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Critiques de Anne Rabinovitch (185)
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Le Livre d'Hanna

Lecture conseillée aux relieurs, option restauration d'oeuvres d'art et férus de multiculturalité inter religion...
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Le Livre d'Hanna

"Pour les bibliothécaires", c'est là la dédicace de Géraldine Brooks.

A l'heure du numérique, il est bon de se rappeler le poids des livres. Un livre est un objet.

Ce n'est pas simplement un support de papier.

Ce qu'il contient, ce qu'il nous transmet : notre histoire, l'histoire de tous ces hommes qui ont pris un jour un livre entre leurs mains. Des livres que l'on a cachés, des livres compagnons d'exil, des livres offerts, des livres qui contiennent nos vies.

Prenez le livre d'Hanna, il vous contera notre mémoire.





Astrid SHRIQUI GARAIN
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Le Livre d'Hanna

Ce livre suit les péripéties d'une Haggadah (livre de prières juif) à travers les époques. Elle sera fabriquée, revendue, séparée de ses fermoirs, protégée par de nombreuses personnes de classes, religions, âges différents.

Hanna, une restauratrice de talent, la retrouve à Sarajevo en 1996 et cherche à retracer son histoire sans savoir qu'elle découvrira aussi des pans de son passé et qu'elle aura également un rôle à jouer...



J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Passées les premières pages qui m'ont fait craindre que le vocabulaire soit trop technique pour moi, j'ai pu me plonger dans l'histoire de ce livre de prières et surtout dans la vie de toutes les personnes que la Haggadah a croisées.

Que ce soit le rabbin accro aux jeux, l'érudit musulman, Ruti la jeune pas si ingénue, ou encore Zahra, ils ont tous eu un impact sur la conservation de ce livre et leurs histoires étaient vraiment marquantes.



Déjà à cause des périodes historiques concernées: le nazisme, l'inquisition, ... L'Homme n'a pas son pareil pour décider qu'il vaut mieux que ses voisins et du coup se croire permis de faire tout ce qu'il veut à ces personnes jugées "inférieures". La violence, l'injustice, le racisme,... ont une place importante dans ce roman et malheureusement, cela reflète bien le monde dans lequel nous vivons encore actuellement.



Hanna sert de lien entre toutes ces personnes, elle cherche avec de petits indices à recréer le passé de la Haggadah et j'ai trouvé les méthodes utilisées passionnantes.



Le fait que cette Haggadah ait survécu à tout montre que comme le dit si bien l'auteure " le fait d'être un homme compte plus que d'être juif, musulman, catholique ou orthodoxe".

Et que la valeur d'un objet ou d'une personne ne dépend pas de ces facteurs là.



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Le Livre d'Hanna

Hanna , jeune australienne restauratrice de manuscrits anciens , est contactée par l'ONU pour travailler sur la Haggadah de Sarajévo, très ancien incunable hébreu du 14ème siècle. Celui-ci vient d'être sauvé de la destruction dans une Bosnie en guerre par un bibliothécaire musulman.

L'expertise des différentes taches à la surface des pages est l'occasion d'un voyage dans le temps à la poursuite des personnages qui ont possédé, même brièvement le livre et l'ont préservé parfois au péril de leur vie.Qu'ils soient juifs, chrétiens ou musulmans.

Roman de la tolérance et du respect de la vie, roman de la transmission et du devoir de mémoire c'est aussi un passionnant récit basé sur des faits authentiques.
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Le Livre d'Hanna

Ce livre pris au hasard dans les rayons de ma bibliothèque a été une belle découverte.

C'est l'histoire d'une restauratrice de livres anciens qui se voit confier un livre très précieux : la hagaddah de Sarajevo, un livre religieux juif. La restauration de ce livre va être pour elle l'occasion d'enquêter sur son parcours à travers les siècles, grâce aux indices qu'elle va découvrir sur ses pages : poil de chat, minuscules taches...

J'ai trouvé ce livre original et très intéressant ; l'auteur a du faire un gros travail de documentation et on apprend beaucoup de de choses notamment sur les différentes religions.

Je vous le recommande.





