Anne-Sophie Silvestre

De son lit, il a une fenêtre sur un petit espace de monde,

de sa fenêtre, le regard porté vers un peu d'horizon.

La gare d'Austerlitz, en face de l'hôpital, lui suggère de porter ses pensées et ses espoirs plus loin encore.

Se rappelle à sa mémoire une découverte extraordinaire, une sortie scolaire fabuleuse.

Dans une grotte, accessible par deux boyaux secrets, un mur peuplé d'Aurochs, de tons ocres et de mammouths bruns raconte une histoire lointaine.

Son histoire, à lui, Georges, sera peut-être brève.

Fichue leucémie !

A 15 ans, on a toute la vie devant soi.

La fameuse grotte, aujourd'hui, est fermée, ses accès condamnés.

Aussi injustement condamné que lui.

George décide de faire une dernière escapade avant que la maladie ne le saisisse définitivement.

Prenant les voies de la gare d'Austerlitz en fugueur, Georges souhaite vérifier que les peintures qui l'ont tant fait rêver sont toujours à leur place et que leur magie opère toujours.



: « Un billet pour la vie s'il vous plaît ». Ce petit sous-titre complémentaire résume assez bien l'humeur et le ton de ce roman court. Pour en humer toute l'essence avec ses sens, il est conseillé de le réserver à une lecture en milieu calme et les images vous viennent avec douceur, l'émotion s'installe.

Lu en diagonal, on risque de passer à côté de l'atmosphère onirique inspiré par la fièvre et le rêve surréaliste de George.

La scène a presque quelque chose de sacré. La création émerge à petites touches de peinture, l'artiste de l'époque paléolithique apparaît à Georges à l'endroit même où le miracle artistique a survécu à l'action du temps.

Georges est un personnage bien entouré, la maladie l'enferme dans une réalité subjective qui changera avec la force de vie et le courage dont il s'anime, ceux-là même qui porteront les jambes du personnage et ses pensées vers un dernier plaisir, un plaisir salvateur.

Anne Sophie Silvestre, auteure de Eulalie de Potimaron et du Chevalier d'Eon, peut aussi parler de choses graves, et mettre son expérience de médecin au service de l'écriture pour parler de la maladie avec délicatesse, sensibilité, sans pathos. Les rêves et les petits bonheurs sont salutaires et vitaux. On ne gâche rien en révélant que la fin est heureuse. De belles rencontres, de la chaleur, des amis, une famille, du bonheur, de l'espoir, voici ce qui vous attend entre ses pages.

Le mystère reste entier.

La naine Casi Nada, proche de la Princesse Marie-Louise, est enterrée ici, à Madrid et depuis les rumeurs vont bon train.

On parle de marques de morsures sur son cou et même d'une marque de pieu à l'endroit du cœur.

Ce pourrait-il qu'elle fut la victime d'un vampire ?

Toujours est-il que l'interdiction est formelle, l'ordre est royal, chacun ne doit en aucun cas faire allusion à ces histoires de vampires qui pourraient enflammer les esprits du peuple, ruiner la liesse du mariage imminent entre Marie Louise, nièce du roi de France Louis XIV, et Charles II, roi d'Espagne. sous peine de fortes punitions.

Eulalie de Potimaron fait partie de l'escorte royale qui accompagne Marie-Louise et s’entraîne auprès de l'équipe équestre qui offrira une fête spectaculaire pour l'occasion.

Les mouvements et les passages sont répétées consciencieusement, tout doit être parfait. Mme de Terranova conduit l'équipe équestre française.

Eulalie a hâte de retrouver Philippe, le frère de Marie-Louise et amoureux secret Leurs sentiments n'ont pas encore été ébranlé par le protocole et le mariage forcé de Marie-Louise. Ils se rejoignent dès qu'ils le peuvent quand vient le soir, se gardant de tout regards et contacts jugés inappropriés le jour qui pourraient ruiner leurs réputation et celle du Roi de France.

Les deux amants continuent de se questionner quand à la mort mystérieuse de Casi Nada et fomente d'aller faire un tour au cimetière afin de confirmer ou infirmer ces rumeurs, rendre justice à leur amie dans la discrétion. Un meurtrier court toujours.

Les rumeurs n'ont pas encore prise sur le grand événement que cache le petit ventre de Marie-Louise, la jeune femme est protégée de tout stress et Eulalie se montre plus protectrice que jamais.

Tandis que le peuple madrilène se réjouit de l’événement qui lui est offert, tandis que Charles II n'a d'yeux que pour Marie-Louise, tandis que Louis le Dauphin de France n'a pas oublié Marie-Louise,

Mme Terranova tombe à son tour malade comme Casi Nada et le tombeau de la naine révèle des choses qui mettront plus d'une personne en danger. Et la Sainte Inquisition est déjà au courant.

Rien ne doit ternir la joie et blesser d'avantage Marie-Louise, Eulalie en fait le serment.

« Tripes et Viscères de Satan ! ». Hum ! Pardonnez Eulalie !







Gabrielle-Evangeline-Eulalie n'est plus une jeune adolescente, on le découvre dès les premiers chapitres pour qui aurait peut-être laissé ces aventures un temps. La jeune fille est à présent une femme, les années ont passé depuis et c'est avec plaisir que l'on reprend le fil des amours de Eulalie et du neveu du Roi de France, Philippe, et de ceux tout aussi secret de sa bonne amie Marie-Louise, nièce du Roi et de Louis son cousin. L'étiquette de la Cour et les décisions politiques restent toujours aussi contrariantes et c'est avec courage que Marie-Louise se retrouve à Madrid, mariée à CharlesII. Elle goûte la première au sacrifice et accepte, ses vrais émotions de côté, pour le « bien commun ». La jeune femme n'en sera pas à sa seule épreuve de courage, les lecteurs le constateront rapidement.

