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Critiques de Anne Glenconner (37)
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Dame d'honneur

Si il y a bien une catégorie a laquelle je ne voudrais pas appartenir c'est celle de la noblesse et de la famille royale d'Angleterre. Trop de.contraintes. Les funérailles du duc d'Édimbourg hier me l'a encore confirmé. Ces protocoles, cette vie qui n'en est pas une, soumise aux dictats et a la bienséance.



Mais j'aime bien lire et regarder par ci par là leurs aventures.

D'ailleurs un roman comme celui-ci remet un peu les choses à leur place. Ce n'est pas parce que l'on a un statut de privilégiés que la vie nous épargne. Enfants malades, drogués, mort jeunes, etc... Rien ne leur est épargné. Ils ont peut être juste l'avantage d'avoir le bras long pour avoir quelques passes droits. Mais dans l'ensemble rien ne leur est épargné... Et puis c'est sans oublier les paparazzis qui sont juste là pour en rajouter un couche.

Bref je ne les envie pas.



Mais un roman comme celui-ci remet les choses à leur place comme je disais plus haut. Il permet aussi de rendre ces personnages publics un peu plus humain a nos yeux. La princesse Margareth avait un côté bien sympathique au final, elle aimait rire, avait de l'humour était compréhensive.



J'ai bien aimer m'immerger dans le vie de cette femme d'honneur. Une belle façon de voir la famille royale sous un autre angle.
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Dame d'honneur

Whaou.. Quelle vie !

Le roman commence par un coup de fil de l'actrice Helena Bonham Carter, laquelle s'apprête à jouer la princesse Margaret dans la série The Crown, et elle et Nancy Caroll (qui jouera l'auteure) aimeraient bien la rencontrer... Elles viendront toutes les deux , (mais séparemment), prendre le thé.

C'est qu' Anne Glenconner fut une dame d'honneur pendant plus de vingt ans de la princesse Margaret, elle fut égalemement demoiselle d'honneur au mariage d'Elizabeth II. Au delà de cela , si ça vie fut passionnante, c'est parce qu'elle a depuis sa naissance approché énomément de personnes connues , qu'elle a énormément voyagé ( 25 séjours en Inde.. ) , qu'elle a séjourné dans les plus beaux endroits de la planéte, et que sa vie est fascinante.

Des hauts " éblouissants" et des bas qu'on ne souhaite à personne...

Ce qui frappe en premier, c'est les noms de famille cités comme des intimes. Des invités , depuis son berceau qui ,soit font partie de l'aristocratie, soit sont des gens connus ou le deviendront. (La famille royale, les Olgilvy, les parents de Helena Bonham Carter. Elle sera un temps fiançée avec le père de Diana, mais elle épousera un Tennant ),

Un très petit cercle de privilégiés auxquels il suffit de passer un coup de fil, pour qu'un problème soit résolu, un accelérateur de réussite parfois aussi ..

La deuxième chose qui frappe, c'est l'éducation des enfants dans ce milieu. Anne étant née en 1932, on espère que cela a changé...

Des enfants remis à la bonne garde des domestiques, parfois des semaines, des mois entiers. Après comment s'étonner, que certains enfants deviennent des adultes pour le moins déséquilibrés ? Les gouvernantes quittaient la maison dés que l'enfant devait se rendre en pension, certaines étaient maltraitantes. Mais un aristocrate est "exentrique", là où un individu lambda est fou, et interné. L'argent protége, excuse... Mariée, Anne en verra des vertes et des pas mures, c'est édifiant, de même que la princesse Margaret .

Le mari d'Anne est complétement cinglé, mais dans ses moments "bien", il peut être aussi génial. Son acte le plus visionnaire sera d'acheter l'ïle Moustique d'offrir une parcelle et une maison à Margaret, et d'en faire un paradis pour riches, sans géneurs, sans paparazzis. Des fêtes somptueuses, à Londres ou sur cette île où viendront Mick jagger et sa femme du moment, Bowie, Rupert Everet. L'île est lancée...

Des fêtes tous les soirs... Et les cinq enfants dans tout ça ? Anne Glenconner en paiera le prix. le prix fort...

Mais ce qui force l'admiration, c'est sa capacité à se relever des drames. La distance apprise dés l'enfance, la dignité, la classe par rapport à tous les peoples d'aujourd'hui .

Ce qui frappe aussi, c' est que certains de ces gens qui étaient là pour faire la fête, sont aussi là dans les mauvais moments, dont Margaret.

Dame d'honneur raconte la vie d'une privilégiée, mais raconte aussi leur amitié, leurs bons moments. Anne aimait beaucoup Margaret, et c'est une sorte de réhabilitation que ce livre, par rapport à la série The Crown où elle n'apparait pas très sympathique.

Un autre angle de vue par rapport à la série, ou tout simplement une façon de patienter en attendant la dernière saison ...

En attendant, je ne m'attendais pas à aimer ce livre ( pour tout dire, je ne m'attendais pas à le finir, ) mais je me suis régalée.
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Meurtres au paradis

Ayant lu l'autobiographie de l'auteure, l'ayant adorée , ayant découvert qu'elle avait également écrit un roman policier, j'ai tout naturellement été curieuse de voir ce que donnait Anne Glenconner comme romancière.



Et bien, première surprise : c'est une fiction (du point de vue policier, j'espère ! ) mais qui est fortement inspirée de sa vie. On est sur l'île Moustique et elle est l' héroine ( certes en changeant les prénoms) , mais pour le reste , tout est un copié -collé de sa vie . Aussi, je vous conseille de lire son autobiographie avant, vous comprendrez mieux cette histoire et les personnages auront davantage de relief.