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Le Livre d'Hanna

J'ai lu les soixante-dix premières pages avec beaucoup de plaisir et de curiosité. On y suit les pas d'une jeune Australienne chargée de restaurer la célèbre Haggada de Sarajevo, miraculeusement sauvée suite à l'incendie de la Bibliothèque nationale de Sarajevo en août 1992 dû à l'artillerie serbe.

Le récit alterne entre 1996 et 1941 au moment où les Nazis occupent la capitale de la Bosnie-Hezégovine.

La confrontation entre Hanna et Ozren Karaman, le jeune conservateur de la Bibliothèque m'a rappelé des discussions que j'ai eues à Sarajevo en 1996. D'un côté la confiance en la vie et l'idéalisme naïf de la jeune occidentale, de l'autre la désillusion et le cynisme aigu de la génération bosnienne née dans les années 1970. Après avoir connu le décollage économique de la Yougoslavie dans les années 1980, couronné par les Jeux Olympiques d'Hiver de 1984, quatre ans de guerre civile et 10'000 morts... Depuis, un pays éclaté entre trois communautés, une économie à genoux, une corruption digne de l'Amérique latine, des écarts de niveau de vie entre riches (mafieux) et le reste de la population qui deviennent abyssaux, un chômage de 50% et, last but not least, aucune perspective d'amélioration en vue...

Des scènes de vie qu'il faut avoir vécues pour sentir à quel point les propos de Géraldine Brooks sonnent juste.

C'est aussi l'impression que j'ai eue en lisant le flashback qui narre la séparation définitive (en 1941) entre Lola (18 ans), sa mère Rashela et Dora sa petite soeur. Suite à une rafle allemande, R. et D. se retrouvent enfermés dans la synagogue de Sarajevo avec des centaines d'autres juifs. Lola parvient à entrer par la fenêtre des toilettes et se faufile discrètement jusque vers sa famille. Elle propose à sa mère d'emmener sa soeur, mais celle-ci refuse en arguant du fait que Lola ne pourra s'enfuir que seule dans la montagne. Une scène déchirante qui m'a fait monter les larmes tant elle semble réelle...

J'ai par contre moins aimé la suite qui se déroule dans des époques antérieures pour lesquels je ne ressens pas d'attirance particulière. Mais mon épouse a adoré. Alors pourquoi pas vous ?
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Le Livre d'Hanna

Un livre magnifique dont le héros est un livre, "un manuscrit hébreu connu sous le nom de la Haggadah de Sarajevo".

Intrigue passionnante au cours de laquelle on se retrouve plongé dans plusieurs histoires.

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Le Livre d'Hanna

curiosité de lecture : Géraldine Brooks - le livre d'Hanna

Un peu de mal a "entrer" dans l'histoire au début... puis de plus en plus passionnant.





La Haggadah de Sarajevo est une enluminure.



Cette Haggadah a suivi les Juifs dans leur exil et durant des générations on a ignoré son existence ;



elle a réapparu à la fin du XXe siècle, lorsqu'un enfant juif de Sarajevo, dont le père venait de mourir, l'a apportée à son école pour la vendre afin de nourrir sa famille.



Conservée au musée de la ville, elle a fait l'objet de soins particuliers de la part des autorités bosniaques durant le siège de Sarajevo.



Très peu de villes dans le monde savent cultiver, comme Sarajevo, une symbiose aussi profonde avec leur population juive.



L’estime est réciproque, et elle se maintient depuis la deuxième moitié du XVIème siècle, quand une partie de la diaspora sépharade expulsée d’Espagne en 1492 s’établit en terre bosniaque.



Pour cette raison, l’évènement culturel le plus significatif de l’année 2002 fut probablement le transfert définitif de la Haggadah dans une salle du Musée de Sarajevo.



C’est aussi la première fois que ce manuscrit d’une valeur incalculable est exposé au grand public.



La Haggadah, écrite et enluminée dans la moitié du XIVème siècle, sans doute à Barcelone, relate la fuite du peuple juif d’Egypte, et elle est lue tous les ans au début de la Pâque juive.



Ce livre, le trésor très précieux de la communauté juive de Sarajevo, a connu nombre de vicissitudes, en commençant par l’aventureux voyage depuis les côtes de Sépharad – l’Espagne - jusqu’à la vallée du Miljacka.