De multiples événements viennent corser les aventures d'Eulalie, plus pugnace et prudente que jamais. La jolie provinciale « Dona Eulalia », toujours amoureuse des chevaux, des petits lapins et jurant comme un charretier, continue de mener les enquêtes qui pourraient nuire à Marie-Louise et à la Cour de France, comme elle le faisait du temps de son appartenance au groupe de défense secret des bretteurs au service du jeune Louis.

L'Alcazar, le Buen Retiro, la Plaza Major et autres beautés espagnoles madrilènes nous éloignent un temps des dangers qui planent et nous transportent au rythme des trots des défilés, de quoi profiter tranquillement des descriptions que nous offre Anne-Sophie Silvestre. Décors somptueux, mets succulents, jolies chorégraphies équestres, rien n'est laissé de côté pour nous faire rêver un peu, c'est un vrai plaisir.

« Quels sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? ». Des personnages malveillants et opportunistes sont toujours à l'affût des moindres scandales en vue de se placer, l'espagnole Mme de Los Balbazu dont le mari est au service de Charles II en tête. Les faiblesses de Marie-Louise pourraient lui coûter sa couronne et la plonger dans la disgrâce si elle ne prend pas garde.

L'enquête sur l'existence du Vampiro est une véritable boîte de Pandore d'où sort des révélations inquiétantes et divers. L'examen du cœur de Casi Nada par Eulalie et Philippe mettra en évidence un grand danger qui plane sur le médecin le Cordouan, prêt à faire avancer la connaissance et la science d'une façon jugée peu catholique. L'inquisition est déjà passée par là et le bûcher se prépare peut-être. Et un meurtrier court donc toujours autour de Marie-Louise et joue sur la superstition afin de conduire son plan. Eulalie trouvera une oreille et une personne de confiance en la personne du Padre Estéban, son confesseur, elle pourra également compter sur lui dans cette période trouble et agitée pour agir pour le bien.

La fin du tome est émouvante, Eulalie aussi goûtera au prix du sacrifice.

Mais à la clé, des retrouvailles chaleureuses et une surprise de taille.

Eulalie devra être au service de qui ???

Histoire, voyages, amours, humour et amitiés, que demander de plus pour une bonne lecture ?

Te Quiero, Espana !

Atalante est de retour !

Devant elle se tient une nouvelle guerrière adoptée par la déesse Artémis.

Ianée n'est pas n'importe quelle jeune fille. Elle est la dernière enfant de la reine des Amazones et à présent, la jeune fille de sept ans est digne de grossir les rangs de la déesse de la Lune et de la chasse. Pourtant, les sœurs de Ianée la rappelleront d'urgence, la guerre a éclaté en Anatolie, non loin de Sinope, là où une moitié d'entre elles se sont établies.

Ce n'est pas leur guerre mais celle des hommes. Les grecs ont déclaré la guerre à la ville de Troie et d'illustres héros ont renforcé les rangs pour porter la victoire et abattre l'ennemi.

Les amazones de Sinope ont promis assistance au Roi Priam et les troyens comme ces derniers l'ont fait par le passé.

Toutefois, Cassandre, la fille du roi Priam, a eu une révélation divine.

Troie succombera sous les glaives, dévorée par la colère, les flammes de l'orgueil et de la vengeance. Malheureusement pour elle, Cassandre est condamnée à ce que quiconque ne croit en ses prédictions.

Atalante la coureuse fille de louve et demi-déesse escorte sa nouvelle « petite sœur » vers sa mère Penthésilée et tentera de préserver les amazones du sinistre destin qui pourrait les atteindre. La chasseresse fera de son excursion en Asie Mineure la mission de protéger la jeune amazone Ianée de la folie des hommes.



: Voici la suite des aventures de la fougueuse Atalante, aussi vive que le vent, aussi gracieusement insaisissable qu'une biche aux abois.

Le personnage sera, tout en y prenant sa part, plutôt « spectatrice » du désastre provoqué, en réalité, par l'orgueil et la légèreté des Dieux de l'Olympe eux-mêmes.

Rappelez-vous du concours de beauté des trois déesses consacré par une pomme d'or !

Ce tome nous raconte la suite, du moins un angle de vue.

Atalante a vent de ce qui ce passe et se retrouve malgré elle dans l'obligation de s'y engouffrer, dans le souci de se tenir aux côté de la jeune Ioné.

La duperie d'Aphrodite générera une des plus grandes batailles des légendes grecques et une de ses plus grandes tragédies aussi.

Ce tome se trouve plus concentré sur le comportement des maîtres de guerre, Achille, Hector, Priam, Patrocle, sur l'honneur continuellement bafoué des deux camps, qui livrent une lutte sans merci et jouent littéralement de la loi du talion, comptant alors hélas les pertes humaines lourdement.

Les sentiments y sont très forts à divers niveaux.

Les légendes évoquées peuvent être trouvées facilement dans d'autres ouvrages. Nous pouvons suggérer d'ailleurs aux lecteurs de plonger dans chacune de ses légendes au préalable afin de profiter agréablement et confortablement de la verve de l'auteure Anne-Sophie Silvestre qui sait raconter les histoires et ne boude pas son plaisir.

Les amateurs de Mythologie Grecque, férus des histoires de Päris et Hélène de Troie, de Achille et de son talon, du coup de foudre mort dans l’œuf de Achille et de Penthésilée, n'auront aucun problème à suivre le fil de l'aventure.

Oui, les femmes prennent donc part à L’Iliade conté par le célèbre poète Homère, sous les atours cuirassés des amazones, bien moins impitoyables que dans les légendes et bien plus chaleureuses et solidaires par le lien des filles d'Artémis.

