Mention d'Anymis, par le Portail de l'auto-édition
Selon moi, chaque personne possède trois visages : le premier, c’est celui qu’elle montre aux inconnus. Le second, celui qu’elle dévoile à ses amis proches, sa famille et à l’être venu sur Terre pour l’accompagner jusqu’à la fin de sa vie. Et le dernier… c’est le plus sombre. Celui qu’elle ne montre à personne, et qui cache le plus de dangers. Et je connais quelqu’un qui se trouve dans ce cas…
Ce sont les ténèbres qui doivent s'évanouir devant la lumière et non la lumière qui doit céder aux ténèbres.
Quinze minutes
La rue, menant au plus grand cinéma du pays, était noire de monde. Parmi la foule qui se bousculait, des journalistes tentaient de se frayer un chemin pour ne rater aucune miette du spectacle. Parfois même en usant de la force pour pouvoir passer.
Il arriva devant l’établissement en même temps que les premiers élèves aussi matinaux que lui. Ceux qui le reconnurent lui adressèrent un sourire ou un signe de la main pour le saluer, tandis que Thomas avançait la tête haute, fier comme un coq, et dégageant toujours cette assurance qui les intimidait. Personne n’osait venir le voir pour lui parler, ayant conscience que si quelqu’un l’embêtait, il ne se priverait pas pour l’humilier par la suite.
Chaque sourire dissimule une souffrance,
Chaque acte a des conséquences.
Réfléchir avant d’agir, observer avant de juger.
Pour réussir à être en accord avec vous-même et ceux qui vous entourent... Ouvrez votre cœur.
Le destin aura plus d'un tour dans son sac pour nous tendre de mauvais coups, mais il y aura toujours de bonnes personnes qui déjoueront les plans du mal. Partout, où que nous soyons. Malgré un passé difficile, rien n’empêche de trouver quelqu’un qui nous comprenne et nous accepte tel que nous sommes, à notre juste valeur. Être et rester soi-même est le plus important.
Elle avait réellement cru qu’elle y passerait, mais la mort ne voulait pas encore lui ouvrir ses bras. Ou plutôt, Manu faisait tout pour ne pas la laisser partir. Les larmes lui montèrent aux yeux. Dans un élan d’affection profond et sincère, elle le tira vers elle et le serra dans ses bras.
La relation entre un dragon et un dragonnier fonctionnait un peu comme les relations humaines. Chacune évoluait en fonction du lien qu’elles entretenaient, mais également des expériences qu’elles vivaient.
L’amour, l’amour, l’amour… Il causait des ravages. Mais la mort, bien plus forte, les attendait, bras ouverts. Elle était là, bien présente, à les guetter jour et nuit.