Mais si vous avez la flemme, voici deux ou trois choses à savoir avant de commencer.

Née en 1932, en Angleterre, Anne Glenconner est la fille ainée d'un comte et a fréquenté dés son enfance, la famille royale, elle est donc naturellement devenue dame d'honneur de la princesse Margaret , dont elle sera très proche tout au long de sa vie. Elle a épousé un homme de son milieu, qui serait aujourd'hui qualifié de bi-polaire, et qui lui a fait vivre les montagnes russes, mais qui s'est avéré très précurseur en achetant l'ile Moustique, en 1956. Après des travaux, ils y invitérent des amis aussi fortunés qu'eux, offrirent une parcelle et une maison à la princesse Margaret, et l'île devint le repére de la jet set, parce que privée et inaccessible au péquin moyen et surtout aux paparazzis.





Aussi en ayant choisi de placer son histoire policière sur l'île Moustique, en prenant une vieille dame (une Lady,, ex dame de compagnie de Margaret ) pour aider le seul policier de l'île , on n' a aucun doute : c'est de sa vie qu'elle parle à chaque phrase, de son expérience.

On peut y voir une certaine dose de narcissisme, mais on peut aussi y voir une vieille dame, qui n'est pas vraiment écrivaine, qui n'a pas vraiment d'imagination, et qui n'arrive pas à créer un personnage qui ne lui ressemble pas, qui ne s'appuierait pas sur le réel. ( A moins que la vérité ne soit plus mercantile : une maison d'édition qui lui aurait passé commande pour surfer sur le succés de Dame d'honneur , et son personnage dans la série TV, The Crown ).





Lady Vee sentant que sa filleule a des soucis, s'envole plus vite que prévu pour Moustique, où elle apprendra qu'une des meilleures amies de Lily a disparu. Des menaces sous forme de coraux laissés à des endroits stratégiques , indiquent une disparition inquiétante, sa filleule a été suivie...



Si vous souhaitez lire ce livre pour l'intrigue policière, oubliez. Elle est très légére et bien que crédible, ne fait pas l'intérêt de ce roman qui est dans le dépaysement, et les anecdotes que délivre l'auteure sur son île (même si à l'heure où elle écrit, l'île ne lui appartient plus, et les terrains constructibles ont été vendus à des milliardaires ).

N'oubliez pas que ce roman est écrit par une très vieille dame, un peu protégée des simples mortels, de par sa naissance et sa fortune. Et parfois, ses réflexions peuvent "énerver", tant Lady Vee parait être la reine de cette île, face à ses employés traités comme des domestiques même si elle les respecte , les locaux qui vivent à l'année dans des “cases”, tandis que les propriétés somptueuses sont vides.



Si elle m'avait touchée dans son autobiographie, je suis plus mesurée quand à ce roman, où j'ai eu l'impression d'une certaine condescendance (pourquoi se rebeller contre ce monde qui l'a tant gâtée ? ), un peu de contentement de soi ( sur les réalisations de son mari et elle, sur Moustique, qui n'était rien, avant leur intervention, leur achat), et un peu de narcissisme.

Agréable à lire, ce roman est bien, si l'on considére en plus que ce n'est pas le "vrai métier" de l'auteure, mais il me laisse un petit sentiment de malaise, du genre : " Si je n'ai pas de Rolex (et une villa à Moustique), après mes cinquante ans, je ne vaux pas grand-chose" !...

Mais grace à ce roman, j'ai eu l'impression, pendant quelques pages de vivre au paradis, et c'est déjà pas si mal...
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Dame d'honneur

Si son récit se nomme Lady in waiting, Dame d'honneur en français, Anne Glenconner, née Anne Véronica Coke en 1932, nous livre aussi et surtout sa vie en dehors de ce rôle que son amie, la princesse Margaret, lui a demandé, en 1971, de tenir auprès d'elle et qu'elle a rempli pendant près de vingt ans jusqu'à la mort de cette dernière.



Près de vingt ans auparavant, Anne Glenconner avait été choisie, en qualité de fille de paire du royaume, pour être une des six demoiselles d'honneur au couronnement de la reine d'Élisabeth II. Anne Glenconner avoue d'ailleurs ne pas se souvenir précisément de cette journée tant le trac et l'émotion l'avaient submergée, tant son attention avait été portée sur le fait d'exécuter et respecter au millimètre près les gestes et consignes appris lors des nombreuses répétitions : tenir la traîne de six mètres de long de la reine sans la lâcher, marcher au même pas que celle-ci, se tenir droite et digne, paraître aimable sans sourire... et surtout ne pas s'évanouir.



Il n'empêche que d'avoir été demoiselle d'honneur d'Élisabeth II lui a valu quelques moments de célébrité dans la presse et la reprise de son amitié avec la princesse Margaret, qu'elle fréquentait déjà enfant puisque leurs parents étaient amis.



