Plus le temps passe et plus vous nous semblez loin. Plus vous nous semblez loin et plus vous nous manquez. Plus vous nous manquez et plus nous nous sentons pitoyables. Plus nous nous sentons pitoyables et moins nous avons la force d'espérer, d'avancer, d'envisager notre avenir sans vous. Nous sommes au creux de la vague et nous ne faisons que nous enfoncer. Sans bouée. La chagrin nous vampirise. Il nous aspire et nous laisse exsangues sur le bord de la grève.