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Critiques de Anne Vassivière (21)
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Parties communes

Nous voici dans un bel immeuble que l'on imagine haussmannien bon chic bon genre, oui mais ici ils s'en passent des histoires croustillantes car tout le monde fantasme sur tout le monde.. Du cabinet médical à la chambre de bonne tout le monde n'a d'yeux que pour son/sa voisin(e). Les parcours de chacun se mêlent et d'entremêlent. Il faut parfois avoir à l'esprit le plan des appartements pour bien s'y retrouver. On se retrouve un peu dans la peau d'un voisin coquin qui lit le journal intime de ses voisins ou regarde à l’œilleton les aventures de chacun.

Seul bémol, mais là je fais ma difficile, j'aurai aimé voir des personnages moins classiques avec peut-être des enfants ou encore des couples homosexuels ou lesbiens, un peu de SM et libertinage, pourquoi pas des personnes âgées. Découvrir la sexualité de ces voisins sous toutes les couture avec les problématiques de la vie quotidienne.

Sinon ça n'en reste que très bien écrit avec une bonne dose d'érotisme qui ne va pas jusqu'à la pornographie. Anne Vassivière a beaucoup de talent.

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Hold-Up 21

L’incommensurable tragédie qui s’est déroulée au Moyen-Orient, dans laquelle le conflit ancestral entre Israël et la Palestine s’est enflammé d’une manière sans précédent, reste gravée dans nos mémoires. La brutale attaque contre un kibboutz par les hommes du Hamas, semant la terreur et causant des centaines de morts, a été suivie d’une riposte d’Israël tout aussi terrifiante. En réponse, l’État hébreu a déclenché une offensive sur la bande de Gaza, provoquant des milliers de morts parmi les Palestiniens. Cette escalade de violence, conduit à des actes inimaginables, plongeant deux peuples dans un abîme de désespoir.



Dans une époque empreinte d’une ténébreuse gravité, où chaque événement atroce en chasse un autre, où l’obscurité semble se fondre dans la pénombre, la lecture d’un ouvrage rayonnant comme « Hold-up 21 » peut sembler presque incongrue. Nos contemporains, captifs d’un cirque médiatique, semblent souvent réduits à de simples échos, répétant sans comprendre, laissant un monde en lambeaux dicter leurs cris et leurs chuchotements. Et, face à cette grande scène, le monarque, loin de sa majesté proclamée, apparaît dans sa nudité grotesque, entouré de courtisans déjà pourris par le temps.



En premier que dire de la photographe qui a su, avec une sensibilité rare, capturer l’essence même de ces nouvelles ? Elle ne s’est pas contentée de reproduire des images ; elle a tracé les contours de l’âme des mots, révélant avec justesse l’émoi, la tendresse, la passion ou l’effroi qui se cachent derrière chaque histoire. La subtilité de son regard rappelle à quel point la littérature et la photographie, quand elles sont unies avec tant d’harmonie, peuvent transcender leur nature propre pour créer un chef-d’œuvre d’une autre dimension. Sa présence artistique est l’élément qui relie, telle une trame invisible, chaque nouvelle à l’autre, offrant une continuité et une profondeur inattendues à l’ensemble du recueil. Dans cette osmose parfaite entre texte et image, elle est le témoin silencieux mais puissant de la puissance évocatrice de « Hold-up 21 ».



Malgré le tableau tragique de notre époque, j’ai trouvé dans « Hold-up 21 » une échappée belle, une bouffée d’air pur au milieu du smog brulant et oppressant. Si certaines nouvelles, telles celles de Maia Mazaurette, jouent adroitement avec les conventions, c’est « La perle rare » d’Anne Vassivière qui a touché mon âme en profondeur. Avec une dichotomie saisissante entre l’ancien monde moribond et le bourgeon d’un monde naissant, cette histoire m’a offert un rêve audacieux et une promesse d’espoir. Il y a là, au cœur de cette nouvelle, une étincelle qui propose qu’à partir de la décomposition de notre époque, une renaissance est possible, nécessaire.



