AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Annick Cherville (4)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Et si nous étions libres

Je remercie Babelio pour l’envoi de ce livre !



La toute première chose que je dois vous dire, est que j’ai arrêté ma lecture de ce livre. Cela ne veut en aucun cas dire qu’il était mauvais, juste qu’il n’était pas fait pour moi ; je vous expliquerai ça juste après.

J’ai lu 230 pages, puis uniquement les derniers chapitres, pour dire de voir comment cela se terminait. Je veux donc vous expliquer ce qui m’a plu et déplu.



En effet, si vous regardez les avis, la plupart sont positifs. Il y a donc bien dû il y avoir quelque chose pour que je n’apprécie pas !



En fait, ce livre est fait pour les adultes, tout simplement. Alors avec une ado comme moi, forcément, ça n’a pas trop collé…



Tout d’abord, je n’ai pas trouvé assez d’action à mon goût. Je ne parle pas forcément de combat ou quoi que ce soit évidemment, mais rien que le tempérament de Catherine – la narratrice – m’a déplu. Je trouve qu’elle est trop insouciante, et… Je ne la comprenais pas vraiment, je l’avoue.



Ensuite, j’ai trouvé des passages bien trop longs pour moi. Je m’ennuyais, et je ne lisais que les dialogues pour passer les longs paragraphes qui les entrecoupaient. Ce n’est pas bien, je sais mais…



Comme je le disais donc, pour moi ce roman est vraiment plus adapté pour les adultes. Rien qu’à voir la vie que menait Catherine… On comprend tout de suite pourquoi ! Entre les plans d’un soir (désolée pour l’expression mais je n’en trouvais pas d’autre) et la drogue… Bref, je pense que ce n’est donc pas fait pour les plus jeunes !



Cela explique donc tout à fait pourquoi je n’ai pas apprécié ce roman. D’ailleurs, mon père va le commencer – je vous dirai son avis. Je suis certaine que ça lui plaira plus qu’à moi !



Vers les pages 180-190, j’ai apprécié un peu plus l’histoire, bien que ça ne soit pas au point de m’encourager à continuer.

La principale raison pour laquelle j’ai arrêté ce livre est qu’il fait 750 pages. S’il en faisait 300, je l’aurais fini ! Mais avec 500 pages restantes et rien qui ne me garantissait de ne pas m’ennuyer… J’ai préféré stopper ma lecture, bien que je ne le fasse que très rarement.



Pour moi, les principaux atouts de ce livre sont ses descriptions, et tous les endroits que Catherine nous fait découvrir. Par exemple, Alexandrie ! Même si les descriptions ne sont pas toujours les plus complètes possibles – et je dirai heureusement pour moi – elles nous permettent de bien nous situer et d’apprendre plus de choses.



Pour finir, je vais parler des personnages. Je n’ai donc pas apprécié Catherine, tout simplement parce qu’elle était beaucoup trop « frivole » pour moi. Je ne la comprenais pas du tout.

Sinon, les autres sont tout aussi étranges qu’elle. Celui que j’ai trouvé le plus « normal », si je puis dire, est sans aucun doute Emmanuel. Il est un peu comme la voix de la raison pour tous, ahah !



EN CONCLUSION, un roman qui m’a fortement déçue, car il n’était pas adapté aux plus jeunes !

Je pense qu’il faut vraiment être un adulte pour apprécier cette lecture, car elle vise ce public.

Je pense donc que si vous êtes un adulte (beaucoup de fois le même mot, désolée), vous apprécierez ce roman !
Lien : http://lectureavie.blogspot...
Commenter  J’apprécie          00
Et si nous étions libres

Chronique Et si nous étions libres de Annick CHERVILLE, paru aux Editions Tredaniel, 742 pages.



