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Critiques de Anne-Isabelle Lacassagne (21)
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Des femmes en noir

Sujet original pour ce premier roman qui permet d'explorer un territoire en général fermé, secret et feutré, celui de l’Église catholique. Ainsi donc, une femme aurait réussi à mystifier tout le monde et à faire "carrière" dans la prêtrise sans que personne ne s'en aperçoive jusqu'à sa mort. On comprend que l’Évêque de la paroisse s'affole. Et si ce n'était pas un cas isolé ? Et, plus grave, comment Dieu a-t-il pu laisser faire ? (voilà un objet de méditation qui réjouira les agnostiques dont je fais partie et troublera certainement les croyants). A travers l'enquête menée par un jeune prêtre et la chancelière de l'évêché, une juriste loyale mais lucide envers l’Église, le lecteur explore la vie de ce prêtre "travesti" mais également les coulisses d'un parcours qui mène de la vocation à l'exercice d'un sacerdoce. Il est invité à s'interroger sur la vocation, sur la place accordée aux femmes dans la religion catholique, tout ceci sans aucune "bondieuserie" de sorte que l'intérêt de tous peut être capté, notamment grâce au personnage de Charlotte, le plus sceptique et certainement le plus rationnel.

Tout ceci nous donne un roman singulier et plutôt intéressant que j'ai lu avec un petit sourire aux lèvres mais que chacun recevra et interprètera selon ses propres convictions et son propre rapport à la religion.
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Des femmes en noir

La lecture de la série jeunesse Le Club secret de saint Tarcisius d'Anne-Isabelle Lacassagne m'a donné envie de découvrir son roman Des femmes en noir. Le scénario m'a rappelé une histoire que j'avais déjà entendue, dont je ne sais pas si elle doit être classée au rang des légendes urbaines de l'Eglise. Celle d'un prêtre dont on se rend compte après sa mort qu'il était une femme.



Le lecteur ne rencontrera donc ce personnage que post mortem, accompagnant un duo mandaté par l'évêque pour faire la lumière sur cet évènement surprenant: Charlotte, chancelière du diocèse, et Bernard-Marie, prêtre un peu raide du col qui s'est mis au yoga.

L'enquête de ces deux acolytes est rythmée par les découvertes et des réflexions pleines d'humour et de bienveillance sur le fonctionnement de l'institution catholique et les rôles de ceux qui s'y impliquent. On est très loin du brûlot féministe, c'est un regard doux et humain porté sur des questions que l'Eglise doit regarder en face...
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Des femmes en noir

Des femmes en noir est le premier roman d'Anne Isabelle Lacassagne. D'habitude elle écrit des livres pour la jeunesse.

Cette fois-ci , elle s'est inspiré de son milieu professionnel. Travaillant dans un service diocésain , son premier roman à trait à l'Eglise et plus particulièrement à un prêtre dans paroisse .

L'idée de départ est simple est en même temps incongrue . Un prêtre , la soixantaine , dénommé André Foucher vient de décéder. Et là stupeur on s'aperçoit que le prêtre est une femme.

L'Eglise, le diocèse doivent faire face à cette nouvelle.

Pour cela , une enquête est ouverte afin de pouvoir connaitre la vie antérieure du prêtre André Foucher et pour savoir de quelle façon il a pu cacher cela à ses paroissiens et à la hiérarchie de l'Eglise

Les deux personnes nommées pour enquêter sont un jeune prêtre , Bernard-Marie et une laïque , Charlotte , chancelière du diocèse.

Par l'intermédiaire de ces deux personnages nous allons entrer dans le quotidien de la vie du prêtre et d'une paroisse. C'est restitué au plus prés et de façon tout à fait réaliste.

Cette enquête va surtout emmener Bernard- Marie et Charlotte dans la vie antérieure d'André Foucher , dans laquelle se trouve la réponse au fait de ce" prêtre féminin".Ce livre est aussi et surtout une réflexion sur la place de la femme d'en l'Eglise.