De nombreuses histoires de ce recueil brillent de leur propre lumière, mais dans ce tumulte actuel, qui souvent m’échappe et me désespère, je me surprends à méditer sur cette idée : n’est-il pas temps de purifier notre environnement, de retirer les débris qui obstruent notre vision, pour enfin voir clair ?



Comment, en effet, s’épanouir, savourer de brefs instants de bonheur quand le poids des calamités et la bassesse de notre temps pèsent constamment sur nos épaules ?


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Indécentes : Histoires érotiques au féminin

La littérature érotique a des origines très anciennes qui n' a jamais cessé d'évoluer et c'est un genre littéraire beaucoup plus complexe qu'il n' y parait.



De plus en plus d'autrices se sont essayées à cette littérature tel que Anaïs Nin, Pauline Réage, Emmanuelle Arsan, Françoise Rey... dont certaines ont connu un gros succès.



Plus récemment de nouvelles autrices sont apparues avec un genre plus porté sur le désir féminin. Grace au livre Indécentes dirigé par Octavie Delvaux, l'autrice à réunie les meilleurs écrivaines qui se sont déjà illustrées avec des titres, notamment Flore Cherry avec Matriarchie, Rose Brunel avec La bouche pleine, Camille Sorel avec Vacances en soumission, Anne Vassivière avec Parties communes...



Est-ce que le résultat est franchement indécent ?



Il l'est c'est évident. Les autrices nous proposent des nouvelles très sensuelles où c'est le plaisir féminin qui prime si bien que les hommes font figure de second rôle. J'ai mieux aimé certaines nouvelles qui était plus osées ou l'histoire monte en température alors que d'autre étaient plus sages mais pas trop quand même.



Ce que j'ai aimé c'est aussi l'introduction faite pas Octavie Delvaux notamment sur la question de comment faire de la littérature érotique à l'heure actuelle. L'autrice pense qu'il faut une totale liberté de ton et pas de figures imposées ce qu'elle a laissé aux autrices de ce recueil.



Résultat un livre qui plaira tant aux lectrices qu'aux lecteurs qui peux aussi être un parfait début pour s'initier à la littérature érotique.

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122 rue du Chemin-Vert

Le rythme !



Oui, le Rythme.



Pour provoquer le mouvement du corps, il faut le Rythme.



Pour provoquer la danse en plus du mouvement, il faut la beauté et la profondeur.



Que la beauté soit dure, perturbante, qu’elle soit triste et mélancolique ou qu’elle soit douce et « ensommeilleuse », maitresse des désirs, elle nous invite à plonger aux deux profondeurs de notre être : celle qui se découvre en prenant de la distance, en nous regardant de loin. Et celle de l’intérieur.

« 122 rue du chemin vert » se lit comme un texte léger, cependant il possède bien le rythme, la beauté et les deux profondeurs : la profondeur extérieure de la distance et de l’humour. La profondeur intérieure du désir, du tragique et d’une forme de mélancolie.



Érotisme ? Pornographie ?



On dit littérature « érotique », on dit littérature « pornographique », on dit littérature « fantastique » pour justement dire que ce n’est pas de la « Lit-té-ra-tu-re », de la « grande » littérature. Mais ce roman relève de la littérature !



C’est par l’écrit que nous faisons le grand voyage humain profond. Cet ouvrage est presque une parabole.



J’ai cru commencer un roman genré et je me suis retrouvé en pleine littérature.



Dans ce roman, la profondeur littéraire est donnée dès le prologue où nous sommes plongés dans une enfance meurtrie par un don. Et c’est vraiment culoté ! Ensuite nous retrouvons une jeune femme qui a tout fait pour s’éloigner de la vie, et qu’un événement fortuit va obliger à y revenir.



Dans ce roman, la profondeur de la tragédie intérieure se mêle à la question de savoir où s’arrête le corps de l’humain, où commence l’autre, où se situe le reste du cosmos.



Hasard des promenades, lundi dernier je buvais un panaché au Café de Flore avec mes enfants et leurs amis. Il y avait une signature dans la salle du haut…c’était l’autrice qui faisait le lancement de ce roman !