Anne-Sophie Silvestre conserve l'ampleur et la fougue de la bataille, digne d'un « 300 » de Zack Snyder, en expurgeant savamment l'ensemble de sa testostérone de clash et de fracas trop violents. Le propos est bien plus noble que cela.

Les amazones n'ont, comme ses guerriers grecs et troyens, elles-mêmes qu'une parole et portent l'honneur également au plus haut, elles courent donc à une perte possible, fortes de tenir la promesse faite à leurs alliés. La notion de bravoure est porté à son excellence.

Le volume de poche se lie d'une traite ! Bon voyage !

Prélassée dans un bassin chaud, apaisée d'un long voyage en bateau, l'Argo, la jeune adolescente de quinze ans se laisse choyée, dorlotée comme du temps de son enfance, sous les doigts maternelles des femmes du Hammam.

Dans ce lieu de repos de l'île de Marmara, les vieilles femmes s'activent autour de la belle, faisant oublier le corps meurtri par l'effort, disparaître les ampoules et gerçures des doigts fins qui agrippaient avec force les rames au côté des marins.

Aucune d"elles ne pourraient soupçonner que la chevelure qu'elles démêlent délicatement avec des crèmes parfumées fut brossée quotidiennement jadis par des nymphes des bois.

Laquelle de ces veilles grands-mères envisageraient de laisser leurs filles courir les bois et affronter le terrible sanglier de Calydon avec un arc et des flèches.

Mais cette enfant là, est protégée des dieux.

La nourrissant de mets au délicieux goût d'orange et de rose, elles l'aident à se revêtir, lasser ses sandales. La jeune fille les remercie comme une bonne fille et s'en retourne embarquer auprès des plus grands héros que leur monde est connu.

Gracieuse, insaisissable, rapide et jolie comme une biche, Atalante part à l'aventure.

Redoutable, précise et vive au combat, la filleule de la déesse de la lune Artémis fait cap vers l'une des missions les plus périlleuses qui soit, la quête de la précieuse Toison d'or.







: Revoici la chasseresse Atalante !

Ses aventures contées auparavant par Anne Sophie Silvestre sous quatre tomes de poche en 2002, puis sous un recueil pour l'ensemble en 2007, font peau neuve et Atalante nous revient, aussi fraîche et jeune qu'une nymphe des bois sous deux tomes de poche pour les quatre.

Youpi ! Les amateurs de Mythologie grecque se régaleront, les amateurs de Percy Jackson de Riordan devront compter sur ce personnage intrépide de toute beauté qui fut, rappelons le, la seule femme participant à la célèbre quête de la Toison d'or de Jason, aux côtés d'Orphée et les jumeaux Castor et Pollux.

Dans cette version, point d'Héraklès ni d'Ulysse mais rassurez-vous, d'autres récits vous les rendront. La logique, la ruse, l'intelligence sont réservées au personnage de Jason, cousin par alliance d'Atalante, qui fait ses premières armes et devra relever son premier grand défi, reprendre le trône royal d'Iolchos ravi par son oncle jaloux Pélias.

Après nous avoir révélé les origines particulières de la jeune héroïne, l'auteure la place comme spectatrice et actrice de ce projet.

L'auteure choisie de nous présenter les fameux héros argonautes plus humains que dans les légendes pour mettre à l'honneur l'incroyable effort, le courage, la pugnacité de l'équipage, rendre hommage aux marins de tous temps par ailleurs, tant l'épreuve des expéditions était périlleuse et longue.

D'ailleurs, nous nous amusons d'y voir un duo de jumeaux braves mais un peu balourds. Nous devinons par leur remarque sur les amazones que ces deux costauds de Castor et Pollux, tout héros légendaires qu'ils sont par leurs exploits, n'y entendent pas grand chose aux légendes, au monde extérieur et aux femmes.

Orphée se montre un piètre et maladroit marin, mais son talent de joueur de lyre est toutefois reconnu pour le maintien du moral de l'équipage. La définition du héros, ici, avec humour, est toute relative, Jason le reconnaît lui-même. Ce n'est pas un modèle de valeurs mais celui qui est reconnu pour son fait héroïque.

Atalante sera reconnue pour ses exploits passées et aura amplement sa place parmi ses gaillards sympathiques.

Des légendes différentes racontent son histoire, la Béotienne la dit nourrie par une Ourse puis élevée par des chasseurs, l'Arcadienne la laisse fille de roi, indomptable et qui défie les princes à la course pour ne pas se marier. Nous retrouvons de cette envie de liberté avec le personnage de Médée, vouée à être l'épouse de Jason, et pour qui la fin justifiera les moyens, vous le devinerez !

L'Atalante d'Anne-Sophie Silvestre est plutôt tournée vers l'avenir, les aventures, malgré le tragique choix de son père naturel. Elle n'a manqué de rien, ni d'amour ni d'éducation auprès de la louve et du cercle d'Artémis. Avec l'aval de sa marraine, elle se lance à la découverte du monde auquel elle appartient, ambassadrice de la déesse de la lune qui accorde volontiers son aide à ceux qui la lui demande. Un signe de paix entre les humains et les dieux, ces derniers se montrant bien moins égoïstes et manipulateurs que dans les traditionnels récits.

Anne Sophie aime les héroïnes qui répondent à l'appel de la nature, courageuses et fougueuses. Mme Silvestre loue la mer et ses mystères, jouant sur la narration en carnet de bord pour l'expédition.

L'aventure et la légende vous tendent les bras, filles et garçons, nous le précisons.

Si Percy Jackson a su réconcilier les deux sexes, il en sera de même avec les aventures d'Atalante, fille de louve et de la lune ! Bonne lecture !

