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4.04/5 (sur 422 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 20/03/1964
Mort(e) à : Ramatuelle , le 21/07/2017
Biographie :

Philosophe, romancière, psychanalyste, Anne Dufourmantelle est l'auteure d’une œuvre importante.

Docteur en philosophie (Sorbonne) et diplômée de Brown Univesity, elle a soutenu sa thèse de philosophie en 1994 sous la direction de Jean-François Marquet, avec pour thème : "La vocation prophétique de la philosophie". Elle en fera un livre (Cerf, 1998).

Anne Dufourmantelle a enseigné à l’école d’architecture UP6-la Villette et à l’Institut des Hautes Études en Psychanalyse à l’ENS.
Elle a dirigé une collection d’essais chez Stock intitulée "L’autre pensée" et a exercé en tant que psychanalyste à Paris. Depuis 2015, elle a collaboré au journal Libération comme chroniqueuse.

Son premier ouvrage, De l’hospitalité (1997), était cosigné avec Jacques Derrida. Elle a publié de nombreux essais notamment "La femme et le sacrifice" (2006), "Éloge du risque" (2011), "Intelligence du rêve" (2012), "Puissance de la douceur" (2013) ou "Défense du secret" (2015).
En 2015, elle a publié un roman, "L’Envers du feu", thriller haletant qui entraîne le lecteur dans les pas d’un jeune Américain obsédé par une inconnue.

Anne Dufourmantelle a trouvé la mort à 53 ans, le 21 juillet 2017 sur la plage de Pampelonne, près de Ramatuelle (Var), dans des circonstances tragiques.
Mère de trois enfants, elle est jusqu’à sa mort la compagne de l'écrivain Frédéric Boyer.

Eloge du risque
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Source : Decitre;Le monde
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Citations et extraits (397) Voir plus Ajouter une citation
« On ne peut pas construire des nuages. Et c’est pourquoi le futur que l’on rêve ne devient jamais vrai. », écrit Wittgenstein. Le rêve est un futur antérieur qui ne consiste pas à prédire mais à réorganiser ce que nous croyons muet ou sans possible, à raconter une projection dans une action perdue. (..)
Le rêve ne dit pas ce qui va arriver, il inaugure un chemin autre. Si je ne rêve pas, je n’ai pas de lieu en moi où puisse s’espérer le temps. Le temps est comme le sang du rêve.
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Se sentir vivant - entièrement vivant - est rare. La joie est la seule sensation humaine qui nous totalise.
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On ne revient jamais de voyage, d’aucun voyage. Quand on part, on ne revient pas le même, et c’est ce dépaysement, parce qu’il fait écho à nos fragmentations intérieures, qui brutalise nos accoutumances, tant il est vrai que nous percevons le monde avec des préenregistrements continuellement tamisés parce que nous pensons déjà, savons déjà, anticipons, devinons, pressentons, pour ne pas être attrapés trop brusquement par l’inouï. Ainsi va l’amour quand il est de foudre. Il offre tous les dépaysements possibles au détour de la rue d’à côté.
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Il n’y a pas de seuil à la douceur, plutôt une continuelle invitation à être contaminée par elle, qui peut se briser en un instant.
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L’émotion est absolument involontaire, elle est un pur événement intérieur, elle arrive, c’est tout, vous surprend, vous désarme, insiste et bouleverse l’ordre des pensées comme tout autre ordre d’ailleurs.
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La douceur suffit-elle à guérir ? Elle ne se munit d’aucun pouvoir, d’aucun savoir. L’appréhension de la vulnérabilité d’autrui ne peut se passer pour un sujet de la reconnaissance de sa propre fragilité. Cette acceptation est une force, elle fait de la douceur un degré plus haut, dans la compassion, que le simple soin. Compatir, « souffrir avec », c’est éprouver avec l’autre ce qu’il éprouve, sans y céder.
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Lorsqu’un évènement est vécu complètement et en conscience, le temps s’accomplit. Il se boucle et, à la fois, s’ouvre dans toutes les directions.
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La nuit est notre amplitude secrète. L'espace de notre folie intime, mutique. La nuit enregistre nos peurs et nous en délivre, le jour, par l'effet d'une amnésie bienfaitrice dont l'angoisse est le reste insécable. La nuit est notre vérité, elle nous intime à rejoindre un lieu plus ancien qu'on appelle parfois l'âme, et dont la langue nous est indéchiffrable.
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La douceur a fait pacte avec la vérité ; elle est une éthique redoutable.
Elle ne peut se trahir, sauf à être falsifiée. La menace de mort même ne peut la contrer.

La douceur est politique. Elle ne plie pas, n'accorde aucun délai, aucune excuse. Elle est un verbe : on fait acte de douceur. Elle s'accorde au présent et inquiète toutes les possibilités de l'humain.

De l'animalité, elle garde l'instinct, de l'enfance l'énigme, de la prière l'apaisement, de la nature, l'imprévisibilité, de la lumière, la lumière.
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Les êtres ne se possèdent pas, ils se reconnaissent.
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