Alors, ipso facto, je lui en ai racheté un nouvel exemplaire pour me le faire dédicacer et nous avons échangé quelques mots. Il n’y avait pas moins de 60 personnes dans ce petit espace, et un serveur qui virevoltait élégamment d’une table à l’autre. Les personnes présentes avaient l’air contentes, et j’étais ravi !



Juste une citation, une de celle qui fut dans la lecture au café de Flore ce soir-là :



« Depuis l'intérieur, j'observe qui regarde la vitrine. Un homme à croix et col romain est arrêté en chemin par une paroissienne. La dame tourne le dos à la librairie, mais le prêtre est bien en face. Il converse un moment avec celle qui le retient là, n'est pas gêné par la proximité des titres et des photos affichées. Il m'aperçoit dans la boutique et me sourit sans vice. J'entends distinctement sa voix intérieure prononcer le corps, je n'aurais pas pu le diviser pour en donner l'amour à une foule de personnes, alors j'ai choisi la foi, avec mon esprit, je peux multiplier mon amour. »



La photo de la dédicace sur le site.

Aller hop, une seconde lecture.

Les rues, la librairie, le parc, les gens, les bêtes et les plantes m'attendent à nouveaux.
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Indécentes : Histoires érotiques au féminin

Karmemma sur Babelio écrit :

« Les autrices érotiques des années 2020 sont DÉPRIMÉES ! Elles nous parlent de vieillesse et de regrets, de relations toxiques qui partent en sucette, de canicule, de violence conjugale, de deuil, de vengeance. On y baise mais en larmes, on éprouve du désir mais rarement sans dégoût, les hommes n’ont guère le beau rôle et la légèreté n’est pas au rendez-vous.

Si plusieurs de ces textes ont de vraies qualités, j’ai eu du mal à ressentir la moindre excitation face à tant de noirceur. Le post-« #MeToo », ce serait donc le retour du couple Éros-Thanatos dans toute sa splendeur ? Pourquoi pas, mais n’oublions pas le plaisir ! »



Et je lui répondais :

« Il y a du vrai dans ce que vous écrivez, toutefois, je trouve que malgré cette noirceur, il y a le désir de trouver de la lumière dans la relation. Je ne perçois pas des autrices déprimées, mais je les sens consciente du tragique de notre époque et certainement de la vie vécue par nos ancêtres. En sous-texte, il apparait malgré ce tragique beaucoup d’espérance en la vie. Certes nous sommes plus proche de Phèdre que d’Anaïs Nin. »



Effectivement, je perçois dans ces nouvelles une réflexion qui va au-delà du désir et du plaisir sexuel. Les autrices nous accompagnent sur un chemin qui invite à une réflexion sur la Relation avec une majuscule, la relation interhumaine au-delà des genres et même avec le monde du vivant plus largement, illustré par exemple par la nouvelle d’Anne Vassivière et son héroïne déçu par le monde humain, qu’on ressent patriarcale et dure, elle élargi donc sa sphère de la relation au-delà de celui-ci, à travers un chien. Cette nouvelle par son style sans être transgressive dans son style est absolument subversif !



Quoi qu’il en soit à la lecture de ces nouvelles, on se retrouve à questionner le monde dans lequel nous vivons tout en ressentant la tension sexuelle présente et qui prend un sens plus élevé.



La littérature érotique devient très clairement de la Littérature quand les mots questionnent le monde dépassant le divertissement.



Allez lire ce qu’en dis Anne Vassivière, elle même sur son Blog.

ECRIRE EROS (il dit tant de nous)
Lien : https://tsuvadra.blog/2022/1..
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Parties communes

Dans un immeuble parisien, les locataires se croisent, se jugent, sans vraiment se connaître. Les uns et les unes vivent soit ensemble, soit individuellement leur vie sexuelle, heureuse ou malheureuse, sage ou délurée. L'immeuble est une mini ville dans la ville, un microcosme dans lequel les passions se nouent et se dénouent, un petit laboratoire qui permet d'y étudier notre société avec pour regard, celui de chaque habitant, cultivant ou non leurs préjugés, leur fantasme, leur croyance, leurs certitudes et leurs doutes...