Malheureusement je trouve que livre n’approfondit pas la réflexion sur ce sujet , ni sur le positionnement doctrinal et théologique de l 'Eglise.

Peut être la faiblesse d'un premier roman , tout comme les situations opportunistes et faciles .( une semaine de vacances chez l'ancienne responsable d'une maison d’accueil - ou tous ces nonagénaires qui ont une mémoire extraordinaire sur des événements vieux de 40 à 50 ans)

La lecture reste agréable et linéaire mais nous sommes dans un entre deux.




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J'aime lire : Pirate Contre Pirate

Fred le Rouge et Lady Violette décident de divorcer. Mais Anita, leur fille, vit mal la garde alternée et décident de tenter de réconcilier, quitte à leur créer des problèmes. Mais, chez les pirates, tout prend souvent une tournure inattendue...

Un petit roman très sympa et plein d'humour qui transpose les thèmes du divorce et de la garde alternée dans le monde des pirates : une idée originale !

Les différentes tentatives de réconciliation d'Anita sont drôles : c'est une petite fille comme tant d'autres qui ne supporte pas la séparation de ses parents. La fin n'est pas idyllique mais permet de trouver un compromis, un certain apaisement à toute la famille.

J'ai apprécié le personnage du Juge des pirates, austère mais finalement sensible sous ses airs bourrus.

A partir de 7/8 ans.
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Des femmes en noir

C'est le premier roman d'Anne-Isabelle Lacassagne, d'ailleurs membre d'un service diocésain, et qui écrivait jusqu'ici des livres pour enfants.



C'est un roman original dont l'action se situe dans le milieu fermé de l'Eglise. Un vieux prêtre décède, les responsables de son diocèse découvrent avec effroi qu'il s'agissait en réalité d'une femme. Comment une telle situation a-t-elle pu se produire et surtout persister pendant toute la vie de ce prêtre sexagénaire?



Charlotte est une jeune femme dynamique, jeune mère de famille de trois garçons un peu remuants. Elle exerce la fonction de chancelière de l'évêché. A ce titre il va lui être demandé par sa hiérarchie de mener l'enquête aux côtés du père Bernard-Marie. Le contraste entre les deux personnalités va être saisissant, entre la Charlotte tonique, pragmatique, qui n'hésite pas à porter un oeil critique sur l'institution de l'Eglise et l'austère ecclésiastique, toujours soucieux de se conformer aux dogmes.



Pour mieux appréhender les raisons de cette situation, ils vont être amenés à sonder et enquêter sur la jeunesse du prêtre qui portait le nom de Pascal Foucher. Bien vite ils découvriront que cette personne a eu un parcours chaotique et a été placé en famille d'accueil pendant son enfance.



Cela va prendre du temps et de l'énergie à nos deux héros si dissemblables, de remonter le temps et de comprendre le parcours et les causes d'une situation a priori aussi insolite.



L'accueil qui leur est fait par les différents témoins et proches du prêtre décédé va être très variable et va compliquer parfois leur tâche.



C'est un beau roman qui donne une belle place aux femmes à travers ce personnage de Charlotte qui voudrait voir l'Eglise s'ouvrir davantage aux femmes pour ce qui est des responsabilités qui pourraient plus leur échoir.



Les rapports hommes-femmes dans l'Eglise sont en premier plan également. C'est un tableau intéressant de la situation d'aujourd'hui et des frustrations de certains membres comme Charlotte qui aimerait pouvoir évoluer davantage dans ce milieu.



A noter que ce roman a inspiré le film "Magnificat" sorti récemment, avec Karin Viard dans le rôle de Charlotte. Malheureusement je n'ai pas eu le temps d'aller voir le film...
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Le club secret de St Tarcisius - Vol 1 - Un..

J'ai offert ce petit roman jeunesse à ma fille de 10 ans qui intègre l'équipe de service de l'autel de notre paroisse. Le dessin pétillant en couverture m'avait fait bonne impression, confirmée par l'enthousiasme de ma jeune lectrice et finalement ma propre lecture.