C'est une lecture agréable et rapide. Je trouve qu'il y a tout de même des idées présentes sur la République, sur l'esclavage et la décolonisation. Je craignais que le roman prenne une couleur rose bonbon mais finalement ce n'est qu'à la fin que le lecteur sentimental trouvera satisfaction !
Lien : http://vivelesbetises2.canal..

Passionnée par la vie de Marie-Antoinette, j'avais hâte de la découvrir, "croquer" sous la plume d'Anne-Sophie Silvestre et cette lecture fut un régal, digne d'un délicieux macaron rose, dont, paraît-il, Marie-Antoinette raffolait.



La future Dauphine est présentée comme une petite fille vive, pleine de malice qui ne peut que susciter l'attachement du lecteur malgré ses petits défauts. Cela change de l'image d'une Marie-Antoinette coquette et idiote comme on le retrouve parfois dans certains livres! Une très belle relation d'amitié se crée entre deux personnes que tout oppose: le rang, la fortune et le caractère car en effet, rien ne disposait le brave et studieux Vermond à devenir le précepteur puis le confident de la future Dauphine!



Au-delà de cette amitié, l'auteur peint avec talent les rouages du monde de l'aristocratie qui se révèle un vrai panier de crabes! Vermond se voit donc obligé, malgré son amitié pour "Antoinette" de rendre compte du moindre de ses faits et gestes à la très sévère impératrice d'Autriche. Le monde de la Cour de Versailles apparaît d'emblée comme un monde fait de contraintes et d'hypocrises. Les courtisans sont présentés comme des êtres cherchant sans cesse la faveur du roi qui lui, devenu mélancolique, ne vit plus que pour les beaux yeux de la scandaleuse Du Barry.



A travers le portrait de l'espiègle Antoinette se dessine petit à petit, au fil des pages, celui, plus tragique de la reine de France mal-aimée, une reine ivre de liberté, malicieuse mais qui se retrouvera écrasée par le poids de l'étiquette et d'un rôle non choisi. Ce roman est une esquisse malicieuse et tendre d'une reine encore trop injustement décriée...



Une lecture que je vous recommande si comme moi, vous avez aimé les aventures d'Eulalie et que vous désirez, comme l'abbé Vermond, devenir ami avec la petite Antoinette.

Attention: Les fans de Versailles vont adorer!!!!!!!!!!!!!



Eulalie de potimarron a grandi dans sa campagne chérie. Son père, qui lui enseignait l'escrime et l’équitation était peu attaché au règles. mais toute cette tranquillité va changer.............



Un roman passionnant du début à la fin car l’héroïne ne manque pas de curiosité. Elle va se fourrer dans les affaires des gens importants et............

.....C'est super!!!!!!!

:)

À Saint Maur en Poche, Anne-Sophie Silvestre m'a fait forte impression. Avec son visage avenant et sa voix de professeur indulgent, elle m'a tout de suite donné l'envie de me jeter dans ses fresques historiques "Jeunesse". En grande fan du thème, j'ai pensé : "Une épopée adolescente entre héros grecs? Ok, je signe."

Loin des récentes aventures de Percy Jackson et ses comparses, où fantastique et contemporanéité se mélangent, sans vraiment respecter la véracité des mythes empruntés, on reste ici bien plus près des faits mythologiques tels que nous les connaissons, bien que les origines d'Atalante et les conditions de reprises du trône d'Iolchos par Jason aient été quelque peu réinterprétées pour les délicates oreilles des lecteurs de moins de 15 ans. Ah, la mythologie et ses histoires de famille glauques!!!

Nous suivons donc les aventures d'Atalante, de son abandon, bébé, au sommet du mont Parthénion, jusqu'à son adolescence en Arcadie, auprès des Nymphes et de sa mère adoptive la déesse Artémis.

Jeune fille vive et intrépide, imbattable à la course, et forte de ses exploits dans la forêt de Calydon, elle est rapidement choisie par Chiron pour être la compagne de voyage de Jason. Ensemble, ils apprendront la mer et ses secrets, et noueront d'étroits liens d'amitiés qui, quelques temps plus tard, les entraîneront par delà la mer Noire et les Détroits dont personne ne revient, à la recherche de la Toison d'Or.

Une nouvelle version de la quête des Argonautes, pendant laquelle on ne s'ennuie pas un seul instant. La frustration de la dernière page (celle où vous vous rendez-compte que oui vous avez terminé et que non, vous n'avez pas acheté d'avance les tomes suivants) est juste insurmontable.

Je pourrais vous dire que le niveau de langue employé par l'auteure, me paraît peut-être un peu difficile à appréhender par certains enfants, mais je ne le ferai pas. Parce qu'il y'en a marre de ces gosses de plus en plus analphabètes, à qui il faut tout prémâcher et qui n'ont aucune imagination. Lire, c'est aussi apprendre. Apprendre l'Histoire, apprendre l'orthographe, la grammaire, la syntaxe, apprendre à ne pas se buter sur un mot que l'on ne comprend pas mais plutôt essayer de saisir le sens de la phrase dans sa globalité. Cessons de gâgâtiser les livres Jeunesse!

Petit coup de sang, excusez-moi, mais j'aime les romans bien écrit, et celui-ci en est un, donc non je ne le déconseillerai pas aux enfants les plus en difficulté avec la langue française, parce que j'estime que c'est en lisant que l'on progresse, et que l'on acquiert un beau vocabulaire.

Achetez-le, lisez-le à vos enfants s'il le faut, mais faites les rêver un peu. Qu'ils prennent le large avec Jason et Atalante, cet été, tiens! Ça leur fera du bien.
Lien : http://www.sakalivres.com/20..