Le premier chapitre nous immerge directement dans la très haute noblesse anglaise. On y découvre une petite fille grandissant dans un des plus grands domaines d'Angleterre au sein d'une famille on ne peut plus privilégiée, ainsi que des règles de vie très codifiées et un pedigree impressionnant : son très lointain ancêtre, Sir Edward Coke, était l'un des plus grands juristes de l'ère élizabéthaine et jacobéenne, son père chassait avec le père d'Élisabeth II comme son arrière-grand-père, le comte de Leiceister, et son grand-père l'avaient fait avec Georges V, ses parents étaient un des couples chéris de la très haute société et très amis du duc et de la Duchesse d'York, les futurs roi et reine suite à l'abdication de Georges VIII, sa mère, elle-même fille de comte, fut Lady Bedchamber (Dame de la Chambre) d'Élisabeth II pour son couronnement, etc, etc, n'en jetez plus.



Nous sommes donc au début de ce récit, dans le parcours d'une enfance et d'une jeunesse faites de privilèges, de passe-droits, très loin de la réalité de la vie de n'importe quelle jeune fille. Quel intérêt peut-on donc trouver à l'autobiographie de cette vieille dame, me direz-vous ? Hormis, la fascination que ce monde fermé suscite, quelle lecture peut-on avoir de tout cela ? C'est sans compter que la vie a réservé à Anne Glenconner bien des chemins de traverse et qu'elle le raconte plutôt bien et avec humour.



Parce qu'elle est née fille, au grand désespoir de son père légèrement macho, Anne Glenconner n'a pas hérité du titre de son père. Parce que son CV lui intimait de se marier avec un aristocrate, elle en a épousé un, bien de son rang.



Colin Tennant, 3ème baron Glenconner, fut son mari pendant cinquante quatre ans et ce qu'elle raconte de sa vie avec ce personnage borderline dépasse parfois l'entendement. Marginal, fantasque, probablement dérangé psychologiquement, il n'en fut pas moins un homme d'affaires et le créateur de ce qu'est devenue aujourd'hui la célèbre Île Moustique, chère à la jet-set millionnaire (Anne Glenconner raconte d'ailleurs que Charles, l'actuel roi déjà écolo, aurait lancé à Colin, la fois où invité par ce dernier, à admirer les travaux en cours sur l'île : " alors, ça y est, vous l'avez bien saccagée "...).



Outre sa vie entre Londres et l'île Moustique, au départ très spartiate, son mariage avec un homme perturbé mais attachant puis la perte de deux de ses cinq enfants, Anne Glenconner nous retrace aussi le portrait de son amie Margaret. Nous la découvrons telle qu'elle a été interprétée par Helena Bonham Carter dans la série The Crown, pétrie de contradictions, car d'un caractère rebelle mais ayant été élevée avant tout en princesse, fantasque et probablement malheureuse.



C'est d'ailleurs avec la visite de l'actrice Helena Bonham Carter (cousine de Colin Tennant) que s'ouvre cette bio quand celle-ci vient rendre visite à Anne Glenconner afin de se faire une idée plus précise de ce qu'avait été l'amitié entre les deux femmes, de parler de la princesse Margaret pour mieux s'imprégner de sa personnalité.



Distrayante et intéressante autobiographie d'une femme qui a côtoyé des personnages tout à fait hors de son cadre de par les fréquentations de son étrange mari, et qui pouvait, la veille, faire la fête avec Bianca Jagger et, le lendemain, bruncher avec la reine.



I

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Dame d'honneur

Anne Glenconner livre ici ses mémoires de l'aristocratie anglaise. Elle fait partie de la génération de la reine d'Angleterre et de sa soeur Margaret, dont elle a été pendant des années dame d'honneur.

On entre de façon assez folle dans cet univers où sont mélangés excentricité et rigidité.

Anne va se marier assez jeune à Colin, un homme fascinant mais borderline. Il va acheter une île sauvage, l'île Moustique, dont il réussira à faire un vrai paradis pour stars et gens fortunés. Peu présents auprès de leurs enfants, c'était l'époque qui voulait cela, ils connaitront bien des revers avec leurs aînés et des chagrins. C'est peut-être ce qui m'a semblé le plus étrange dans ce livre, la distance prise avec la maternité.

Ceux qui ont vu The Crown adoreront ce livre sans aucun doute et s'en délecteront !

Merci aux Editions Les Escales et à Netgalley pour cette lecture !
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Dame d'honneur

Dame d'honneur auprès de la princesse Margaret, Anne Glenconner offre un témoignage riche et intéressant d'un pan de l'histoire monarchique anglaise tout en y mêlant sa vie personnelle. J'ai été intéressée par ce récit d'une femme au destin fourni et par certains côtés privilégié, même si la vie ne l'a pas épargnée comme tout un chacun de sang noble ou roturier.
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Meurtres au paradis

J'ai bien aimé lire ce roman de cosy murder.

Je ne connaissais pas cette auteure mais ce fut un réel plaisir de la découvrir.

L'histoire est bien menée, un rythme s'installe au fil du livre.

Vers la fin, tout se précipite et c'est très intéressant de voir le dénouement, même si j'aurai préféré qu'il arrive plus vite encore.

Un bon petit moment de lecture malgré tout.
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Dame d'honneur

Une biographie digne d'un roman ... Comment une vie peut être aussi trépidante, passionnante, déconcertante même que celle d'Anne Glennconner, qui comme le titre du livre l'indique a été dame d'honneur pendant vingt ans de la princesse Margaret, soeur de la reine d'Angleterre. Il est vrai que c'est sa naissance qui lui a permis d'être si proche de la famille royale mais tout ce qu'elle a vécu avec son mari, ses 5 enfants et les aléas de la vie, son implication auprès de l'île Moustique qu'elle et son époux ont littéralement développée. Les aventures que l'on vit en parcourant son livre font écho à tout ce que l'on peut connaître de la famille royale. les anecdotes sont nombreuses ... Elles sont le reflet de la vie : tantôt heureuses, tantôt malheureuses. Toutefois, on ressent très vite cette sorte de retenue digne du charme Britannique, qui permet toujours en toutes circonstances de garder une certaine distance par rapport aux autres, par rapport à la souffrance aussi .