Cet ouvrage inaugure une nouvelle collection de La Musardine : "Erotisme Au Féminin", publication dirigée par la talentueuse Octavie Delvaux (Sex and th TV, Sex in the Kitchen). Cette collection est réservée uniquement à des auteures féminines. Pour une ouverture, c'est une belle et étonnante réussite. Attention, l’ouvrage demande une certaine concentration, je pense qu’il n’y a pas moins de 19 personnages qui interviennent dans l’histoire, plus de temps en temps, un figurant genre un livreur ou un ouvrier. Chaque personne est le narrateur de son aventure, relation. Là est l’originalité. Un homme pense qu’il est un bon coup quant à la suite, nous sommes dans la tête de son amante qui a passé son temps à compter les fissures du plafond, ou un autre nous explique la certitude de son amour quand sa partenaire pense à le tromper ou le quitter. C’est un peu théâtral, avec des portes qui s’ouvrent et se referment. Nous passons ainsi dans les pensées des unes et des uns, avec des quiproquos, du vaudeville, de l’humour mais aussi de l’émoi, de l’émotion, des peines et des joies. L’auteure joue sur les clichés et les préjugés de façon habile et crée ainsi des anecdotes croustillantes. Le génie, c’est aussi d’adapter le style d’écriture et du langage en fonction de l’origine ou du rang social des personnages. C’est ainsi que Nadège, bourgeoise, propriétaire et bonne chrétienne parle distinguée alors qu’un être comme Jean-Do, ancien militaire à la retraite anticipée, sera plus rustre dans son langage et dans le choix des mots. Le style est tour à tour cinglant, lyrique, trivial, poétique et l’ensemble est une belle prose. Le livre vous entraîne dans sa douce folie, vous émoustille parfois mais surtout vous fera sourire. Bref, j’ai adoré et je pense que je vais tenter de suivre cette collection, sachant d’avance que le prochain tome sera d’une tout autre facture car ce sera le tour d’une autre auteure de s’exprimer.

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Indécentes : Histoires érotiques au féminin

Qu'est devenue la littérature érotique féminine après "Me too" ? Peut-on encore fantasmer de tout ? Les autrices de ce genre à part ont-elles su se renouveler ? Ce recueil de nouvelles nous promet de répondre à cette épineuse question et il tient sa promesse.



Verdict : les autrices érotiques des années 2020 sont DÉPRIMÉES ! Elles nous parlent de vieillesse et de regrets, de relations toxiques qui partent en sucette, de canicule, de violence conjugale, de deuil, de vengeance. On y baise mais en larmes, on éprouve du désir mais rarement sans dégoût, les hommes n'ont guère le beau rôle et la légèreté n'est pas au rendez-vous.

Si plusieurs de ces textes ont de vraies qualités, j'ai eu du mal à ressentir la moindre excitation face à tant de noirceur. Le post-me too, ce serait donc le retour du couple Eros-Thanatos dans toute sa splendeur ? Pourquoi pas, mais n'oublions pas le plaisir !
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Parties communes

Un immeuble comme une concentration de désirs, de fantasmes et de sexe.



Ça commence de façon très drôle et plutôt légèrement avec des effets miroirs très réussis. Puis, ça s’emballe très vite, puissamment et bien profond…



Toutefois, au bout d’un moment, j’ai regretté la légèreté et l’humour du début
Lien : https://www.noid.ch/parties-..
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Contes érotiques de Noël - 2019

Au menu du réveillon, quatorze nouvelles érotiques sous la plume de treize auteurs (Léo Barthe, Virginie Bégaudeau, Cécile Coulon, Gil Debrisac, Octavie Delvaux, Brigitte Lahaie, Étienne Liebig, Françoise Rey, Stéphane Rose, Carl Royer, Anne Vassivière, Carlo Vivari et Esparbec, qui signe deux textes).