Georges a 15 ans et est atteint de la LAL, c'est pour ça qu'il vit dans le service pédiatrie de l'hôpital Salpêtrière, au dessus de la gare d'Austerlitz.

Les annonces invitent Georges au voyage, jusqu'au jour où las de tous ses traitements et ayant envie de voir la fameuse grotte dont Jean-Charles (qui fait les annonces à la gare) lui a parlé, il part...



Un très joli roman "initiatique" et positif, sur la maladie, l'espoir, la beauté, l'amitié.

Facile à lire, un peu trop court peut-être...

Voici une série de littérature jeunesse fort sympathique, avec une héroïne qui ne l’est pas moins.

Eulalie de Potimaron a la chance inouïe, selon sa tante, d’être promue fille d’honneur de la nièce du roi. Si sa tante Annie a pensé à l’avenir de sa seule et unique nièce, Eulalie aurait préféré, telle Enola Holmes, être gentiment oubliée dans sa campagne – mais elle a un père et une tante aimants, et une jeune fille, destinée à devenir un jour comtesse ou marquise, se doit de parfaire son éducation.

Naïve, innocente ? Oui, Eulalie l’est dans le sens où elle n’est pas au fait des usages de la cours. Elle apprend pourtant très vite, et trouve moyen de les contourner ou de s’en accommoder. Elle mesure non la chance qu’elle a d’occuper ce poste, mais celle d’appartenir à une famille qui n’est pas dans le besoin et qui lui a laissé beaucoup de liberté. Beaucoup trop, diront certains, ce qui lui permet de nouer des amitiés étonnantes et de se retrouver dans des situations périlleuses, matinées de fantastique.

Les aventures d’Eulalie de Potimaron sont aussi originales que leur titre.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..

« Joséphine est orpheline ! Joséphine est orpheline ! », pourraient persifler sur sa tête ces péronnelles du Couvent Sainte-Philomène.

Mélanie, son amie, leur en ferait bien voir des vertes et des pas mûres à ces vipères à la solde des nouveaux héritiers royaux!

Honte et déshonneur.

Seuls les murs de l'internat et une amie fidèle peuvent encore protéger la jeune adolescente de la cruauté d'un ordre qui tant à survivre à l'oubli, à survivre au temps, à retarder l'émancipation qui fleurit les esprits.

Prudence ! La famille des Bourbons auront la dent dure avec ceux et celles qui leur rappelleront leur récente déconvenue.

Honte et déshonneur.

Vous rendez-vous compte? Ces monarques se sauvant aux premières rumeurs, fuyant comme des lièvres devant le retour de l'empereur Napoléon qui quitte l'île d'Elbe, fusil en bandoulière.

Antoine de Lavalette Père était le ministre des grandes Postes, recommandé par l'empereur lui-même. La jeune Joséphine, 12 ans, fut d'ailleurs baptisée du nom de sa première épouse, l'impératrice De Beauharnais, sa marraine.

Louis XVIII et sa nièce, la fille de l'autrichienne, Marie-Antoinette, n'attendront pas que les railleries claironnent de Paris jusqu'à Versailles, je vous le dis. L'entourage des régents exigeront des têtes qui tombent. Un juste rappel sans doute au peuple français.

Le très respecté Lavalette est incarcéré sous le secret comme ses camarades Ney et Labédoyène qui finiront sous l’échafaud.

Pauvre Joséphine ! Courageuse Joséphine ! Elle sert les poings et essuie ses larmes de la dentelle de ses manches longues.

Honte et honneur défendu.

Le petit Titouan à peine confié en nourrice et en sécurité, l'épouse d'Antoine de Lavalette réclame sa grâce, Madame la fuit. Elle a promis puis s'est parjurée, poussée par sa cour.

Honte et honneur bafoué

Prenez-garde à une mère en colère, à une femme amoureuse, Messieurs les Royalistes !

Reprenez espoir, brave Antoine car votre sage Émilie fomente l'impossible.

L'évasion.

Honneur et fierté.

Joséphine prenant part au projet, l'adolescente n'aura connu pareille leçon de courage.





: Inutile de présenter Anne-Sophie Silvestre à présent.

Rappelez-vous « Le chevalier d'Eon », « Eulalie de Potimaron », l'adaptation du mythe d' « Atalante »...

Des personnages forts et sensibles, intrépides et amoureux, des hommes et des femmes qui n'hésitent pas à jouer sur les apparences, les confondre pour mieux établir une part d'égalité entre chaque sexe dans les possibles.

Ces courageux personnages se montrent toujours à la hauteur de la tâche. Ceci permettant par ailleurs également de sensibiliser un plus large public.

Le plaisir des grandes époques historiques reste toujours le terrain de jeu favori de l’auteure, nous le remarquons de façon évidente. Un vrai dada ! « Joséphine de Lavalette » nous mène sous la période étrange de la « Restauration » de la Monarchie.

Sans doute certains jeunes lecteurs peu éclairés sur cette période, moins populaire en littérature jeunesse, s'étonneront de cette étrange passation de pouvoir à répétition. Le récit raconte aussi une période d'un pays livré à lui-même, sans dirigeants ni armée.

Pour résumer, bien après la Révolution, les Prussiens chassent l'Empire de Napoléon en place et rendent le pouvoir à la famille de l'ancien roi guillotiné, Louis XVI.

Nous remarquons un réel décalage entre les nouvelles mentalités des habitants et le pouvoir qui se partage le trône, ceci décrit par l'auteure. La France a évolué et aspirerait à prendre part aux décisions de l’État sans dépendre d'une royauté ni d'un empire.

« Yes we can! », pour ne pas le dire plus clairement.

Après avoir goûté aux joies de l'internat, de l'apprentissage des Mathématiques (et oui!), réservé à la gente masculine, du haut de ses douze ans, Joséphine raconte de quelles manières sa famille va se trouver séparée par des troubles politiques qui divisent le pays, troublent les esprits et les convictions, poussent même à la délation pour le bien commun.