Retraçant la constitution d'une équipe de servants et servantes d'autel autour d'un prêtre nouvellement installé dans une paroisse, ce premier épisode de la série (qui en compte 4 à ce jour) comporte une mini enquête et pas mal d'informations sur la liturgie. Les relations qui se nouent entre les enfants et adolescents, et le curé, sont pleines d'humour. Les illustrations de Julie Olivier n'en manquent pas non plus.



J'ai beaucoup apprécié le côté inclusif de cette série où filles et garçons sont à égalité dans l'équipe, ce qui ne va pas de soi dans la littérature jeunesse catholique (malheureusement). Il y a bien une allusion aux servantes d'assemblée quand même, à voir comment le sujet est traité dans la suite. J'ai trouvé vraiment intelligente la catéchèse développée l'air de rien au fil des pages, et les témoignages de vie spirituelle propres à la personnalité de chacun des enfants, délicate et réaliste.



Série à poursuivre donc avec le tome deux, une rencontre inattendue. J'ai également sur ma pile le roman de l'autrice, Les femmes en noir, qui a inspiré le film Magnificat sorti cet année en salles. Une voix qui m'interpelle dans le paysage de l'édition catholique !
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Les fêtes chrétiennes

Quelles sont ces fêtes qui rythment l'année, qui donnent des jours fériés ? Il est difficile d'expliquer aux enfants ces moments de la vie chrétienne qui ont façonnés notre société. Surtout aujourd'hui où la religion a une place moins importante dans nos vie, et où la laïcité est une arme gouvernementale pour oublier notre histoire. Pourtant, ces fêtes façonnent notre temps de travail.

Ce livre redonne l'origine de chacune de ces fêtes dans l'ordre du calendrier liturgique. Chaque fête est expliquée avec le moment important de la vie de Jésus qu'elle rappelle et la manière dont on la célèbre. Des illustrations très colorées, des fenêtres, des pop-up permettent de mieux comprendre ces grands moments. La longueur des textes destine ce livre pour les enfants à partir de 7 ans et le début du catéchisme, mais les animations plaisent aux plus jeunes et permettent une première approche de la religion.
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..
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Des femmes en noir

J'ai reçu ce livre lors de la dernière masse critique et je dois dire que je suis déçue. Au delà de l'univers très particulier du livre mais néanmoins pas inintéressant, je l'ai avant-tout choisi pour son originalité et son résumé qui a su attiser ma curiosité. Malheureusement, la touche d'humour que j'attendais et qui aurait rendu ce livre plus léger m'a manqué.
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Des femmes en noir

Un curé meurt. Rien de très original, sauf que ce prêtre est une femme, sans contestation possible. Comment s'est-elle retrouvée là, et comment s'y est-elle prise pour déjouer sa hiérarchie ? Anne- Isabelle Lacassagne veut nous montrer la place que les femmes occupent dans cette institution qu'est l’Église, à travers cette histoire, comment les femmes sont perçues dans ce milieu si particulier. Mais aussi, comment une vérité telle que celle-ci est exploitée ? Est-ce qu'elle est exploitée de la même façon de la part d'une autre femme ou d'un homme de cette Église ?



J'ai apprécié tout particulièrement l'humour sous-jacent de l'auteure et puis la chute qui n'est pas celle que j'attendais, même si, un peu avant, j'en avais deviné une partie. Je vous laisse découvrir cette histoire qui est bien singulière et qui change beaucoup des livres que je lis habituellement.