Ce recueil érotique grand public tiendra chaud pendant les soirées d’hiver. Il y en a pour tous les goûts, du sombre au comique. Ma préférence va à la nouvelle très noires de Brigitte Lahaie, ce qui n’étonnera personne (j’adore Brigitte Lahaie et je déteste Noël, soit deux bonnes raisons).
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Parties communes

Le trou de serrure que l’auteure met à notre disposition nous permet d’épier les relations intimes des habitants d’un immeuble parisien de haut standing.







Les personnages hétéroclites qui vont de la riche propriétaire catho bon chic bon genre jusqu’au libertin du 6ème étage, en passant par l’ex pompier, Apollon déluré, Lili, l’étudiante du 7ème, les deux sœurs frustrées qui partagent le même appartement, le surprenant gynécologue du rez de chaussée et bien d’autres encore en couple… ou pas, se rencontrent, se séduisent et se découvrent en nous offrant le spectacle troublant et parfois surprenant de leurs ébats sexuels, qui satisfont la curiosité « bien saine » du lecteur et réveille le voyeurisme latent qui habite chacun de nous.

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Parties communes

Mon voyage dans le roman



Un roman intense, un rythme qui rappel les boléros en musique classique tout en crescendo.



Oui « Partie Communes » est de la littérature classé dans le genre pornographique Parce qu’édité par la Musardine !



Mais est-ce réellement de la pornographie ? Un roman qui a travers des personnages parle de notre condition humaine. Nous sommes conviés à nous poser la question sur ce que l’on projette sur l’autre, sur nous même, sur nos désirs, nos envies, nos pulsions, nos phantasmes. Le roman nous invite à nous poser la question de l’autre.

Qu’est ce que l’amour ? (Éros – Cupidon, Philia – Amor, Agape – Caritas)

Qu’est ce qu’aimer ?



L’amour Éros devient Cupide, mais peut aussi le corps sublimer en plaisir atteint le bonheur et conduit à la joie.



Dans un style percutant, ou peu de mot suffisent à nous plonger dans la scène, on ressort de cette lecture ébouriffé et haletant !



Après chaque scène, se dessine l’intériorité des personnages, leurs profondeurs, leurs faiblesses, leurs grandeurs ! Je fus bluffé !



Une écriture à 16 voix.



16 voix intérieures donnent la vie a un immeuble haussmannien. Une histoire qui avance par les pensées de ceux qui la vivent !



À lire pour voyager au cœur de nous même ! Et à nous de comprendre tout les non dits



Dans ma lecture, très rapidement, je pensais à Patrice Chéreau lorsqu’il voulait qu’une scène de sexe face avancer l’histoire et ne soit pas là comme passage obligé, une récréation, un moment de divertissement !



Je pensais a ce qu’il avait voulu faire dans son film « Intimity ».



Je pensais que le sexe n’est pas la récompense du héros ou une opposante fouetteuse. Alors oui ce roman est un vrai travail littéraire.



Roman a lire en contrechamps de Vénus Erotica d’Anaïs Nin ! Ou en est-on 60 ans après !
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
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Parties communes

La collection .G est la nouvelle collection de littérature érotique écrite par des femmes pour des femmes.

J’ai donc découvert ce qui se cachait derrière les murs de cet immeuble Parisien où chacun vit sa vie… amoureuse. Des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes, des personnes amoureuses et d’autres beaucoup moins. Tout ce petit monde a ses états d’âme et c’est justement ce que va lire le lecteur. Des couples qui se font et se défont.

J’ai beaucoup aimé cette lecture qui permet de se rendre compte que parfois des femmes font semblant d’aimer des hommes, et que souvent les hommes ne s’en rendent pas compte. A contrario, des femmes fondent parfois beaucoup d’espoir en l’homme, qui lui n’est là que pour profiter de l’instant présent. C’est un peu ce qui se passe dans la vie au travers des relations humaines.