Résumé:



Mai 1968, Catherine a 15 ans. Elle ne s'entend pas avec ses parents. Elle ne les comprend pas. Éprise de liberté, comme beaucoup de jeunes à cette époque, elle décide de partir pour vivre sa vie comme elle l'entend. Refusant de faire des études, de se conformer au système, aux mœurs et coutumes de la société et des gens qui l’entourent, elle va se réfugier dans l'écriture. De cette passion, naît de belles amitiés, notamment ses Editeurs, Emmanuel et Anna, qu'elle considère vite comme des parents de substitution.

Elle mène une vie légère, Rock'n roll où se côtoient sexe, alcool et drogue.

De Paris à Los Angeles, en passant par le Caire ou Venise, elle nous entraîne dans une vie de débauches, de plaisir, qui cachent malgré tout, du désespoir et la peur de mourir.



Mon avis:



Je tiens à remercier tout d'abord Babelio pour ses masses critiques, qui m'ont permis de découvrir une nouvelle auteure. C'est la première fois que je participe à cet échange et j'ai choisit pour ce faire, le premier livre d'Annick Cherville, car son résumé et la couverture tout simplement m'avaient plu. Mai 1968 est une période qui m'a toujours intrigué. Pourquoi à cette époque, les gens ont-ils si soudain ressenti ce besoin de rébellion, de liberté?



Je me suis donc lancée dans cette lecture, impatiente dans savoir plus. Bien que le début soit accrocheur, mon intérêt s'est effrité. J'ai vite eu l'impression de lire des Mémoires, plutôt que de vivre l'instant présent avec l'héroïne.

Annick Cherville s'exprime très bien, elle a énormément de vocabulaire, mais son style d'écriture ne me convient pas. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de descriptions, des paysages notamment, des répétitions parfois, ce qui m'a paru au fil des pages, long et ennuyeux. On est constamment plongé dans les réflexions un peu noires de Cathy sur le monde, sur ses peurs, ses doutes, son incapacité à aimer. Le tout m'a semblé un peu déprimant.

Heureusement, la mise en page est clair, les chapitres sont courts, ponctués d'extraits de chansons ou de romans, ce qui a, en toute honnêteté, a facilité ma lecture et m'a permis de venir à bout de ce livre.



De plus, j'ai eu du mal à cerner le personnage de Catherine. Au début, j'ai compris son désir de fuir ses parents et son envie de tout quitter, pour faire ses propres expériences. A 15 ans, on est en pleine crise d'adolescence et on se cherche. C'est en faisant des erreurs que l'on apprend après tout.

Rêveuse et indépendante, elle part vivre à Los Angeles où elle rencontre Jimmy. Curieuse, elle est vite tombée dans la drogue avec lui. A partir de là, tout s'enchaîne. Alcool, sexe à outrance avec tout ceux qu'elle rencontre... Elle ne croit pas en l'amour unique, ne comprend pas la fidélité, qui est selon elle, une atteinte à la liberté. On se rend compte que c'est une jeune femme un peu paumée, dévergondée, qui ne sait pas trop ce qu'elle recherche et comment être heureuse finalement. Pour bien faire, elle rencontre au fil de ses voyages, des personnes qui sont tout aussi mal dans leur peau, qui se posent les mêmes questions existentielles, qui ont peur de vieillir. Ce qui ne va pas l'aider et la pousser de plus en plus à la solitude.



On va ainsi la suivre de ses 15 ans jusqu'à ses 57 ans, à travers ses périples et les personnes qui ont compté pour elle. Dans son but de profiter de la vie, elle ne cherche pas à s'attacher. Elle change de partenaires aussi souvent qu'elle change de pays. Très solitaire, elle se contente de peu de choses. Pour elle, la vie c'est ça, vivre au jour le jour, tranquillement, sans travailler, sans mari, ni enfants. Vivre que pour soit. Simplement, écrire de temps en temps pour son plaisir, sur ce qu'elle a vécu, sur le temps qui passe. Nostalgique, elle ne regrette pourtant rien.



