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Citation de Cielvariable


Philippe servit une nouvelle tournée de vin pour conclure cette triple commande. Elisabeth, sa brioche à la main, le regardait faire. Il était si beau, leur bourreau des cœurs célibataires. Elle finit par dire, mine de rien:
-Et vous, Philippe, vous n'en voulez pas une ?
-Quoi donc ? Une robe ? A vrai dire, fit-il en riant, je crains que les robes, même de mariage, m'aillent fort mal !
Elisabeth posa son gâteau pour le prendre par le bras.
-Voyons, faites un effort, essaya-t-elle de le convaincre. Il faut aider nos amis à lancer leur boutique.
-Je serai ravi de les recommander, mais je suis désolé, je ne porte pas ce genre de vêtements !
- Les chiffres impairs sont bien laids, savez-vous. Voyez, nous marchons tous par paire. Qu'attendez-vous pour nous ramener une fiancée ?
- Tudieu, quelle horreur ! Ne comptez pas sur moi pour me mettre la corde au cou ! Même pour aider Agnès et Julien !

Philippe replongea aussitôt le nez dans son gobelet, et fit claquer sa langue, satisfait par le goût du vin. Elisabeth, elle, souriait. Ses yeux avaient des lueurs malicieuses. Elle se tourna vers la couturière et lança sur un ton assuré :

-Pensez donc à une quatrième robe pour la future Mme de Floréac, Agnès. Je me charge de celle qui la portera... puisque notre ami ici présent semble s'y prendre si mal avec les demoiselles.

Philippe manqua s'étouffer ! Il lui lança un regard terrorisé auquel elle répondit par un clin d’œil ravi.
-Considérons que ce seront mes... prochaines bonnes œuvres ! insista-t-elle.
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