Une drôle d'époque où va s'établir dans cette histoire un véritable élan de solidarité humain.

Antoine de Lavalette, incarcéré d'être un proche de Bonaparte, pourra se nourrir de toute la reconnaissance et l'estime que lui portent les gens qui lui sont redevables du système des Postes très organisés, qui permit en outre à quelques combattants sur le terrain de recevoir des nouvelles de leur famille. Un vrai baume au cœur.

L'importance des Postes ne nous semble pas aussi révolutionnaire bien que vitale aujourd'hui et pourtant le récit nous prouve le contraire.

Le personnage Émilie, mère de Joséphine, se montre incroyable, surprenante, forte, déterminée à rassembler sa famille, préparant l'évasion de façon toute aussi organisée que l'aurait prévu son époux. Ce ne sont ici pas des criminels mais bien des gens ordinaires, qui briseront les règles comme ils ont toujours abhorré de le faire afin de faire valoir un droit qui leur a été dérobé au nom de la bienséance et du politiquement correct.

Droits dans leurs bottes, le clan Lavalette mène leur affaire et c'est passionnant, tant sur les précisions historiques, les psychologies développées que sur l'aventure de cette mission impossible.

Et pourtant, cela s'est bien passé, notre histoire de France le raconte!

Anne-Sophie Silvestre semble se régaler de ses grandes évasions qui ont fait le succès du Chevalier d'Eon, se montrant tout aussi démonstrative afin de créer la tension dramatique, oui, le suspens certes, mais aussi de développer une démarche certainement de vulgarisation historique qui permet aux lecteurs ados et aux plus grands d'être au plus près des personnages, d'une époque avec des us et coutumes bien différentes.

De s'approprier son histoire en somme.

Un bel hymne à l'intelligence, au courage et à la liberté inspiré de faits réels.

« Joséphine de Lavalette » reçut le Prix Saint-Exupéry, qu'on se le dise !

Comme on le sait, le Chevalier n’a pas son pareil pour se mettre dans des situations délicates. Pourtant, cette fois ce n’est vraiment pas sa faute. La confiance et l’estime que lui porte l’Impératrice ne cessent de grandir depuis son arrivée en Russie. Alors, lorsque cette dernière lui demande de l’accompagner dans un lieu tenu secret la veille de Noël, il ne peut décemment pas refuser. Après quelques heures de voyage voilà qu’apparait une imposante forteresse, leur destination. Ce que le Chevalier y découvrira va le secouer jusqu’au tréfonds de son âme … et lui donner un nouveau but bien dangereux - pour ne pas changer. Évidemment, je n’en dirai pas plus sur l’intrigue pour ne pas gâcher votre découverte, mais sachez que les rebondissements et le suspens sont au rendez-vous.



La suite sur le blog :)
Lien : http://antredeslivres.blogsp..

après avoir commencé ma lecture je n’ai plus réussi à lâcher avant d’en voir la fin. L’Histoire est fidèle à la réalité, les événements sont très bien retranscrits et la chronologie respectée. Cette lecture est vraiment une très agréable découverte!

Par ailleurs je découvre cette auteure jeunesse et j’aime beaucoup sa plume fluide, simple à suivre et qui donne vraiment envie d’aller plus loin dans la saga. Pour des jeunes lectrices (et les lecteurs aussi d’ailleurs), ce roman peut-être d’une grande aide pour découvrir cette figure emblématique de notre Histoire de France. Loin des livres d’Histoire parfois trop pompeux et ennuyeux pour les enfants, le ton général du roman est très agréable et léger. On y découvre une enfant pleine de joie de vivre, qui n’aime pas étudier, qui préfère s’amuser, discuter, se moquer des autres… une enfant pas si différente des jeunes filles de notre époque mais qui est née avec un lourd destin de reine.

C’est au travers de l’abbé Vermond, précepteur venu lui enseigner le français, que l’on découvre Marie-Antoinette et que l’on suit son cheminement de la fin de son enfance, s’étalant sur deux années d’apprentissages et de préparation, à son union au Dauphin de France, le futur Louis XVI.

Ce roman, lu puis délaissé au fond de ma bibliothèque sans que j'eusse le temps de l'ajouter à mes livres sur babelio, ma laissée perplexe: il est vrai que j'ai adoré les autres tomes de cette série mais celui-là m'a paru trop rapide; les actions s’enchaînaient beaucoup trop vite, [le chevalier de Mayenne qui devine on ne sait comment la véritable identité du page, enfin, d'Eulalie, Eulalie qui part en Espagne au lieu de rester avec Philippe...] , bref, l’histoire ne tourne pas rond. Malgré cela, j'ai beaucoup apprécié le côté aventure\chevalerie et l'atmosphère qui règne dans ce roman (comme dans tous ceux de la même série. Conclusion: c'est comme dans la plus part des séries, les derniers tomes sont toujours moins bien, enfin sont souvent moins bien. Je le recommande à tous ceux qui ne l'ont pas lu car l'univers d'Eulalie de Potimaron est vraiment fabuleux (attention, ne lisez pas le dernier tome en premier, vous n'y comprendrez RIEN DU TOUT!!!!

SAINT-PETERSBOURG, 24 Décembre 1750.

La porte de la chambre se ferme. L'impératrice Elisabeth de Russie cède enfin au sommeil, rompue par une journée éprouvante, une veille de Noël qui chaque année la place dans un état particulier de tourments.

Lia, sa lectrice, ne dira mot à quiconque de ce qu'elle a vu et entendu sur l' île pénitentiaire de Schlusselbourg, y escortant sa majesté incognito à sa demande sous le costume d'un officier.