On est donc plongé malgré nous, dans une ambiance un peu morose. J'ai vraiment eu l'impression qu'elle avait une image négative de la vie. A certains moments pourtant, on sentait qu'elle était bien, presque heureuse, comme par exemple à Alexandrie, mais à chaque fois un élément intervenait qui la faisait tout abandonner et partir ailleurs. Mais à la recherche de quoi? A trop rechercher la liberté, ne s'était-elle pas enfermée et n'était-elle pas passée à côté de sa vie?



Pour conclure:

J'ai été un peu déçu par ce livre, car je ne m'attendais tout simplement pas à ça. J'aurais aimé voir cette adolescente commencer sa vie, dans la joie et l'ambition de réussir. Etre plus optimiste, moins casanière. Vivre comme elle le souhaite certes, mais avec moins de défaitisme. Un roman de 742 pages qui aurait pu, à mon avis, être beaucoup plus concis. Je ne garde pas du coup une très bonne image de mai 1968, même si il ne s'agit ici que de fiction. Les gens et plus particulièrement les jeunes, à travers leur soif de liberté, ne cachaient-ils pas en réalité, un mal être?



Ma note : 10/20.
Commenter  J’apprécie          00
Et si nous étions libres

Un livre grand par sa taille, lourd en main mais ce livre est très agréable à regarder, les chapitres sont joliments délimités, le visuel apprécie. L'auteur nous fait découvrir l'histoire ( ou le périple ) d'une adolescente de 15 ans, Catherine. Le récit débute en Mai 68, elle est écrivaine et ne souhaite qu'une chose, vivre sa vie. Elle quitte, donc sa famille et part à l'aventure.

Nous suivons toutes ses aventures, qui nous sont, d'ailleurs, décryptes avec minuties, trés détaillées ce qui nous permet d'avoir de jolies descriptions des endroits où Catherine se rend et des connaissances qu'elle fait..... Tout est tellement bien décrit c'est ce qui m'a fait plonger dans ce roman et trés rapidement.

Je conseille vivement le roman d'Annick Cherville, il a su retenir toute mon attention alors que je ne pensais pas venir à bout de ce livre.

Alors ne vous fiez pas à son épaisseur, plongez tout comme moi dans la vie tant désirée de Catherine vous ne le regretterez pas.

Merci à Babelio pour sa découverte et bonne lecture à tous
Commenter  J’apprécie          30
Et si nous étions libres

Voilà un livre dense et exigent mais s’il vous plait ne fuyez pas ! Il fait plus de 700 pages et ne comportent pas de larges marges blanches. Étant une adepte (voire addict) des poches ça a été ma toute première surprise en sortant de la librairie, son poids, sa densité.



J’avoue avoir eu peur de m’ennuyer dès les premières pages, n’étant pas trop habituée à ce type de lecture. Le titre me renvoyait une image convenue (du style Et si c’était vrai ou encore Je reviens te chercher), un sentiment de déjà vu qui me faisait craindre le pire. La photo de couverture – étant, je pense, un choix de l’éditeur – ne rehaussait malheureusement pas cette première impression. Cependant, au fil des pages, le récit propose bien des surprises et cela m’a finalement portée.



[...]



Au delà du protagoniste, le style de l’auteur tout d’abord ainsi que le rythme qu’elle propose m’ont plu. Les descriptions des paysages m’ont comblée, j’ai beaucoup aimé redécouvrir Le Frioul sous la plume soignée d’Annick Cherville. Les voyages de Catherine sont un peu les nôtres tellement il semblent à portée d’yeux à travers les pages …Ça, pour le coup, ça a vraiment été un régal !



[...]



Une fort belle découverte donc que je vous invite sincèrement à découvrir, et si nous étions libres vous fera rencontrer des personnages enrichissants et des paysages superbes sous la plume d’une auteur au talent certain, pour tout cela, il mérite d’être connu.
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..
Commenter  J’apprécie          20


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Annick Cherville (8)Voir plus

Quiz Voir plus

Viviane Moore, Le seigneur sans visage

Quel est l'animal de compagnie de Michel ?

une hermine
un chat
une salamandre
un chien

15 questions
810 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur sans visage de Viviane MooreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}