Il me conduisit à la librairie Maspero dont je n'avais jamais entendu parler, et nous nous offrîmes des livres en gage d'amitié. Lui, Un beau ténébreux de Julien Gracq et le Journal d'un voleur de Jean Genet ; moi, Eugène Onéguine de Pouchkine et Un héros de notre temps de Lermontov. Puis nous rentrâmes dans un cinéma, le premier qui s'était présenté. On y projetait Pour qui sonne le glas. Entre deux longs baisers, je retrouvais les beaux visages d'Ingrid Bergman et de Gary Cooper.
184 - [Folio n° 4722, p. 103-104]