C'est un véritable personnage de roman que l'on suit tout au long de ce récit ... et elle même finira d'ailleurs par écrire des romans et cette autobiographie, qui saura vous passionner comme je l'ai été. Ce que je regrette un peu, c'est ce sentiment de lire toute une série d'aventures juxtaposées les unes aux autres comme s'il n'y avait pas de lien réel si ce n'est peut être le temps qui passe !

En tous les cas mille mercis aux éditions les Escales pour la découverte de ce personnage haut en couleurs qu'est Anne Glennconner et merci à elle pour son investissement constant à la couronne.
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Dame d'honneur

Plongez dans la vie aristocratique anglaise, au plus proche de la famille royale, avec Anne Glenconner, dame d'honneur de la princesse Margaret.



Dans ce récit, Anne Glenconner nous dévoile sa vie. Elle débute par sa naissance : la grande déception. En tant que femme, elle ne peut hériter du domaine familial et perpétrer le nom.

Anne Coke connaît une enfance heureuse malgré la pension et l'amour distant d'un père. Elle côtoie la famille royale, passe du temps avec la princesse Margaret (soeur de l'actuelle reine d'Angleterre) et monte des plans pour tuer Hitler et mettre fin à la guerre.



La gestion d'un domaine coûte cher. Anne s'essaie au commerce avec sa soeur et sa mère, dont elle est très proche. Jusqu'au bal des débutantes, aux promesses de mariage bafouées et... à son mariage avec un tumultueux lord : lord Glenconner.



Après sa vie d'enfant, elle nous raconte sa vie de femme. Une vie qui n'a pas été de tout repos pour plusieurs raisons : un mari excentrique et difficile à gérer, des difficultés avec certains de ses enfants, la perte et le deuil.

Sa vie se déroule en Angleterre ou à Moustique, une île achetée par son mari, devenue un repère pour aristocrates. Là-bas, ils peuvent respirer. C'est d'ailleurs un endroit que la princesse Margaret appréciait beaucoup.

Une vie dévouée à sa famille et avant tout à son mari. Avant qu'elle ne devienne femme d'honneur de la princesse Margaret.



J'avais aimé l'idée de découvrir cet univers à travers le témoignage d'une personne l'ayant vécu. J'ai donc beaucoup aimé la partie sur son enfance. Une fois mariée et mère de famille, le livre s'éloigne de l'aspect historique que j'aimais bien. Nous le retrouvons par la suite avec la princesse Margaret.

L'autrice partage des photos personnelles qui illustrent l'histoire. Et c'est un gros point fort de ce livre. Elles sont les seconds témoins de son histoire.



Ce n'est pas très british de le dire ainsi, mais Anne Glenconner a eu une vie complètement dingue. Que ce soit dans ses rencontres, ses voyages, ses missions, ses combats... Une femme de son temps et de son groupe social (A-t-elle eu une vie dingue comparée à celle de ses pairs ?) Elle nous raconte tout cela avec une énorme bienveillance qui donne une note agréable à son récit.
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Dame d'honneur

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, l'aristocratie et ses misères m'irrite. Ce doit être l'époque. J'ai pourtant lu sans déplaisir l'histoire d' Anne Veronica Glenconner née Coke, en octobre 1932, malheureusement fille du comte de Leicester (et oui, on n'hérite pas du titre si on est/naît fille de).

Elle grandit sur le prestigieux domaine de Holkham Hall dans le comté de Norfolk. Tout le petit univers mondain et titré d'Angleterre s'entremêle et se fréquente : la famille royale via la duchesse d’York et son époux, devenu le roi Georges VI et la reine Elizabeth (Georges est le frère Edward VIII, qui a abdiqué pour épouser Wallis Simpson). On retrouve aussi les sœurs du prince Philip, les princesses Theodora, Margarita, Cecilie et Sophie, qui venaient à Holkham pour les vacances. Il y a aussi celle qui sera bientôt reine Elisabeth et Margaret, sa petite soeur puis le fils d'Elisabeth, Charles, connu tout petit par l'auteur.

J'ai découvert des occupations passionnantes d'une dame de compagnie de soeur de la reine ou de la reine elle-même (car la maman de Lady Glenconner était Lady of the Bedchamber [quel titre], j'ai eu l'impression de me replonger dans mes livres d'histoire avec Louis XVI ... ). L'auteur nous conte son éducation limitée au strict nécessaire d'étiquette et d'épouse grâce au duc et à la duchesse de Devon et leur formidable école. La 2nde guerre mondiale vue de loin, son entrée dans le monde et le fait qu'elle faisait partie des jeunes femmes (demoiselles d'honneur) choisies pour porter la traîne (avec poignées intégrées) du couronnement d'Elisabeth II. Anne va se marier le 21 avril 1956, avec Colin Tennant, qui travaille dans la banque familiale (c'est plus simple), la C. Tennant & Sons. Son mariage ne va pas être heureux parsemés par les épisodes colériques récurrents de son conjoint qui sans vouloir être désagréable, me fait l'effet d'un bipolaire de premier ordre (mais à l'époque, ça ne se soigne pas). Se succèdent une longue série de fêtes, tours en Europe, soirées mondaines, robes, bijoux and so on. Le couple a de nombreux enfants : Charles, Amy et May, les jumelles, Henry et Christopher. Voici l'île Moustique, dont va s'enticher Colin et qu'il va lancer en quelque sorte, en faisant un "paradis" à titrés et riches dont la princesse Margaret, à laquelle Colin va offrir une parcelle (je ne vous dit pas la taille, c'est indécent). Anne Glenconer a écrit ce roman afin de redorer le blason de Margaret, qui m'a toujours fait l'effet d'une sacrée peste, et dont j'ai adoré la biographie satirique (malheureusement pas traduite en français) "Mame Darling" de Craig Brown. Et Anne Glenconer fait tout ce qu'elle peut pour rendre sympathique (ou quasiment) la soeur de la reine Elisabeth II.