Pendant la seconde guerre mondiale, Sarajevo était occupé par les troupes nazies, et elles exigeaient la remise du manuscrit pour enrichir la collection d’art du Musée de Berlin. La ville faillit perdre la Haggadah à tout jamais.



Seule l’astuce du directeur du Musée de Sarajevo et la collaboration des autorités religieuses musulmanes purent éviter une telle perte.



Le manuscrit resta enterré sous une porte de la mosquée jusqu'à la fin de la guerre.



Depuis lors, la Haggadah est devenue le symbole de l’alliance de la communauté juive avec la ville de Sarajevo et de la solidarité entre sa population juive et sa population musulmane.



Cette valeur symbolique a été confirmée pendant les années du siège de Sarajevo, quand les autorités de la ville furent accusées d’avoir vendu l’œuvre pour acheter des armes.



Le président bosniaque Izetbegovic fut obligé de démentir et de montrer la Haggadah devant les caméras de télévision, en s’exposant à bien des critiques, pour les dommages que le manuscrit risquait d’encourir.



L’installation définitive de la Haggadah dans une salle spéciale du Musée de Sarajevo représente l’engagement sans faille de la communauté juive dans l’esprit de tolérance traditionnel de toute la ville.



Et rien ne pourrait mieux exprimer cette dimension de Sarajevo, que ce manuscrit qui nous raconte la fuite du peuple juif, et qui a été conservé de façon jalouse et miraculeuse par ces mêmes victimes sépharades qui fuyaient devant les anciens fantômes de la haine et de l’intolérance en Europe.



Les mêmes fantômes qui, cinq cents ans plus tard, mettront cruellement la ville à l’épreuve en l’assiégeant. La connaissance historique de la souffrance et de la persécution, incrustée dans la mémoire du peuple juif, est peut-être ce qui paradoxalement représente sa force secrète.



Dans la désolation et le pessimisme qui règnent encore dans les consciences des personnalités les plus engagées dans l’esprit traditionnel de Sarajevo, c’est bien la voix d’une personnalité juive qui exprime avec le plus de conviction la foi et la confiance dans l’avenir.



Il s’agit de David Kamhi, intellectuel, musicien, et membre influent de sa communauté: «Bien plus que pour l’absence évidente de volonté politique pour aller vers le chemin le plus juste, bien plus que pour la crise économique, bien plus que pour les indécisions et l’oubli de la part de la communauté internationale, ce peuple et son esprit continueront de se tenir debout. Une République de Bosnie-Herzégovine unie existera toujours. Sarajevo survivra». -Eloy Santos

source : http://www.babelmed.net/index.php?menu=6&cont=491&lingua=fr





La Haggadah, ou comment raconter la sortie d'Egypte



Extrait du dossier de l'Arche n° 483/Avril 1998



Chaque année, les Juifs du monde entier se rassemblent autour de la table familiale pour manger le repas pascal, boire quatre coupes de vin, et lire un texte nommé Haggadah (pluriel : Haggadot) en souvenir de la sortie d'Egypte où les Hébreux furent réduits en esclavage.



Depuis deux millénaires, le séder (l' ordre, le rituel) de Pessah (la Pâque juive), avec la Haggadah pour fil conducteur, est un des signes principaux de la continuité juive.



La preuve : lorsque des Juifs ont voulu prendre leurs distances díavec la tradition religieuse tout en continuant à revendiquer leur appartenance au judaïsme, ils ont éprouvé le besoin de rédiger une nouvelle version de la Haggadah.



On a connu ainsi, dans des kibboutzim d'Israël, une Haggadah où l'action de grâces du Hallel était remplacée par un hymne à la nature, au socialisme, à Ben Gourion ou à Lénine ; et des mouvements féministes juifs ont publié des Haggadot où le nom de Dieu, conjugué au féminin, était invoqué pour célébrer le combat du "deuxième sexe".



A vrai dire, la Haggadah, par sa structure même, se prête à ce genre de sollicitations.



Son contenu, en effet, a varié au cours des siècles. Des textes síy sont ajoutés, religieux ou profanes.