Un livre agréable à lire.
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122 rue du Chemin-Vert

Je suis un peu restée sur ma faim avec ce petit livre. Il y a de l'idée, il y a du talent en friche mais il manque un petit quelque chose. Un goût d'inachevé et un travail sur le personnage principal qui fait défaut dans le sens où il manque beaucoup de partie de sa vie qui auraient pu être riches, qu'elle paraît un peu geignarde par moment, arrogante à d'autres et parfois même pas franchement percutante face à des évidences. Alors on comprend qu'il s'agissait de démonter des idées reçues, des préjugées qui ont la vie dure mais justement c'est fait avec une sorte de maladresse qui nous empêche de rentrer pleinement dedans (sans mauvais jeu de mots ahah)
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Parties communes

Un livre extrêmement original, auquel j'ai vraiment beaucoup accroché!



Vous entrez dans la tête des gens d'un immeuble, vous vivez toutes leurs pensées. Vous entrez chez eux, vraiment. Tour à tour, étage par étage, porte après porte vous découvrez chaque habitant, chacun de leurs fantasmes et ébats.



Mais en plus d'avoir les points de vue de chacun des habitants, vous avez parfois les avis (divergents) d'un même couple, c'est... troublant.



Il est extrêmement bien écrit, et les situations sont aussi variées et farfelues que les tempéraments des gens qui habitent dans cet immeuble.



Une chose est sûre, vous ne regarderez plus jamais vos voisins de la même façon après avoir ouvert ce livre.
Lien : https://bouquetdeplumes.word..
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Parties communes

Parties communes est un livre original dans sa forme !



Parties communes est en effet un livre original dans sa forme de narration. Lorsque l’on commence le roman, on se retrouve presque dans la peau d’un voyeur qui épie toutes les relations des habitants d’un bâtiment. En effet, on trouve dès la première page un schéma de bâtiment avec le nom de chaque habitant pour chaque étage.



Fait intéressant, tous ont un rôle à jouer et chacun occupe la place de narrateur à un moment ou à un autre de manière successive. J’ai bien aimé cette manière de raconter tous ces récits, c’est vraiment original et innovant, surtout en littérature érotique. On nous offre les pensées les plus intimes de chacun et leurs ambitions sexuelles.



En revanche, c’est également cette originalité qui m’a parfois mise dans des situations compliquées. Changer de points de vue fréquemment, cet assemblage de récits qui se suivent, tous ces éléments font que l’on se perd parfois un peu et que l’on confond à certains moments les histoires des uns avec celles des autres.



Il y a beaucoup de personnages et bien entendu, certains sont moins imposants dans leur personnalité et dans leurs actes, et d’autres ont un caractère plus prégnants. J’ai particulièrement apprécié tout le récit de la gynéco, le Docteur Dupuis et son personnage. Si à quelques égards, on peut se permettre d’avoir un peu peur en espérant que notre gynéco n’ait pas les mêmes ambitions que celle-ci, il n’empêche que le fantasme du gynéco est bien exécuté ici et de manière originale, puisque le gynécologue est ici une femme (je salue d’ailleurs le fait que le sexe de celle-ci soit évoquée quelques temps après le commencement du récit et provoque donc et une situation ambigüe et un retournement de situation appréciable). Et puis il y a des personnages auquel on adhère moins, comme Jean-Do qui parait juste être l’homme en quête de sexe par excellence sans véritable égard pour les femmes. Les hommes de manière générale sont assez antipathiques dans ce livre et les femmes au contraire paraissent plus affables. C’est peut-être une vision un peu trop manichéenne à mon goût.



En définitive, Parties communes est un livre original par sa forme de narration mais c’est aussi ce qui peut provoquer des moments de vide où l’on se perd à comprendre qui est qui. A lire tout de même pour découvrir une nouvelle forme de littérature érotique !
Lien : http://www.casscrouton.fr/co..
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Parties communes

Un livre qui mérite une lecture au-delà des apparences. La forme narrative est originale, le lecteur suit les relations croisées de diverses personnes d'un immeuble. Plus que les actes sensuels ou sexuels, l'auteur nous fait participer aux pensées et états d'âme des personnages. Ainsi, la sensualité est liée directement à la vision de la vie, aux espérances et apparaît comme un mode de partage de ses aspirations. A ce titre, c'est un roman de nature spirituelle, ce qui est rare et appréciable.