J'ai été au final plus intéressée par l'histoire des enfants d'Anne et Colin qui comme ceux de Mélusine de Lusignan, semblent avoir été victime d'une sorte de malédiction entre :

- Charles drogué à l'héroïne dés 13 ans (qui ne va vraiment quitter cet univers qu'avec la naissance de son fils, Cody, après son mariage avec Sheilagh et avoir été déshérité de son titre d'aînesse), et mourir d'une hépatite C,

- Henry qui après son mariage avec Tessa Cormack, va se découvrir homosexuel et être victime du SIDA,

- Christopher va avoir un accident de motos entre le Guatamela et Belize, mais va lentement récupérer grâce aux relations familiales qui facilitent grandement les problèmes logistiques et l'accès aux soins.

Etranges vies que celles de ces gens, déconnectés de la vie réelle, se reproduisant entre eux, persuadés que leurs privilèges sont une fin en soi. De l'argent, des lieux superbes et de grands vides émotionnels et personnels. Apparemment, le moment préféré d'Anne était celui du coucher de soleil à Moustique quand l'île n'était encore pas connue et qu'elle sirotait un cocktail : restons simple, je suis comme tout le monde.

Je vitupère, mais je reconnais avoir lu ce livre aisément et avec plaisir. L'auteur a su rendre attractif et intéressant un univers vide et cela en soit est déjà un miracle.

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Dame d'honneur

Je ne sais pas vous, mais je trouve que ces dernières années, avec le mariage de Harry et Meghan, la série The Crown, les scandales qui touchent la royauté britannique, il y a une sorte de fascination qui gravite autour de la famille royale. On a envie de percer quelques-uns de ses mystères, d'assiéger la forteresse dressée autour de cette famille, pour saisir la substance des êtres qui s'animent en son sein.



J'aime les récits autobiographiques de temps en temps, qui, s'ils sont écrits par des personnes influentes et intéressantes, peuvent être extrêmement riches et ouvrir de nouvelles portes de compréhension à la fois historiques et factuelles, mais aussi de vrais questionnements grâce au regard rétrospectif de celui qui écrit. Dame d'honneur ne déroge pas à la règle.



Ce livre relate les mémoires de Lady Anne Glenconner, aînée du richissime comte de Leicester, une aristocrate qui a grandi tout proche de la famille royale et qui fut amie intime du Prince Charles et de la Princesse Margaret, la soeur de l'actuelle Reine d'Angleterre. Elle sera d'ailleurs Dame d'honneur de Margaret pendant plusieurs années.



Commencera alors une vie très mouvementée, aux côtés de cette dernière avec qui elle va parcourir le monde pour représenter la Couronne britannique. Elle nous dressera le portrait de cette Princesse devenue véritable amie, et dont je ne connaissais pas l'histoire, mais nous parlera aussi et surtout de sa vie, son enfance, son mariage, ses devoirs dans ce rôle honorable de Dame d'honneur, mais aussi de ses enfants et des terribles tragédies qui l'ont touchée, car Anne, a vécut une vie émotionnellement chargée.



En tant qu'épouse tout d'abord, avec un mari dont elle est tombée follement amoureuse mais qui révélera par la suite un tempérament extrêmement colérique et ingérable. Un homme qui, à sa mort, ne laissera en héritage à sa famille, que le spectre de sa personnalité fantasque et incontrôlable, léguant toute sa fortune à l'un de ses employés...



Sa vie de maman ensuite, traversées par des tragédies qui toucheront ses enfants : toxicomanie, sida, grave accident de moto.



Cette femme et sa capacité à mener de front son rôle de Dame d'honneur, son mariage qui bat de l'aile, et les difficultés de ses enfants est impressionnant, et ce malgré tous les privilèges auxquels elle a pu prétendre.



Son style est vraiment agréable, ponctué de touches d'humour british vraiment délicieux, et ne souffre pas d'un côté prétentieux comme j'aurai pu le redouter, bien au contraire. Il est loin d'être aussi rigide que le bon vieux flegme britannique. Riche en émotions, ce livre nous offre le portrait d'une femme courageuse, qui a appris la résilience face aux épreuves de la vie tout en nous dévoilant la décadence de la vie des aristocrates anglais et les coulisse de la royauté britannique.



Une lecture divertissante pour changer de registre et qui m'a fait passer un très bon moment.
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Meurtres au paradis

Immersion dans la bourgeoisie des temps modernes avec ce roman estival se situant sur l'île de Moustique.