Et aujourd'hui encore, il n'est pas évident de trouver deux éditions de la Haggadah qui soient strictement identiques au point que, lorsqu'on reçoit, comme c'est l'usage, des invités autour de la table du séder, il est prudent de préparer un nombre suffisant d'exemplaires de la même Haggadah afin que tous puissent suivre le texte sans regarder par-dessus l'épaule du voisin.



Il y a pourtant, si l'on excepte les cas limites évoqués plus haut, un important tronc commun aux diverses versions de la Haggadah.



Ce texte relativement bref (l'édition de base, non illustrée, tient en une trentaine de pages) est articulé autour de quelques temps forts, dont on verra le détail par la suite. Son nom, adapté d'une injonction biblique : "Et tu raconteras (higgadta) à ton fils" (Exode, 13, 8), dit assez bien sa fonction essentielle, qui est de transmettre le récit de la sortie d'Egypte en líaccompagnant des commentaires attribués aux maîtres du Talmud.



Mais l'enseignement, ici, ne prend pas la forme d'un discours linéaire. Au contraire, il est résolument multiforme. La Haggadah est, en fait, une espèce de "collage" mêlant récits historiques et interprétations symboliques, poésie populaire et prose rabbinique, injonctions aux hommes et prières à Dieu tout cela composé à des périodes différentes, majoritairement en hébreu mais pour partie aussi en araméen.



Les passages clairs, accessibles aux enfants et destinés à être lus par eux, voisinent avec des paragraphes dont les experts níont pas cessé de discuter les obscurités. Aussi trouve-t-on des éditions de la Haggadah richement illustrées, ainsi que des versions savantes avec plusieurs niveaux de commentaires.



Vers la fin du moyen âge, le texte de la Haggadah commença à prendre une forme plus ou moins définitive dans la plupart des grandes communautés.



A cette époque également on síaccoutuma à éditer la Haggadah sous forme díun livre distinct, et non plus uniquement dans le cadre du livre de prières.



Entre le XIIIe et le XVe siècle, apparaissent les magnifiques Haggadot illustrées, dont il nous reste quelques exemples tant séfarades (la Haggadah dorée, la Haggadah Kaufmann, la Haggadah de Sarajevo) qu'ashkénazes (la Haggadah aux têtes díoiseaux, la Haggadah de Darmstadt, la Haggadah de Cincinnati).



Le plus célèbre de ces ouvrages est sans doute la Haggadah de Sarajevo.

Il s'agit d'un manuscrit rédigé au XIVe siècle en Espagne, sans doute dans le royaume d'Aragon, et divisé en trois parties selon l'usage espagnol de l'époque : une série de miniatures peintes de couleurs vives représentant des scènes bibliques, le texte de la Haggadah accompagné d'enluminures, et des lectures bibliques et autres destinées à la semaine de Pessah.



Cette Haggadah a suivi les Juifs dans leur exil et durant des générations on a ignoré son existence ; elle a réapparu à la fin du siècle dernier, lorsqu'un enfant juif de Sarajevo, dont le père venait de mourir, l'a apportée à son école pour la vendre afin de nourrir sa famille. Conservée au musée de la ville, elle a fait l'objet de soins particuliers de la part des autorités bosniaques durant le siège de Sarajevo.



Une telle oeuvre díart ne pouvait être commandée que par des personnes particulièrement fortunées.



Mais le développement de l'imprimerie fit entrer la Haggadah dans tous les foyers juifs. Le premier chef-d'oeuvre dans ce domaine est la Haggadah de Prague (1526), dont on trouve aujourd'hui des reproductions en fac-similé qui font apparaître la beauté de ses illustrations (en noir et blanc, évidemment).



Le même texte, mais avec de nouvelles illustrations, se retrouve dans la Haggadah de Mantoue (1560). Celle-ci sert ensuite de modèle aux Haggadot publiées à Venise au début du XVIIe siècle, qui à leur tour inspireront la Haggadah d'Amsterdam (fin du XVIIe siècle).



