Citations de Anne Frank (649)
J'ai envie d'écrire et bien plus encore de dire vraiment ce que j'ai sur le cœur une bonne fois pour toutes à propos d'un tas de choses. Le papier a plus de patience que les gens.
Quand dehors les oiseaux font des trilles, quand on voit les arbres devenir verts, quand le soleil vous attire au dehors, quand le ciel est si bleu, alors
j’ai tant de choses à dire. Vivement que ça finisse.
(14 avril 1944)
Je réalise à l'instant que le courage et la joie sont deux facteurs vitaux.
Le courage et la joie sont deux facteurs vitaux.
Je ne suis pas riche en argent ou en biens matériels, je ne suis pas jolie, pas intelligente, pas douée, mais je suis heureuse et le resterai ! J'ai une nature heureuse, j'aime les gens, je ne suis pas méfiante et je veux les voir tous heureux avec moi.
Les divers parents auraient-ils oublié leur propre jeunesse ? On dirait que oui. Ils nous prennent toujours au sérieux quand nous disons des choses pour rire, et ils rient quand nous avons l’air sérieux.
J'ai souvent été abattue, mais jamais désespérée, je considère notre clandestinité comme une aventure dangereuse, qui est romantique et intéressante...
C'est que je me suis promis de mener une autre vie que les autres filles et, plus tard, une autre vie que les femmes au foyer ordinaires...
J'ai reçu beaucoup d'atouts, une heureuse nature, beaucoup de gaieté et de force. Chaque jour je sens que je me développe intérieurement, je sens l'approche de la libération, la beauté de la nature, la bonté des gens de mon entourage, je sens comme cette aventure est intéressante et amusante !
Pourquoi serais-je donc désespérée ?
13 juin 1944
Chère Kitty,
J’ai envie de te raconter ce que chacun de nous veut faire en sortant d’ici.
..............Et moi je serais tout simplement aux anges et si béate que je ne saurais par où commencer.
Ce dont j’ai le plus envie, c’est d’être chez moi, de pouvoir circuler librement, de bouger, et enfin d’être dirigée dans mon travail, donc de retrouver l'école.
Elle aurait eu 90 ans hier.
Le courage et la joie sont deux facteurs vitaux.
Je me demande sans cesse s'il n'aurait pas mieux valu pour nous que nous ne nous cachions pas, que nous soyons morts aujoourd'hui pour ne pas avoir à supporter totue cette misère et surtout pour épargner les autres. Mais cette idée nous fait tous trembler, nous aimons encore la vie, nous n'avons pas encore oublié la voix de la nature, nous gardons encore espoir, espoir pour tout.
Pourvu qu'il se passe vite quelque chose, au besoin même des tirs, cela ne peut pas nous briser davantage que cette inquiétude, pourvu que la fin arrive, même si elle est dure, au moins nous saurons si nous allons enfin gagner ou bien être anéantis.
Ah, tant de choses remontent à la surface quand je suis seule le soir comme d'ailleurs dans la journée, quand je dois supporter les gens qui me portent sur les nerfs ou qui me comprennent toujours de travers.
Pourquoi faut-il toujours que je pense aux choses les plus atroces, et que j'aie envie de hurler de frayeur ?
Je réalise à l'instant que le courage et la joie sont deux facteurs vitaux.
Après cette scène, je suis en tout cas certaine d'une chose : c'est en se chamaillant une bonne fois qu'on apprend à connaître quelqu'un à fond. C'est alors qu'on peut vraiment juger de son caractère !
Oui, je ne veux pas, comme la plupart des gens, avoir vécu pour rien. Je veux être utile ou agréable aux gens qui vivent autour de moi et qui ne me connaissent pourtant pas, je veux continuer à vivre, même après ma mort !
Quand tu es seul et malheureux ou que tu as du chagrin, essaie toi aussi de monter dans les combles par un aussi beau temps et de regarder au-dehors. Pas de regarder les maisons et les toîts, mais le ciel. Tant que tu pourras contempler le ciel sans crainte, tu sauras que tu es pur intérieurement et que malgré les ennuis tu retrouveras le bonheur.
Le papier a plus de patience que les gens.
C'est une sensation étrange, pour quelqu'un dans mon genre, d'écrire un journal. Non seulement je n'ai jamais écrit, mais il me semble que plus tard, ni moi ni personne, ne s’intéressera aux confidences d'une écolière de treize ans.
Je crois que l'amour est quelque chose qui au fond ne se laisse pas traduire en mots.
Dieu ne m'a jamais abandonné, et ne m'abandonnera jamais.