Le récit alterne entre Lady Vee, ancienne dame de compagnie de la principauté, inquiète pour sa nièce, Lily. Celle-ci s'efforce de sauver le corail autour de l'île avec son amie Amanda, qui disparait du jour au lendemain.



Solomon est donc chargé de la retrouver et doit composer avec les directives de sa hiérarchie et la bienséance sur l'île.



C'est un roman qui permet de s'évader vers des eaux turquoises cependant j'ai trouvé qu'il était peut-être un peu trop chargé en descriptions du décor.

Cela dit c'est une histoire parfaite pour un livre d'été, bien sûr pour les amateurs de polar, il fait bien le job.
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Dame d'honneur

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre ! Les mémoires de Lady Glenconner sont riches, émouvantes, fantaisistes, horrifiantes, mais surtout passionnantes !



Je ne m’attendais pas à trouver une telle richesse dans ce livre ! Une richesse d’émotions, la vie d’Anne étant marquée à la fois par de multiples joies mais surtout des deuils, dont celui de ses deux fils aînés. Une richesse historique, dans la manière dont elle nous décrit la Seconde Guerre Mondiale, l’évolution du monde et de la culture britannique et familiale au fil des décennies. Mais surtout, une richesse de renseignements sur la manière dont est construit le monde aristocratique britannique, et que je ne connaissais pas du tout ! Je suis au fait de l’organisation de la Cour française au XVIIème siècle, mais pas du tout de la classe aristocratique actuelle au Royaume-Uni, je l’avoue ! Et j’ai trouvé le tout passionnant !



J’ai beaucoup apprécié la personnalité de Lady Anne, et la manière dont elle a réussi à construire son récit, à prendre du recul sur les événements qui se sont produits dans sa vie. Au-delà du recul, c’est même un sentiment d’acceptation et de paix qui rythme le récit, et qui apporte beaucoup de richesse dans la réflexion que l’on peut en tirer. Elle décrit certaines situations ahurissantes avec beaucoup de calme dans sa plume, et sans pour autant banaliser ce qu’elle a pu vivre, elle a accepté tout cela, ce qui donne un sentiment très apaisant pendant la lecture.



Il faut dire qu’elle a dû prendre beaucoup de recul pour écrire ses mémoires, tellement sa vie fut folle. Follement agréable parfois, follement tragique à d’autres moments. Entre son mari absolument horrible, l’héritage familial dont elle n’a pu bénéficier du fait de son genre, la Guerre, les deuils, et le monde sans pitié dans lequel elle évolue, elle n’a pas été épargnée. Malgré tout, le récit est ponctué de douce fantaisie, de soirées folles, de fous rires avec la Princesse Margaret, de doux moments avec ses enfants. Ce ne sera pas tant les détails sur la Princesse que je retiendrai, même s’il est appréciable de voir une image un peu plus positive et humaine de la Princesse Margaret; c’est surtout le destin d’une femme, qui n’est pas une héroïne ou une forte personnalité, ses rencontres, son évolution, ses souvenirs.



J’ai dévoré les mémoires d’Anne Glenconner en quelques jours. Le tourbillon de vie qu’elle nous partage est à la fois fascinant et terrifiant, et ne peux que vous les conseiller !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Dame d'honneur

Comme je le dis souvent il y a des personnes qui ont une vie digne d un roman c est vraiment le cas d anne Glenconner

J ai ete attirée par la couverture et le titre

Ce livre ne fait pas beaucoup parlé de lui et je trouve cela bien dommage

Je me le suis procuré grâce au conseil de mon libraire

Une superbe page d histoire qui m a fait découvrir les fastes de la cour d Angleterre

Un livre d actualité après le décès du prince Philippe

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Meurtres au paradis

J'ai lu Meurtres au paradis dans le cadre de la sélection du mois de juillet du Prix des lecteurs. Je sors de ma zone de confort, n'étant pas un grand habitué des cosy mystery. Pour l'anecdote, l'auteure Anne Glenconner a réellement été dame de compagnie de la princesse Margaret et a acheté l'île Moustique avec son mari en 1958 pour y faire s'installer les plus grandes fortunes 😮



On embarque pour l'île Moustique dans la mer des Caraïbes, aux côtés de nos deux personnages principaux. Le roman est en effet structuré autour d'une alternance de chapitres entre lady Vee, une aristocrate anglaise vivant la moitié de l'année sur l'île, et l'inspecteur Solomon Nile, seul représentant de la police à Moustique. Ces deux-là vont mener l'enquête suite à la disparition d'une jeune riche héritière américaine, Amanda Fortini. Lady Vee la connait bien puisqu'il s'agit d'une amie de sa filleule, Lily Calder. Le sort s'abat sur l'ile paradisiaque, car en plus des disparitions inquiétantes, une tempête menace, transformant l'ile en un huis-clos.



J'ai passé un bon moment de lecture, mais sans plus. Il manque un petit quelque chose de pétillant et de dynamisant. Je ne suis pas client de ces enquêtes classiques style Agatha Christie où l'on sait que le coupable se trouve parmi le groupe de quelques personnages secondaires qui nous sont présentés tout au long du roman. L'excuse de la tempête est un peu facile pour empêcher tout coupable de venir ou de s'en aller de l'île. Le dénouement ne m'a pas convaincu, je suis un peu nul pour deviner les coupables, je m'attendais à quelqu'un d'autre 😂 Mais c'est le principe, l'intrigue nous mène sur le chemin de différents coupables successifs jusqu'à celui qui s'avère être le bon.



