informations scientifiques établies. Pas question de fantasmer un monde uniquement peuplé de cétacés, mais décortiquer point par point ce qui aurait amené la Planète à suffoquer jusqu’à devenir nocive pour nombre d’espèces…



Récit catastrophe ? Oui ! Mais à raison… L’Humanité, avec sa surexploitation des ressources naturelles du globe, sa pollution à outrance, son complexe de supériorité face aux autres créatures, … ont eu raison de nous ; une éradication… une sélection naturelle qui permettra peut-être à la Terre de se régénérer et laisser les eaux aux cétacés, grands survivants de ce cataclysme annoncé.



Dans une démarche délibérément anthropomorphique, l’autrice laisse la parole à de savants cétacés archéologues qui étudient notre époque, 300 millions d’années après notre ère. Une étude sérieuse qui peut sembler pesante à force d’informations compactes et détaillées. Un vrai mémoire écologique souvent indigeste, mais qui frappe fort, là où ça fait mal ! D’ailleurs, si la mer Méditerranée est devenue un désert, l’étude de nos survivants en explique les maintes raisons, comme la surpêche, la pollution et le trafic maritime exponentiel qui, outre son émission de CO², provoquent également le dérèglement de certains systèmes nerveux animaux à cause des ondes émises et des accidents parfois mortels quand un bateau percute un gros mammifères marins.



Documentaire certes très intéressant, enrichissant et percutant, mais ô combien difficile à lire aux vues des informations à profusion. Nos yeux ne savent plus où regarder entre ces dessins réalistes et les annotations sur chaque espèce, chaque détail, chaque millimètre de feuille. Mais un outil bien utile pour défendre la cause écologique et essayer, une fois de plus, comme tant d’autres ouvrages, d’ouvrir les yeux au Monde qui ne réalise pas encore l’ampleur des dégâts que nous occasionnons chaque jour et qui, si on n’y prend pas garde, finira par causer notre perte inéluctable !



Tenons-nous le pour dit !
Lien : https://sambabd.net/2023/07/..
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

Il ne s'agit pas d'un roman mais plus d'un documentaire.



Des cétacés archéologues, d'un futur lointain, découvrent un journal retraçant l'histoire de la biodiversité des mammifères marins. C'est donc avec eux qui nous suivons l'évolution des mammifères marins mais aussi le comportement humain vis-à-vis de la mer, destruction, inspiration mais aussi protection.



J'ai adoré ce livre qui est très pédagogique. Ayant fait des études en biologie, il y avait nombre de chose que je connaissais mais j'ai également appris pas mal de chose (où réappris des choses que j'ai oublié 😂, oui même les études, on ne retient pas tout 😂).



Le lecteur apprend aussi que l'homme s'est inspiré du monde marin, par exemple pour fabriquer les sous-marins... ou encore les sonars militaires basés sur l'écholocalisation des dauphins 🐬. On y retrouve pleins d'anecdotes très sympas 😊



Bien sûr, je n'ai pu qu’adorer ce livre. Au point de l'avoir acheté en version papier pour l'avoir dans ma bibliothèque 🥰.



Je ne peux que vous le conseiller pour en apprendre davantage sur le monde marin et les pratiques humaines qui vont avec 😊
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

"Mémoires d'un cétacé" est un magnifique roman graphique qui fait la lumière sur les cétacés et leur environnement.

L'entrée en matière est assez inédite: des archéologues-cétacés retrouvent le squelette d'un de leurs ancêtres, ayant vécu à notre époque, accompagné d'un livre de notes.

Les dessins sont très doux et les couleurs permettent au lecteur de s'immerger dans le livre. Il ne s'agit pas d'une histoire suivie mais bien d'un ouvrage rempli d'informations avec une touche d'humour. Certains passages sont difficiles à comprendre mais, dans l'ensemble, le livre est abordable.
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

Mémoires Une BD documentaire sur les mers et océans avec une pointe d'humour et surtout beaucoup d'engagement écologique.



Avec le principe de faire parler les cétacés du futur, après l'extinction de l'humanité, l'autrice nous montre une Terre qui n'a pas besoin de nous pour survivre et qu'il y aura toujours des espèces qui s'adapteront mieux que nous au réchauffement climatique même si beaucoup disparaîtront.



J'ai trouvé cette Bd/docu sympa, avec de beaux dessins. Les allusions à la culture humaine pour décrire le passé des cétacés sont bien placés et font sourire. On se fait remettre en place gentiment avec certains passages un peu moralistes, cela se comprend vu ce qui est défendu, mais je ne sais pas si le message sera bien pris par tout le monde.



Bref, une jolie découverte où l'on apprend des choses sur le monde mystérieux des mers et océans.
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Mémoires d'un cétacé : Biologie, écologie et conser..

🐳🐬🐋 C'est assez, dit la baleine. Je n'ai pas le dos fin mais j'ai le pied marin... 🐳🐬🐋



Dans cet album à nul autre pareil, Anne Defreville nous entraîne à la découverte des cétacés, ces mammifères marins aussi impressionnants que mystérieux ! Si on leur reconnaît une intelligence certaine, si la recherche permet de connaître quelques unes de leurs coutumes, le pourquoi de celles-ci reste encore une énigme !



J'ai adoré cette plongée en eaux profondes à la découverte d'un monde marin aussi riche que fragile, sans cesse à la merci de l'activité humaine, de l'exploitation des hauts fonds, de la (sur)pêche, etc. S'il est extrêmement factuel et assez technique, ce roman graphique reste abordable par tous, du collégien à ses grands-parents ! Les explications biologiques et écologiques alternent avec le scénario futuriste où les cétacés sont les seuls mammifères survivants de l'anthropocène (notre ère).

Le graphisme est absolument merveilleux, le scénario prenant, une véritable bouffée d'oxygène (oui, c'est paradoxal puisque chez les dauphins, la respiration est un acte conscient et pas un réflexe, je le sais [maintenant] 😜 ).



Bref, un album magnifique à mettre entre toutes les mains, des adultes comme des ados : ce serait en particulier un superbe point d'ancrage pour débuter une conversation en famille sur l'écologie, la protection des océans ...



Un immense merci à @netgalleyfrance @arseniclino et @delcourt_soleil_bd pour ce fabuleux service presse numérique !!!

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