Une petite précision: je l'ai lu en deux jours car il semble encore plus court qu'il n'est véritablement. Le premier jour, je n'ai lu d'ailleurs qu'une vingtaine de pages : je ne savais pas encore que ce livre serait un vrai coup de cœur pour moi. Je ne mets que 4 étoiles car la cinquième est consacrée aux grandes œuvres littéraires uniquement. Je vous incite fortement à lire ce roman.
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Des femmes en noir

Il ne faut pas s'attendre un duo de choc avec cette femme, mère de famille et cet homme en blanc, qui a pour seul arme, sa bible. Pas pleins de rebondissements étonnants et de scènes d'action qui font des étincelles. Ici, on prend son temps. On est calme. On réfléchit. On étudie. On pose des questions et parfois on insiste. Chacun de son côté va enquêter et vont se retrouver autour de moment phrase où tout va nous être dévoilé.



Ce livre est une ode à la femme. C'est ce qui m'a le plus étonnée. Charlotte a une très forte personnalité, un poste à responsabilité avec des enfants indomptables. La femme qui a élevé Pascal Foucher possède un charisme imposant. Pascal Foucher avait une douceur et une écoute très appréciée. Sainte Geneviève, sainte patronne de Paris, référence récurante est présente partout comme une femme courageuse et tenace. D'autres femmes sont présentes et montrent force face à toute situation. Les hommes eux font de leur mieux, c'est tout. Ils ne sont pas trop battant, pas trop ouvert, pas trop aventureux. Ils restent dans le cadre dans lequel on les a mis.



Et puis ces femmes au sein de l'église, qu'elles sont leur place au final? Les femmes sont présentes dans les églises car elles gèrent les activités de l'église, s'occupe de tout et s'intéresse à tout. Elles sont indispensable dans le fonctionnement globale. Parfois, un peu trop diront les curés. Lors de la rencontre, elle disait que les prêtres considéraient soient les femmes comme des saintes. Comme ces femmes qu'il ne connaisse qu'à travers les récits religieux. Ou soient comme des choses totalement invisible qui ne mérite aucun égard et aucun regard. Il faut dire que certains ne vivent qu'entouré d'hommes alors une présence féminine est perturbante.



Qu'en est-il de ces femmes qui entendent un appel et qui voudrait le partager. Par leur sexe, elles n'ont pas le choix de devoir s'isoler dans un couvent. Pourquoi le fait de partager avec des croyants devrait-il être juste un privilège de l'homme? Même dans un couvent de femme, il faut un homme prêtre pour apporter la bonne parole. Est-ce bien juste? Pourtant à une époque où la crise de foi pour devenir (ou rester) prêtre se fait, pourquoi ne pas faire preuve d'ouverture et de tolérance? J'ai entendu ce cri féministe entre les mots. Mais ce changement sera impossible. L'église peut se réformer cependant pas à ce point là.



D'autres thématiques sont abordées en trame de fond comme la transmission de foi à sa progéniture, d'adopter une croyance à son époque, de parler des différentes pratiques entre paroisse, le fait que des hommes suivent un enseignement pour être prêtre et décide de changer de voie en cours de route...



Le tout est assez bien emballé avec une couverture très accrocheuse. Pas besoin d'une photo de col romain ou d'ovaires pour accrocher le lecteur. La photo en noir et blanc de Mario Giacomelli est très intrigante. Il a reconstitué un jeu fictif avec des prêtres fictifs. Je la trouve très parlante, positive et drôle. En tout cas, cela m'a donné de découvrir le travail du photographe.



Les hommes en noir vont rendre leur verdict. Ils ont rangé les pieux pour des chapelets et du vin de messe. Tout va redevenir à la normale. Ce duo de l'improbable va pouvoir reprendre leur quotidien avec plus de tranquillité. Amen.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Des femmes en noir

Autant le dire tout de suite ; si le titre m'a attiré, ce n'était pas le cas de la première pas de couverture... si je suis passionnée par les religions en règle générale, je dois avouer avoir une exception, celle du catholicisme, peut être la faute à quasi toute une scolarité menée en internat chez les religieuses...

j'ai dévoré ce livre : la simplicité de l'écriture, que je qualifierai même "d'humilité littéraire", l'histoire en elle même,et sa chute m'ont donné envie de me procurer le prochain livre de cette auteure, spécialiste de la question

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La bataille des slips

Une bataille aux textes et illustrations multicolores.