En revanche, j'ai apprécié l'ambiance sur l'île ainsi que les deux personnages principaux. Ils ne sont pas forcément très détaillés, tout le roman demeure d'une grande simplicité, mais ils font le job. L'inspecteur Nile est subtil, subit l'enquête plus qu'il ne la mène, vus les moyens qui lui sont donnés sur une île où il ne se passe jamais rien de grave. Lady Vee quant à elle sait, en toute élégance, se relever les manches et mener l'enquête. Elle ne s'impose pas à l'inspecteur et s'intègre peu à peu dans les recherches. Enfin au de l'ambiance, on s'imagine très bien la vie sur cette île, au milieu des maisons grandioses de riches célébrités dont le seul but est de faire la fête sur la plage 😎



En conclusion, c'est une agréable lecture d'été, à lire sur une plage de sable fin avec vue sur une eau turquoise, avec un cocktail à la main. Enfin, vous pouvez aussi le lire sur votre balcon en région parisienne pendant la canicule avec un verre d'eau, ça vous amènera une touche d'exotisme 😄 Non sans blague ce roman aura sûrement mon vote pour le jury de juillet, même si ce n'est pas une révélation cela se lit bien.



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Dame d'honneur

Sans grande surprise, j’ai adoré ce livre qui est, par ailleurs, un véritable best-seller outre-Manche et on comprend sans peine pourquoi. L’ouvrage commence fort avec, dès la première page, la rencontre entre Anne Glenconner et l’actrice Helena Bonham Carter, qui interprète la princesse Margaret dans la série « The Crown » (elle incarne également, dans un tout autre registre, Bellatrix Lestrange dans « Harry Potter »). On réalise alors que les scénaristes de la série ne se placent pas tant que ça dans le registre de la fiction, contrairement à ce que prétend le Ministère de la Culture Britannique. Il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour être captivée par « Dame d’honneur»…



On part avec Anne Glenconner sur les traces de son passé. De son enfance assez traditionnelle sur le domaine de Holkham où elle côtoyait déjà les princesses Margaret et Elisabeth lors de jeux d’enfants, à son adolescence marquée par la seconde guerre mondiale, éloignée de ses parents et recueillie, avec sa jeune soeur, par des cousins en Ecosse. On l’accompagne, par la suite, dans les chambres mal chauffées des pensionnats britanniques où ses camarades et elle souffrent d’engelures.



A l’entrée de la vie adulte, c’est une toute autre vie qui est pourtant destinée à Anne la débutante. La saison des bals est, elle aussi, marquée par quelque péripéties et chagrins d’amour.



De VRP pour des céramiques sillonnant les routes de l’Amérique à Dame d’honneur de la reine Elisabeth II pour son couronnement à Westminster, c’est le genre de grand écart que pratique régulièrement Anne Glenconner, et c’est ce qui rend ses mémoires si passionnants.



On peut, en effet, dire que celle-ci a vécut mille vies en une. Son mariage avec un homme excentrique et torturé lui réservera, par exemple, de nombreuses surprises, pour certaines très désagréables, pour d’autres bien plus plaisantes. C’est notamment le cas de l’acquisition par feu son époux, Colin Tennant, de Moustique, île sauvage qu’il va transformer en paradis de luxe et lieu de fêtes gargantuesques pour tous les grands de ce monde.



La vie de famille sera tout sauf facile pour cette aristocrate qui ne sera, tristement, pas épargnée par les injustices de la vie.



Le tout est, naturellement, parsemé de nombreuses anecdotes sur la famille royale, leurs proches et autres personnalités.



Cette foultitude de petites histoires au sein de celle de Lady Anne permet de réaliser que cet univers sous cloche est véritablement à part. Il vit avec ses propres codes, règles et rites de passage. Malgré le luxe et les paillettes, cette vie est loin de faire toujours rêver : sacro-saint protocole sorti d’un autre temps, droit d’ainesse accordant titres et richesses au premier né mâle à l’exclusion des femmes, sentiments méprisés et réprimés, mariages malheureux. Dans cette société, le moindre faux pas est susceptible de causer un scandale d’Etat. C’est ce cocktail saupoudré du fameux flegme britannique qui fait, à la fois, notre fascination et notre mépris pour la monarchie et la vieille aristocratie.



Je ne me suis, en tout cas, pas ennuyée une seconde avec cette lecture. Des rebondissements, bien réels, nous sont, en effet, offerts jusqu’aux toutes dernières pages. Netflix a, pour sûr, de quoi faire si toutes les vies des Lords et Ladies sont aussi remplies que celle d’Anne Glenconner…



S’agissant du livre en lui-même, les chapitres sont relativement courts et correspondent chacun à une période de la vie de Lady Anne. Quelques planches de photos intégrées au livre nous aident également à mieux visualiser les lieux et personnes concernés. Pour finir, la plume de l’autrice émaille son histoire de touches d’humour mais également de moments émouvants, tout en pudeur et en retenue (on retrouve là cette éducation aristocratique qui veut taire toute émotion trop vive).