La porte d'Elisabeth de Russie se ferme et elle ignore qu'à son retour elle vient de permettre l'évasion d'un espion français.

Ainsi, un mot de grâce impériale serré contre sa poitrine, Lia alias « Charles-Geneviève » de Beaumont, chevalier au service du Roi Louis XV et nouvel espion de l'organisation « Le Secret », se hâte de regagner ses logis afin d'avertir Douglas MacKenzie, son « oncle » de couverture et fidèle mentor, du cadeau de noël que l'impératrice venait de faire à la France à son insu .

Ce soir de Noël, les serviteurs laisseront bien respectueusement l'oncle et sa timide nièce profiter de la chaleur et la générosité d'une bonne table garnie de victuailles.

Les portes se fermeront et c'est véritablement le froid qui sera l'hôte de cette douce nuit, couvrant les deux espions pour une mission d'extraction du prisonnier Numéro 20, les menant de nouveau jusqu'aux portes de la forteresse de l'île.

Le chevalier d'Eon risque t-il de mettre en péril la mission, cédant à l'indignation et la colère depuis sa découverte du prisonnier Numéro Un, ce précieux résident dont l'identité est protégée au plus haut point par Elisabeth ?



Charles-Geneviève pourra t-il pardonner à sa très chère Elisabeth ce « sacrifice » tristement inavouable ?



: Les liens tissés entre l'impératrice Elisabeth et entre sa lectrice favorite française « Lia » se resserrent , des liens invisibles qui les lient d'amitié à la vie et toujours également, à une mort probable à chaque secret partagé. L'extrême fin du volume ne laisse aucun doute la dessus.

Les deux faces d'une même pièce marquées du sceau du dangereux secret d'état.

Ces liens de confiance d'ailleurs place de plus en plus Charles-Geneviève dans un cas de conscience, mettant en perspective par ailleurs les durs sacrifices d'espions, avec ses jeux de dupe et la trahison des sentiments pour la raison d'état.



La raison d'état, les sacrifices, justement, il en est aussi question pour la pauvre Elisabeth qui est dévoré par le devoir et le remord concernant le sort de cet enfant, Ivan, incarcéré dans la forteresse.

Elisabeth semble être lasse du superficiel apparat et se tourne vers « Lia » comme à la recherche d'une véritable amie, une oreille attentive ou une absolution éventuelle.

Le récit mettra doucement en avant un univers de faux-semblants dépassant la situation de Charles-Geneviève. Tandis que Charles-Geneviève se prend de sincères amitiés pour ce peuple russe qu'il respecte malgré son devoir à Louis XV, le chevalier d'Eon se verra trahi par un membre de son entourage.

Le tome nous laisse donc là, en complète expectative, de l'identité possiblement sur le point d'être découverte du héros touché par une balle. Un secret qu'il est dangereux pour lui de mettre à jour, un de plus.

En plus d'une recherche historique toujours très précise et de la dose de suspens attendue, l'auteure Anne-Sophie Silvestre continue de s'amuser des situations cocasses qu'offre le jeu du travestissement de l'idée de départ.

En effet, il n'est pas aisé de camoufler un espion taillé comme un colossal bûcheron dans des toilettes délicates pour le faire évader de Russie.

Ne dit on pas que « plus la situation est énorme, plus cela passe ! » ? Il faudra en tout cas une bonne dose de sang froid, d'intelligence et d'improvisation astucieuse dans le sac à malice du chevalier pour se sortir de ce mauvais pas.

Tome 4 à suivre bientôt !

j'ai plutôt bien aimé ce roman mais pas totalement car certains passages étaient un (tout petit) peu longs. Pas ennuyeux pour autant mais pas un coup de cœur.

J'aime bien le personnage de Marie-Antoinette qui est bien décrit, on ressent sa joie de vivre. Et je ne connais pas d'autres romans qui parlent de la jeunesse de cette reine. Par ailleurs, je me demandais si les renseignements (il y en a un peu) dans le livre sont exacts. Même si on n'est pas complètement conquis par ce roman, il m'a pourtant bien plu, l'écriture est légère et sait nous donner la pêche pour la journée !

A lire ou pas ? Je dirais oui, surtout si vous vous passionnez pour ce siècle ou simplement pour se reposer : un roman "vitaminé" !
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..

Je le jure ! J’ai tout fait pour ne pas le dévorer trop vite, mais il est impossible de ne pas se laisser entrainer par la plume de l’auteure qui est d’une fluidité exquise. D’autant plus qu’au cours de ma lecture, j’ai retrouvé cet humour omniprésent qui arrive à faire mouche à chaque fois. Comme vous l’aurez sans doute deviné, j’ai passé un excellent moment de lecture.



Même si ce tome donne l’impression d’être plus statique que le précédent, l’intrigue n’en est pas moins intéressante. On retrouve avec plaisir le Chevalier d’Éon dans une posture plus que difficile. Alors que sa mission ne devait pas durer dans le temps, le voici coincé auprès de la Tsarine qui semble beaucoup apprécier Lia de Beaumont. Il lui faut donc continuer de jouer son rôle de jeune fille et ainsi mystifier son entourage. Tout en devant affronter, bien entendu, un chevalier servant qui se rapproche un peu trop dangereusement et une compatriote consumée par la jalousie. Facile à dire mais pas facile à faire ! Cette situation donne lieu – pour notre plus grand plaisir – à des péripéties et des rebondissements cocasses parfaitement maitrisés par Anne-Sophie Silvestre.