Ça donne le sourire et c'est touchant !
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Les belles histoires : L'ours et les fées pip..

L'histoire : le grand sorcier Praline est énervé : ses élèves, les trois fées très bavardes ne font que des bêtises. Pour les punir, il les envoie sur un montagne au bout du monde. Elles atterrissent chez un ours solitaire qui a du mal à supporter les pipelettes.



L'idée est de savoir si l'ours va finir par supporter nos trois petites fées ? Car l'ours a l'habitude d'être seul. Pour combler ce vide autour de lui, il a pris pour habitude de se parler tout seul en faisant, par exemple, le résumé de sa journée. Il énumère aussi ses envies, ou s'exprime lorsqu'il est fatigué ou mécontent. L'arrivée des trois fées va perturber sa vie solitaire ! Mais il s'agit d'un ours bourru qui ne dit pas réellement ce qu'il ressent. Il finir vraiment, petit à petit, par très bien s’accommoder de la présence de ces trois pipelettes.



C'est une histoire vraiment très rigolote et agréable à raconter aux enfants, qui sont curieux de ce qui va se passer entre cet ours et ces trois fées. Les illustrations sont en accord avec l'histoire, douces, rigolotes et agréable. C'est une belle histoire pour parler de la solitude mais aussi ce l'amitié qui peut se créer. Au fond, être bavard n'est pas toujours un vilain défaut !
Lien : http://lafeeculturelle.over-..
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La bataille des slips

Dans cette famille de trois enfants l'ainée et le cadet se disputent sans arrêt. Le petit dernier, trop jeune, est épargné par ces chamailleries. Maxou, lui, est le champion pour disparaitre dans la nature dès qu'on lui confie une corvée. Cette fois la vengeance de Juliette sera terrible, puisque c'est au slip superman de son frère qu'elle va s'en prendre. Celui-ci a du répondant, et c'est ainsi que la guerre est déclarée. Une histoire drôle et édifiante, dans laquelle on lèvera le voile sur les pouvoirs cachés du fameux slob superman !
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Des femmes en noir

Une histoire bien singulière. Beaucoup de questions que deux enquêteurs vont chercher à résoudre. Une chancelière mandatée par l’évêque et un prêtre, austère, vont mener une sorte de recherche après avoir découvert à sa mort que le curé de la paroisse était une femme. Malgré les réponses que l’auteur nous donne petit à petit, pas mal de questions subsistent. Ce roman donne l’image d’une église assez moderne et ouverte mais avec toujours cette interrogation : quelle est la place de la femme dans l’église. YR
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Des femmes en noir

C'est un bien singulier roman que voici... Au décès d'un prêtre, la chancelière de l’évêché s'aperçoit que c'était une femme. Comment traiter ce "problème", et surtout, comment le traiter sans que l'affaire soit étouffée. Car, si la chancelière est loyale envers son employeur, elle n'en est pas moins femme et curieuse de ce personnage qui a osé ce que tout le monde pense impossible. Missionnée par l'évêque et accompagnée d'un prêtre plus austère, elle va mener une sorte d'enquête pour comprendre qui était le père Pascal Foucher, qui était au courant, depuis quand... ?

Que de questions auxquelles les deux enquêteurs vont chacun à leur manière essayer de répondre.

Un roman singulier, très "moderne" dans son traitement de la religion, car, même si on voit s'affronter plusieurs versions de la foi catholique, c'est l'image d'une église plutôt moderne et ouverte qui est présentée.

Un sujet très original, un traitement très "actuel", des personnages tout sauf manichéens : une belle découverte, qui interroge sur la place de la religion dans notre monde, sur la place des femmes dans la foi catholique, et sur le parcours des êtres en général.
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Des femmes en noir

Tout commence par un décès somme toute, chose banale. Sauf qu’une petite croix sur le certificat de décès n’est pas à sa place. Erreur ? Et bien non. Une femme peut-elle être curé ? Inimaginable !!! et pourtant… Qui sait vraiment qui se cache sous la soutane noire des prêtres.