En bref : Une belle découverte qui m’a donné envie de revisionner les quatre saisons actuellement disponibles de « The Crown » (ce que je vais probablement faire). Si vous appréciez cet univers et êtes désireux d’en savoir plus, alors ces mémoires devraient assurément vous plaire. A l’inverse, passez votre chemin si vous n’avez pas suivi les derniers scandales qui agitent Buckingham Palace.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Dame d'honneur

Un livre romanesque dans lequel une dame de la très haute société du Royaume Uni nous décrit sa vie. Si parfois, j'ai été un peu agacée par ses contraintes qui ne sont pas les miennes, j'ai trouvé parfois son histoire profondément humaine et parfois très triste ( deux enfants décédées , l'autre victime d'un très grave accident de moto). J'ai trouvé cette femme très courageuse, tiraillée entre ses devoirs de dame de la haute société et ses combats de mère et de femme.
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Meurtres au paradis

Paillettes, sable fin et meurtres en série



Ancienne dame de compagnie de la princesse Margaret, Lady Vee est désormais à la retraite et partage son temps entre l’Angleterre et l’île Moustique, petit paradis pour riches célébrités où elle se sent comme chez elle. C’est d’ailleurs là-bas qu’elle s’apprête à célébrer en grandes pompes l’anniversaire de sa nièce Lili. Mais la tempête qui menace l’île n’est pas la seule source d’inquiétude pour Lady Vee. En effet, Amanda Fortini, riche héritière et meilleure amie de Lili a disparu et tout porte à croire qu’il lui est arrivé malheur.

Lady Vee et Lili vont devoir prêter main forte à Solomon, unique policier de l’île et enfant du pays, pour tenter d’éviter que ce paradis ne se transforme en enfer.



J’ai passé un excellent moment avec ce roman. Semblant de cosy mystery sous les tropiques, il est juste parfait pour l’été.



Personnages, lieux et atmosphère sont très bien dépeints, permettant au lecteur de se plonger dans l’histoire comme dans une série policière. Imaginez un mélange entre Arabesque et sa célèbre Jessica Fletcher et Tropiques Criminels ! Vous y êtes !



Anecdote importante à connaître lorsqu’on se lance dans ce roman : l’auteure a véritablement occupé la fonction de Lady Vee et a acheté l’île Moustique en 1958 pour y accueillir des célébrités. C’est d’ailleurs ce petit côté voyeurisme qui m’a attiré dans ce roman. Même si nous sommes clairement sur une fiction, le faste qui règne sur cette île et l’extravagance de certains de ses occupants sentent le vécu.



N’y allez pas si vous cherchez le polar de l’année mais pour le dépaysement et la détente, vous ne serez pas déçu !



Alors ? Envie de guetter la tempête les pieds dans le lagon ?

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Dame d'honneur

De temps en temps, il m’arrive (avec bonheur !) de me plonger dans des récits autobiographiques. Parce que je souhaite en savoir plus sur des personnalités historiques que je trouve fascinantes (comme Sissi, Sarah Bernhardt…), mais aussi parfois parce que c’est tout un contexte qui me tend les bras. Voyager dans l’Angleterre rurale du XIXe siècle en compagnie des sœurs Brontë, faire le tour du monde (car c’était une vraie globe-trotteuse) au bras de ma chère Agatha Christie : de sacrées expériences ! Lorsque l’on sait que tout ce qui concerne l’aristocratie anglaise m’intéresse (je pense à la série Downton Abbey, aux romans Son espionne royale, et bien sûr à toute l’actualité concernant la famille royale anglaise), nul doute que ce récit autobiographique me faisait de l’œil. Anne Glenconner fut l’amie intime, tout en remplissant la fonction de dame d’honneur, de la princesse Margaret (sœur d’Elizabeth II). Agrémentée de photographies (officielles et parfois plus familiales), j’ai beaucoup apprécié me plonger dans cette autobiographie.



Fille du comte de Leicester, Anne Glenconner (née en 1932) évoque de nombreux aspects de son vécu : son enfance à l’aube de la seconde guerre mondiale ; son mariage tumultueux avec le séduisant mais aussi colérique et instable Colin Tennant (futur Lord Glenconner) ; ses voyages diplomatiques aux quatre coins du monde.



Ce récit remet quelque peu les choses à leur place. Issue d’un milieu aisé, la vie n’a pas toujours été tendre avec Lady Anne Glenconner. Son mariage n’est pas heureux, mais elle perdra également ses deux fils aînés (le premier d’une hépatite en lien avec une consommation excessive d’héroïne, le second du sida alors que même que cette maladie était quasiment inconnue à l’époque et faisait terriblement peur).



En parallèle, nous suivons son quotidien en assistant à des fêtes somptueuses sur l’île Moustique (propriété de son époux). Ce lieu fut aussi un véritable refuge pour la princesse Margaret, alors à l’abri des paparazzis. Anne Glenconner se livre avec une réelle franchise, et parfois une pointe d’humour british. Les photos personnelles qui illustrent ses propos sont un vrai point fort. Elles se font le second témoin de tout ce qu’elle a pu vivre.



J’ai passé un bon moment en compagnie de ce livre. Anne Glenconner se livre sans fard. Son ton reste toujours bienveillant, ce que j’ai apprécié. J’ai aimé la laisser nous décrire son univers, car c’était finalement différent de ce à quoi je m’attendais.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Meurtres au paradis

Un cosy mystère en huit clos dépaysant et très bien écrit.



Adapte des "cosy mystery" J'ai adoré ce livre! le décor de l'île moustique est parfait et le mystère plane dès les premières pages. Loin des thrillers sanglants et haletants, c'est ici un livre charmant dans la veine des livres d'Agatha Christie. Ce livre est un vrai bonheur pour les amateurs du genre. J'espère qu'il y aura un prochain tome. Pour ceux qui se seraient posé comme moi la question rien à voir avec la série TV nullissime du même nom.
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