Des éditions populaires de la Haggadah, généralement copiées sur les éditions de Venise et d'Amsterdam, abonderont par la suite. (…) .

source : http://www.col.fr/arche/hagad483.htm
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Le Livre d'Hanna

Hanna, jeune australienne spécialisée dans la restauration et l'expertise de livres anciens, se voit proposer un travail sur la Haggadah de Sarajevo, magnifique livre qui présente la particularité d’être illustré alors que les manuscrits religieux juifs ne l’étaient pratiquement jamais. De minuscules indices trouvés dans le livre, un fragment d’aile de papillon, une tache de vin, des cristaux de sel, sont autant de prétextes à imaginer l’histoire de ce livre qui a traversé des siècles et des pays pour arriver à Sarajevo et y survivre à la guerre.

Sous forme de longs chapitres qui alternent le présent avec Hanna et le passé avec différents épisodes où le livre entre en scène à Sarajevo en 1940, à Vienne en 1894, puis à Venise et à Tarragone entre autres, l’auteur retrace cinq siècles de persécutions religieuses et d’intolérance : Inquisition, nazis et nationalistes serbes sont ainsi la preuve que la guerre, en particulier pour des prétextes religieux, peut survenir n’importe où, même si parfois c’est inimaginable. Un personnage fait ainsi remarquer qu’à Sarajevo, où les communautés vivaient en bonne entente, où beaucoup d’habitants ne pratiquaient pas leur religion d’origine, où existaient beaucoup de couples mixtes, la guerre n’était pas pensable et pourtant…

L’histoire de ce livre est passionnante pour qui s’est parfois posé la question de savoir entre les mains de qui tel ou tel livre ancien est passé, et pour qui aime les livres tout simplement.

J’ai un peu du mal à parler du style car je l’ai lu en anglais, mais la construction est tout à fait fascinante, car elle remonte le temps en arrière en donnant la parole à différents protagonistes qui ont possédé et souvent protégé ce livre. J’aurais peut-être préféré que les choses soient un peu moins explicites parfois, et laissent un peu plus de place à l’imagination du lecteur. La partie contemporaine, avec Hanna, m’a un peu moins intéressée, mais elle permet une respiration dans la lecture et réserve des surprises au bout de quelques chapitres. Il est difficile de toute façon dans un tel livre de provoquer un intérêt constant chez le lecteur qui a affaire à de nouveaux personnages presque à chaque chapitre et donc s’attache plus ou moins à l’un ou à l’autre. J’ai eu pour ma part un petit faible pour le personnage du jeune illustrateur de cette merveille bibliophile qui existe d’ailleurs et est réellement conservée au Musée de Sarajevo.


Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Le Livre d'Hanna

Une belle histoire d'un livre de foi juif : la Haggada de Sarajevo. Ses sauvetages par des gens de fois et de culture différentes à des époques où les juifs étaient chassés, tués...

Joli roman, mais je ne reste en quelque sorte sur ma faim.
Lien : http://mcchipie.over-blog.co..
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Le Livre d'Hanna

Hanna Heath, conservatrice de manuscrits rares et anciens, se voit confier un livre précieux : une Haggadah magnifiquement illustrée d'enluminures et retrouvée dans les ruines de Sarajevo.



Elle va enquêter sur l'histoire de cet ouvrage et sur les personnes qui l'ont approché et protégé des nombreux périls qui le menaçaient.



Ce roman passionnant, à l'écriture enlevée, nous captive au point de nous faire mener, conjointement à l'héroïne, une même quête.
Lien : http://soeursdouees.canalblo..
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Le Livre d'Hanna

PEOPLE OF THE BOOK

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Le Livre d'Hanna

En ce qui me concerne, j'ai trouvé la quête menée par l'héroïne longue et fastidieuse.

Est ce le contexte qui a fait que je me suis quelque peu ennuyée, et, que par moment, je décrochais complétement avant de reprendre difficilement le fils de l'intrigue, c'est bien possible.

Dommage car le sujet était prometteur, et, ne pouvait que m'interressée vu que le héros est un livre, et, plus particuliérement un manuscrit hébreu (le haggada de Sarajevo) qui, si j'ai bien compris a réellement existé.
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Le Livre d'Hanna

J'ai bien apprécié ce roman.

Tout d'abord sur le thème de l'objet sacré, qui se perpétue au travers des siècles et de la trame du livre

Mais aussi une écriture efficace qui amène le lecteur dans différentes époques sans le brusquer.