J'ajouterai encore que le style d'Anne Vassivière est fluide, léger et pourtant grave, ce qui rend le livre très agréable à lire et rend parfaitement la dimension spirituelle.
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Parties communes

Avec Parties communes, Anne Vassivière livre un roman plutôt intéressant malgré quelques faiblesses. La principale est l'usage d'un condensé de fantasmes en un seul livre : la bourgeoise coincée, le gynéco, les livreurs, j'en passe et des meilleurs, se croisent dans le hall d'entrée de cet immeuble, ou dans les appartements ! Je citerai également le regard que l'auteur semble porter sur le rôle des hommes et des femmes : messieurs, vous semblez ne jamais vous intéresser à ce qui pourrait réellement faire jouir votre partenaire ; quant à vous, mesdames, plutôt que de simuler, pourquoi ne pas oser dire "Non, mais ça, franchement, j'en ai marre" ?



En revanche, on peut saluer l'exercice de : chaque habitant de l'immeuble prend la parole dans ce roman choral, et Anne Vassivière s'attache à adopter un différent non seulement pour chacun mais aussi en fonction des émotions et du moment dont il parle. J'ai également beaucoup apprécié le récit des accouplements, ébats et autres actes sexuels vu par l'ensemble des participants. On se rend vite compte que ce que l'un aime est parfois aux antipodes de ce qui fait bander l'autre.



Si Parties communes souffre de quelques faiblesses et d'un peu trop de clichés, voilà néanmoins un roman érotique, voire pornographique, plus intéressant que ce que j'ai pu lire jusqu'à présent en littérature contemporaine de ce . Affaire à suivre !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Parties communes

Ce livre est à la fois surprenant et intriguant.



Ce n'est pas vraiment une histoire et c'est ce point qui est innovant. Chaque personnage raconte son histoire par petit bout et l'ensemble nous fait une histoire plutôt sympa. Chacun y raconte son histoire, son point de vue ou ses relations sexuelles. J'ai beaucoup aimé certaines anecdotes et certaines ne m'ont pas plus intéressé que ça.



Les personnages sont nombreux, si j'oublie personne, ils sont au nombre de 16, ce qui fait beaucoup de monde. J'ai parfois confondu les histoires des uns avec celles des autres. C'était pas toujours facile à suivre.



Cependant, c'était divertissant de voir tous ce beau monde évoluer. J'ai trouvé l'histoire globale très réelle : sous leur air propre, certain cache de bien lourds secrets. Finalement, ce livre nous démontre qu'on ne connais pas aussi bien nos voisins.



J'ai noté que l'auteur avait une écriture très facile et parfois très poétique. J'ai beaucoup apprécié ce trait de caractère de son écriture.



En bref: Une histoire érotique, mais pas que, très divertissante, malgré les trop nombreux personnages.
Lien : http://melineadison.wixsite...
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122 rue du Chemin-Vert

Anne Vasssière pose un regard généreux sur les hommes et les femmes et n’épargne personne. Imaginant une narratrice qui ne parvient à dompter son handicap, elle décrit des individus qui chacun tente de conquérir, d’allumer des mèches, de séduire, de s’amuser, de baiser et ces histoires attachantes brillamment décrites, nous ressemblent.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Parties communes

Ce livre m'a fait pensé à "L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes" à première vue... Mais à première vue seulement parce que ce n'est pas du tout la même chose !





Ce n'est pas une histoire à proprement parler. Chaque personnage prend la parole pour nous raconter son histoire de-ci, de-là et c'est ça qui va former "l'histoire" ; ce sont les histoires qui feront l'histoire.





Les personnages nous parlent de tout, nous donnent leur avis, leurs anecdotes, leurs relations intimes... Vraiment tout quoi ! On voit tout ce petit monde évolué sous nos yeux avec beaucoup de plaisirs !





Avec ma mémoire de Dory, difficile de me souvenirs de tous les personnages que comptent "Parties communes", je me suis parfois embrouillée...





Méfiez-vous de votre voisin ! Vous pensez le connaître mais que né-ni ! Il se peut que ce soit un pervers ou un meurtrier qui se cache derrière cette belle façade 😉 !
Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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