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3.96/5 (sur 243 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Docteur en médecine, gynécologue de renom, officiant à Hagondange, Anne Villemin-Sicherman a pris sa retraite, en 2013.

Chroniqueuse à Radio Jerico depuis 15 ans, passionnée d’Histoire messine, elle plonge ses lecteurs dans ses romans, publiés aux Éditions du Quotidien, au cœur du Metz du XVIIIe siècle, celui des Lumières.

"Guet-apens rue des Juifs" (2014) est son premier ouvrage.

Anne Villemin-Sicherman réside à Metz.

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Livre de la sélection Prix POLAR+ du roman historique Un mort revient à la vie et réveille ainsi de vieilles craintes d'agitation politique… La nouvelle série historique d'Anne Villemin-Sicherman ! Metz, automne 1803. Un événement secoue la ville : au cimetière de la Chambière, un mort est revenu à la vie ! Mais lorsque le commissaire Montfort arrive, l'homme expire en prononçant un seul mot : « assassin ». Découvrez le livre : https://www.lisez.com/livre-grand-format/1803-la-nuit-de-la-sage-femme/9782264080998 Activez la cloche pour être informé de nos nouvelles vidéos et abonnez vous ! Nous suivre sur les réseaux sociaux : Instagram : https://www.instagram.com/editions1018/?hl=fr Facebook : https://www.facebook.com/Editions.10.18 Twitter : https://twitter.com/Editions1018 #roman #lecture #polar #canalplus #editions1018

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
(Madame de Staël)
Cela me rappelle une anecdote qui vous plaira certainement. Un jour que j'entreprenais le Premier Consul sur une de ses récentes décisions, il répliqua: "Madame, je n'aime pas du tout les femmes qui s'intéressent à la politique!" Je lui ai répondu ceci: "Monsieur, à une époque où on leur coupe la tête, il est bien normal qu'elles cherchent à savoir pourquoi!"
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Mon cher, les femmes doivent rester à leur place. Nous avons vu, durant les années de la Révolution, jusqu'à quels excès la liberté pouvait les porter. Songez à cette Théroigne de Méricourt. Certes, c'était une républicaine qui se battait contre les royalistes; mais elle s'est fait des ennemis parmi les patriotes. N'oubliez pas qu'elle incitait les citoyennes à quitter leur foyer en criant "Brisons nos fers!", et à s'organiser en corps armé. Elle avait tout simplement passé les bornes! Est-ce cela que vous voulez au sein de votre maison? Les femmes doivent être tenues d'une main ferme, c'est tout.
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Lorsque Germaine, baronne de Staël, fit son entrée, rayonnante, dans les salons de la préfecture, les invités cessèrent de parler. Mme de Staël, vêtue d'une robe de velours cramoisi à taille haute, bras nus et prodigieusement décolletée, portait un châle de cachemire multicolore . Son turban à l'orientale fait de tissu chamarré , frappait le regard, dissimulant sans doute le négligé de ses boucles de jais. Elle avait le teint légèrement bistre, un nez un peu retroussé, et comme elle souriait volontiers, on remarquait ses dents assez fortes et écartées.
Elle fit quelques pas en direction du préfet, qui s'avançait les mains tendues, et, le fixant de ses grands yeux pleins de flamme, elle lui présenta l'un de ses deux compagnons:
- M. Benjamin Constant, ancien membre du Tribunat, évincé depuis l'année dernière pour ses courageuses prises de position. Bine sûr, trop libérales pour le Premier Consul ! ajouta-t-telle avec un rire grinçant.
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- Monsieur, nous sommes à Metz ! Nous passons le pont des Morts !
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« Le maréchal qui se vantait souvent d’être du même âge que Louis XV, avait donc 59 ans «
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C'est par l'influence de leur pensée que les femmes peuvent avoir du poids en politique.
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- Ce remaniement et la chute de Breteuil seraient donc la source de ce flot d'amertume, de cette haine contre vous répandue dans tout le pays ?
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"Madame, je n'aime pas du tout les femmes qui s'intéressent à la politique!"

"Monsieur, à une époque où on leur coupe la tête, il est bien normal qu'elles cherchent à savoir pourquoi ! "
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Le cri aigu vibra, courut dans la ruelle des Bordeaux, s'infiltra jusque dans les garnis, s'amplifia, se répandit comme une malédiction et se propagea jusque sur le quai des Juifs.
- Les poisses ! les poisses !
C'est la Cervoise qui, la première, les avaient aperçus. Elle avait failli se faire prendre au moment où elle allait monter dans les étages avec un bourgeois ; son expérience l'avait servie : car les bruits précipités de bottes sur le pavé, non pas d'une paire de bottes, ni même d'une poignée, mais d’une multitude, lui suffisaient à saisir immédiatement qu'il ne s'agissait pas d'un groupe de soldats cherchant la bonne fortune, mais de la force publique lancée contre les filles de joie.
- Les poisses ! les poisses ! claironnait-elle de sa voix aigrelette à l’intention de ses compagnes.
- Au nom du roi ! Je vous arrête ! avait hurlé un sergent du guet en haut de la ruelle. Il n'avait pas eu le temps de joindre le geste à la parole qu'elle avait planté là le citoyen plein d'espérance, et avait dévalé la rue du Haut-Poirier, tenant ses jupes pour courir plus aisément, tourné dans la rue de Chèvremont, crié dans l’embrasure de la porte du Veau d’Or pour alerter la compagnie, descendu la rue des Bordeaux aussi vite qu'elle le pouvait, passant la tête dans tous les galetas et répétant le même avertissement.
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Ma chère Éléonore,

Me voici exilé. Oui, exilé ! Je ne suis pas à Hannonville pour un séjour de loisir.
Une intrigue abominable a bouleversé mes espérances et malheureusement, je le crains, prépare la culbute générale ! Je suis renvoyé du ministère des Finances. La nouvelle est d’autant plus rude que le roi m’avait renouvelé deux heures auparavant l’assurance de le soutenir et de me faire triompher de mes ennemis ! Il avait même affirmé deux jours plus tôt : « Je veux qu’on sache que je suis content de mon contrôleur général ! » Et figurez-vous que la veille encore, un concours immense de courtisans s’était assemblé dans l’Oeil-de-boeuf, tous rangés en haie, et ils m’applaudissaient respectueusement ! La Fayette m’avait salué avec beaucoup d’empressement et m’avait fait sa cour, avant de faire un discours devant l’Assemblée des notables d’une rare virulence à mon égard.
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