Malgré tout ce qui lui arrive, le Chevalier d’Éon est égal à lui-même. Mordant par moment, il reste surtout attachant. C’est un espion au grand cœur qui n’oublie pas son humanité. Il est toujours aussi agréable à suivre. Son mentor, le chevalier Douglas, m’a encore une fois beaucoup amusée, me faisant sourire plus d’une fois. Il est un peu dommage que ces deux là soient séparés pendant plus de la moitié du récit, car j’aimais beaucoup le duo qu’ils formaient. Cependant, n’ayez aucune crainte le roman n’en est pas moins vivant !



Je n’ai qu’une dernière chose à rajouter. Le résumé du premier tome au début de ce livre est très utile, ainsi que les subtils rappels que l’on trouve tout au long du roman. Cela m’a permis de me remettre plus facilement dans le contexte. Car j’ai beau avoir beaucoup aimé l’histoire du tome précédent, mon cerveau ne retient pas forcément tous les détails.



En conclusion, un roman que j’ai beaucoup, mais alors beaucoup apprécié, tout comme le tome 1. L’histoire, le style de l’auteure, les personnages, tout dans ce livre m’a encore une fois charmée. En toute sincérité, je n’ai qu’une seule envie … celle de lire le tome 3 et de retrouver le Chevalier d’Éon ! Malheureusement il va falloir attendre encore quelques mois car d’après une source plus que sûre, le troisième tome serait prévu pour Janvier 2012 !
Lien : http://antredeslivres.blogsp..

J'aime énormément les romans historiques pour la jeunesse, car quand ils sont bien écrits et stimulants, ils donnent envie aux adolescents d'en connaître davantage sur la véritable histoire. Ce 2e tome sur Marie-Antoinette n'est pas mon préféré de la trilogie, mais il permet d'en apprendre encore plus sur le personnage. Cette fois, Marie-Antoinette se retrouve à Versailles: avec ses pièges, ses intrigues, ses mystères et ses attraits. J'ai bien aimé découvrir que la jeune femme détestait au plus haut point tout ce qui concernait les règles de bienséance et vivre avec elle l'absurdité des règles imposées. J'ai également aimé le caractère fort et enjoué de l'héroïne qui ne s'en laisse pas imposer.

Critique de Joey :

J'ai aimé le livre car, on a beaucoup de détails sur le passé (comment les gens vivaient...). L'histoire est intéressante mais, le livre est très lent et court. Le livre met longtemps à démarrer, il n'y a pas vraiment d'action ou de suspense, on devine facilement ce qu'il va se passer et, le livre est vraiment court. Par contre, les personnages sont vraiment attachants en particulier le "héros" de l'histoire: Jean du Couêdic qui fait tout pour faire changer les choses qui ce passent en Bretagne. Je recommande ce livre.

Depuis dix ans déjà, les Grecs assiègent les Troyens. Et depuis dix ans, Troie et ses habitants résistent à l’envahisseur. Cette guerre épuise les deux adversaires, d’autant plus qu’elle semble sans fin. Décidé à prendre l’avantage une bonne fois pour toute, le roi de Troie, Priam, fait appel aux Amazones, les terribles cavalières et guerrières. Ne voulant pas exposer Ianée, la plus jeune de ses filles, la reine des Amazones la confie à la déesse Artémis, lui demandant de la mettre en lieu sûr jusqu’à l’issue du combat. La déesse donne alors pour mission à Atalante de s’occuper de la jeune Amazone, de la divertir et de l’aider à prendre ses marques dans son nouveau chez elle. Elles sont à peu près du même âge et sympathisent assez vite. Cependant, malgré tous les efforts d’Atalante, Ianée ressent un manque. En véritable Amazone, elle sent que sa place est aux côtés de ses sœurs, sur le champ de bataille. Artémis finit par céder et l’autorise à rejoindre Troie, mais impose ses conditions : qu’Atalante l’accompagne et face tout pour la protéger, la garder en vie. Voilà donc nos deux jeunes filles parties vers l’aventure et le danger…



Quelle joie de retrouver Atalante, cette jeune fille que nous avions accompagnée avec plaisir dans ses précédentes aventures. On l’avait vu terrasser le sanglier de Calydon puis accompagner Jason et les Argonautes à la recherche de la Toison d’Or. Cette fois-ci, elle nous embarque en pleine guerre de Troie. C’est un sujet passionnant sur lequel l’auteur arrive à nous surprendre. En effet, en changeant quelques détails elle arrive à rendre l’histoire plus réaliste, plus crédible. Elle nous offre sa propre interprétation, sa propre vision de cette partie de la mythologie et réussit à effacer le côté un peu trop surréaliste qui me déplait dans les mythes. De plus, Atalante se débrouille toujours pour être aux premières loges ce qui permet au lecteur d’être au cœur de l’action, de vivre une aventure intense.



Pour ce qui est des personnages, Atalante est égale à elle-même. Jeune fille très dynamique, joyeuse, curieuse de tout et attachante, elle donne le sourire ! C’est pourquoi j’ai été ravie de la retrouver. Dans ce tome-ci, elle fait un bout de chemin avec les Amazones. On découvre ce peuple de guerrières, on les apprécie pour leur courage et leur loyauté. Bien évidemment, on côtoie surtout Ianée qui est une jeune fille touchante. Mais il ne faut pas se faire avoir par son âge et son aspect fragile et vulnérable. C’est déjà une véritable Amazone dans l’âme. C’est à ses côtés que l’on apprend à connaître et à comprendre les us et coutumes de son peuple ainsi que leur amour et leur respect des chevaux. Ces derniers sont plus que des alliés, ce sont des amis, des soutiens et leur seul moyen de survivre lors des batailles.



En conclusion, un tome que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire. J’ai essayé de le savourer le plus longtemps possible, mais il est difficile de ne pas le dévorer ! Atalante nous emmène dans de nouvelles aventures intéressantes et pleines de surprises.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..