Anne-Marie Cousin

Anne-Marie cousin a su me donner « le goût de Pékin » grâce à ce petit livre édité chez Mercure de France. C'est un recueil de textes choisis présenté en trois parties : rêver Pékin, voir Pékin et vivre Pékin, avec un épilogue en forme de ballade.

Contrairement au recueil sur « le goût de la Chine » du même auteur, j'ai beaucoup apprécié celui-ci. C'est peut-être parce qu'il est centré sur une ville, capitale du pays le plus peuplé de notre planète et de la plus ancienne civilisation vivante. Anne-Marie cousin a su choisir des auteurs chinois ou non, dont un certain nombre de français, et quelles références ! On y trouve entre autres, Voltaire, Paul Claudel, Marguerite Yourcenar, Pierre Loti et Vercors.

Ces textes évoquent la capitale impériale et ancestrale à différentes périodes : le moyen-âge, la période contemporaine, notamment celle de Mao, mais aussi le 21ème siècle. On y trouve même des recettes de cuisine. On peut juste regretter que certains auteurs comme Lao She et Jin Yi par exemple, sont cités plusieurs fois, ce qui n'est pas gage de diversité même si leurs textes sont de grandes qualités.

Pour compléter ma série je vais lire « le goût de Shanghai » car j'aime beaucoup cette collection qui permet de découvrir de nombreux textes lorsque l'on s'intéresse à un pays.

Quand la littérature sert de guide !

Ce livre de petit format de la collection le petit mercure des éditions Mercure de France propose de nouvelles références pour mieux connaître Shanghai. C'est pour moi, un complément de celui sur Pékin.

Les textes sélectionnés par Anne-Marie Cousin évoquent tous la cité Chinoise et ses habitants et sont présentés en 4 chapitres : Shanghai ville perdue, vues de Shanghai, être Shanghaien et des goûts de Shanghai.

En Chine, dans cet empire aux traditions millénaires, Shanghai doit son essor et son caractère d'exception à l'implantation des concessions étrangères tout autant qu'au déclin de la Chine impériale. D'ailleurs les Chinois sont nommés « Shanghaiens » alors que les étrangers qui vivent dans la ville sont nommés « Shanghailanders ».

Cette cohabitation plus ou moins réussie fait que les oeuvres littéraires présentées sont diversifiées et les auteurs français assez présents (mais pas seulement).

J'y ai retrouvé bien évidemment deux références incontournables: « La condition humaine » d'André Malraux et, dans un autre registre, « Tintin et le lotus bleu » d'Hergé.

Bien mais sans plus.



est construit:



- petite introduction sur l'auteur

- extrait d'une histoire ou d'une pensée de ce dernier.



n'apporte rien vraiment.

La Chine sera mon prochain voyage alors je cherche à me mettre en condition. J'ai donc consulté ce petit livre qui est un guide littéraire et géographique pour me donner "Le goût de la Chine". Les textes sont choisis et présentés par Anne-Marie Cousin qui propose une découverte de la littérature chinoise en deux parties : L'esprit de la Chine et Vies chinoises. Mais l'organisation des textes est assez bancale et il y a des redites, les mêmes auteurs et ouvrages sont cités plusieurs fois et il manque des commentaires. Mais surtout le parti pris pour choisir les textes n'est pas expliqué. Par exemple il y a beaucoup de livres anciens essentiellement d'auteurs chinois auxquels vient s'ajouter un auteur français vivant en Chine et qui a écrit un livre sur Shanghai (pas sur la Chine). Pourquoi pas mais en général dans cette collection le choix est expliqué.

J'ai quand même retenu que les cinq grands classiques de la littérature chinoise sont : le Rêve dans le pavillon rouge, Histoire des Trois Royaumes, le Voyage en Occident, Au bord de l'eau et le Jin Ping mei. Ce petit livre qui n'est pas rouge a donc quand même un peu d'intérêt.

Un étrange recueil qui aurait dû s’appeler le « Dégout du Vietnam ». En effet malgré le titre et une couverture exotique, on commence avec des textes extrêmes graphiques sur les guerres et les atrocités au Vietnam, on enchaine avec des textes sur la colonisation. Sur la deuxième moitié on arrive à la vie quotidienne, aux arts et à la nourriture, mais c’est bien tard et bien faible. Les textes sont aussi généralement plutôt de nature journalistique ou informative et ont peu de qualités littéraires. Au final, un livre mal positionné et mal construit je trouve ; une des rares erreurs éditoriales dans cette collection, selon moi.