Lecture atypique, dérangeante mais oh combien d’actualité. A travers cette quête d’identité et de vérité, nous découvrons la face, pas si cachée, de l’Eglise et son silence assourdissant. Trois personnages ordinaires mais inoubliables. Il y a le père Pascal Fouchet, curé rondouillard, pas très causant mais apprécié par ses paroissiens. Toujours à l’écoute, jovial, disponible, aimé de tous. Et pourtant c’est lui, qui à sa mort, déclenche un séisme. Il y a la Chancelière qui se retrouve devant un certificat de décès avec une croix au mauvais endroit. Droite dans ses bottes mais tellement bienveillante, charitable, ouverte au questionnement. Et puis il y a l’homme en noir avec son balai dans le dos, droit, froid, austère qui regarde ce qui l’entoure comme un monde de mécréants. Ces deux là sont chargés par l’Evêque de disséquer la vie du père Fouchet. Si la chancelière veut comprendre pourquoi une femme s’est fait passer pour un homme, le père Bernard Marie, lui, veut les complices, les coupables afin de museler l’affaire.

A l’aide de ces personnages nous fouillons les souvenirs, écoutons les silences et les non-dits. Parfois, entendre ce qui n’est pas dit est plus important que ce qui est dit. C’est un récit lent mais qui justement nous permet de comprendre cet univers feutré et de se poser les bonnes questions. Qui sont ces hommes qui doivent porter et défendre la face cachée et silencieuse de l’Eglise. Sous cet habit de prêtre, il y a un homme qui aime, souffre de solitude, s’interroge. Est-ce que seule la prière permet de combattre cet état. Aujourd’hui et demain, quelle est la place de la femme au sein de cette Eglise. Elle est une servante mais ne peut aucunement accéder aux fonctions suprêmes malgré une vocation identique voir supérieure à celle de l’homme.

L’auteure nous décrit cet univers ecclésial avec précision, justesse mais avec beaucoup de pudeur et de respect. C’est un livre dense, plein de surprises, de tendresse, de générosité, d’humour. L’Eglise est un lieu de partage mais aussi de rivalité. C’est un monde fait de silence ou rien ne doit s’ébruiter. Il faut savoir se taire, dire sans rien dire, sauver les apparences et surtout, craindre la vérité.

C’est un livre qui se lit avec une extrême facilité, sans ennui, avec bonté, douceur, bienveillance mais sans tomber dans l’absurde ni la complaisance. Cette année, ce livre à donner naissance à un film : MAGNIFICA. Film dont j’ai entendu parler mais pas vu. Hâte de le découvrir, si jamais il passe dans mon cinéma de campagne…
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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Les belles histoires : L'ours et les fées pip..

D'un côté on a les fées pipelettes, les bien-nommées. Trois petites coquines qui enquillent les âneries jusqu'à se faire envoyer en punition au bout du bout du monde.



Dans ce bout du bout du monde il y a un ours. Un ours solitaire, bourru et bougon, qui a pris l'habitude de se parler tout seul.



Comme on pouvait s'y attendre, les débuts de la cohabitation entre l'ours et les fées est orageux. Mais doucement, chaque partie va apprivoiser l'autre et il sera bien dur de se quitter quand la punition sera levée...



Voilà un joli conte, tout tendre et qui me touche toujours, sans doute parce qu'à la maison j'ai mon propre trio de fées pipelettes...
Lien : http://www.super-chouette.ne..
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Des femmes en noir

Une belle écriture et un sujet intéressant...
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Le mordcul

Le genre de livre que les enfants adorent et que les parents vont chercher en trainant des pieds.

Sans être pipi/caca, l'histoire est un peu bancal, mais c'est sans doute pour ça qu'elle fonctionne si bien avec les enfants.

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