L'histoire personnelle (notamment ses origines) de l'héroïne (restauratrice de livre ancien) m'a laissé plutôt perplexe...



Un bon roman sur le thème de l'écriture et de la traversée des écrits au fil des siècles
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Le Livre d'Hanna

lu dans la version originale en anglais
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Le Livre d'Hanna

Voici un roman comme je les aime : un délicat mélange d'Histoire et d'histoire. Pendant quelques centaines de pages, on remonte le temps à la suite de ce livre vieux de plus de 500 ans, au travers du travail d'analyse et de conservation réalisé au XXIème siècle, on part à la rencontre des différentes personnes qui l'ont eu en main dans des moments tragiques, jusqu'à la naissance des premières pages.

C'est magnifiquement documenté, et ce fut pour moi l'occasion de découvrir de nombreux sujets que j'ignorais, à commencer par la liturgie hébraïque et différentes périodes de l'Histoire des religions en Europe.

Étrangement, ce texte fait écho à tout ce qu'on peut entendre autour de la montée de l'antisémitisme ces dernières années... En fait, je ne suis pas convaincue par cette montée, j'ai plutôt maintenant l'impression que le Monde est globalement anti-sémitique et que ce "sentiment" a été tu ou caché pendant quelques dizaines d'années, mais que finalement tout revient comme avant. Malheureusement l'Histoire est un éternel recommencement.... et c'est bien ce que raconte ce roman.
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Le Livre d'Hanna

C’est romanesque à souhait et je me suis suffisamment bien identifiée à l’héroïne dès le départ pour aimer la retrouver après les plongées dans le passé qui m’ont également envoûtée tant l’imagination de la romancière fait des merveilles en s’appuyant sur des recherches et des détails historiques, d’une grande précision

C’est ainsi que je me suis sentie menacée tour à tour par les nazis en 1940, la censure vénitienne et ses autodafés en 1609, la cruelle inquisition, à Taragonne, en 1492, au moment de l’expulsion des juifs espagnols pour revenir en Australie et à Sarajevo avec les problèmes de ce début de siècle.

C’est une sorte d’odyssée autour d’une œuvre d’art qui est avant tout un objet sacré et c’est très habilement mené. J'ai été embarquée dans cette histoire de la première à la dernière page avec un énorme plaisir et un grand intérêt pour les évocations historiques d’un grand réalisme.

C’est un de ces grands romans plein de souffle et de vues généreuses, comme je les aime. On y parle de tout avec beaucoup de rythme et une grande ampleur de vue. La lectrice en moi aime quand l’auteur sait lui tenir fermement la bride pour le mener où il veut, même très loin, au gré de sa fantaisie à lui, l’artiste.

C'est aussi un livre plein d'humanité, une leçon de tolérance et d'humilité par une romancière dont c'est le 3ème roman.


Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Le Livre d'Hanna

Ce livre est un hommage à tout ce que l'on ne saura jamais malgré la science, les recherches historiques et les analyses. Toutes ses vies simples et anonymes qui inscrivent leur empreinte pour participer à l'histoire et qui, malgré tout, resteront dans l'oubli.



Le livre d'Hanna nous rappelle que l'Histoire est simplement et avant tout faite de Vie.



Un beau cadeau !
Lien : http://les-mots-sillons.fr
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Le Livre d'Hanna

Un bon moment mais j'aurais aimer que l'intrigue soit plus développer et moi de description sur le conflit israelo-palestiniens.

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Le Livre d'Hanna

De mon "premier" Geraldine Brooks, je retiendrai surtout le courage et le dévouement doublé d'acharnement de certains hommes et femmes qui un jour ont décidé de risquer leur vie pour protéger l'héritage de leur religion et leur histoire sacrée.



Le rythme est soutenu et le travail de recherche est époustouflant de justesse. La trame qui alterne les périodes et les personnages est tissée dans un décor vivant, toujours en mouvement.

Les descriptions d'anciennes techniques utilisées par les artisans, relieurs et conservateurs sont toujours passionnantes et attisent la soif d'apprendre, de comprendre.



Le taux d'humidité est parfaitement maîtrisé, la lumière et la température juste parfaites et Geraldine Brooks une conservatrice qui brode sur du vélin.





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