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Critiques de Annie Saumont (98)
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La rivière

Pas étonnant que « La rivière » soit un petit bijou car Annie Saumont était une orfèvre de la nouvelle. Après un roman exigé par son éditeur, Elle ne s’est consacrée qu’à ce genre peu goûté en France : la nouvelle. Son écriture est à l’aune de sa personnalité, sans bavardages inutiles. Des mots choisis cousus à petits points, un rythme donné par la ponctuation, c’est tout cela l’écriture de cette grande nouvelliste qui nous a quittés en 2017.

L’histoire débute avec la rivière et « ses langueurs trompeuses », mais ne vous y fiez pas, car elle peut monter « en une crue soudaine ». La rivière est le personnage principal, et l’intrigue se noue autour de son inertie car ce sont les personnages qui la côtoient qui nourrissent le récit : l’adolescent Vincent et Joseph, l’enfant vif comme une ablette, et puis la narratrice cachée dans la verdure et qui observe, et le promeneur qui a vu, mais qu’a-t-il vu vraiment ? Car il se passe quelque chose, au loin, des cris, peut-être même un drame qui se trame dans les eaux de la rivière. Mais qui croire ? Et n’est-ce pas la rivière elle-même qui, avec sa petit musique, décuple l’imagination ?

Ce petit livre (qui n’est plus édité et que j’ai trouvé chez un bouquiniste) est illustré par Anne Laure Sacriste. Ses dessins, très sombres, appuient le mystère, donnent de la profondeur au récit. Certains se déploient sur deux feuillets, et, au plaisir de la lecture, se rajoute celui de découvrir ces reflets sombres d’eau et de sous-bois ponctués de tâches de lumière. Un écrin pour un bijou de nouvelle, c’est somptueux ! Je souligne le travail méticuleux, exigeant des éditions du Chemin de fer, travail qui met en scène la rencontre entre un auteur de texte court et un plasticien.







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Un mariage en hiver

Ils sont venus, ils sont tous là. Tous attablés, cousins, cousines, tantes, oncles, père, mère, grand-mère, autour du banquet en l'honneur du mariage de Jacques. Les plats se succèdent, le temps passe lentement alors les langues se délient. On critique la qualité des mets, la mariée, les invités. On prend plaisir à retrouver des membres de la famille perdus de vue. On drague sa voisine de table. On échange des potins. On dispute les enfants trop turbulents. On s'alcoolise. Bref, on mange, on fait la fête, on papote.



En moins de 50 pages, Annie Saumont s'adonne à un exercice de style : nous rendre compte de l'atmosphère d'un repas de mariage avec uniquement des scènes éparses dialoguées. Petits bouts de discussions entre convives qui finissent par donner une idée générale de l'ambiance de la noce.

Mise à part la forme, rien d'original. On retrouve le mélange de petites mesquineries, de critiques acides et de fraternité familiale. le tout fait très vieille France, ne serait-ce que dans le choix des prénoms des personnages (Thérèse, Armand, Jacques, Catherine, Louise, etc).

Un petit livre sans réel intérêt, même s'il faut saluer le tour de force de l'autrice qui réussit à cerner des caractères en quelques mots échangés.

Un concept insolite !

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Je suis pas un camion

17 nouvelles dont les personnages sont délinquant, voleur, homosexuel, enfant qui se protège en devenant un camion, ménagère qui après avoir accosté un homme dans la rue surveille son pot-au-feu, un gay coincé par sa mère possessive, enfant de quatre ans dont la mère le rend responsable de la mort de son petit frère, auto-stoppeur anglais. Bref, sur les rencontres et les échanges.

Relecture. Toujours admirative, sinon plus, du talent de Annie Saumont qui sait se mettre, avec sensibilité, dans la peau des personnages et met en scène ceux à qui on ne donne jamais la parole, surtout les enfants.
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La guerre est déclarée et autres nouvelles

C'est un très court recueil dont je vais vous parler là ! « la guerre est déclarée et autres nouvelles » nous embarquent en peu de pages, dans l'univers d'Annie Saumont. Si vous ne connaissez pas cette auteure, c'est une bonne entrée en matière.

Cette édition est destinée aux collégiens et est suivie d'un dossier d'étude qui re-situe le propos dans l'actualité passée où il prend sa source : la seconde guerre mondiale avec le bombardement de Saint Malo, la traque des juifs et le sort qui leur est réservé, les camps de concentration, l'occupation et la dénonciation,... tous ces thèmes abordés sans pathos ni leçons de morale. Le but n'est pas là ! Le but est de rendre l'émotion, le dilemme, le remord, ... palpables, sans image choc, ni propos grandiloquents. Simplement. Mais de façon à permettre aux plus jeunes d'intérioriser ce que les hommes, les femmes et les enfants de cette époque ont pu vivre, ressentir, souffrir...

C'est la vie et la réalité des sentiments qui se jouent ici et la difficulté de vivre après...

C'est cette emprise du conflit qui continue de marquer les générations suivantes et perdure à travers elles...

C'est le mythe de la guerre, celle à laquelle « on joue » quand on est enfant, qu'on assassine :

« Moi et toi dit l'enfant, on se couchera pas de bonne heure, on causera on parlera de la guerre. Quelle guerre ? Celle des Gaulois et des Romains. Parce que ta guerre à toi, mamé – il soupire, il secoue ses mèches rousses – parce que ta guerre c'est pas drôle. » - C'était hier -
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Si on les tuait ?

L'auteur nous croque quatorze petites histoires sur la Vie et ses difficultés.

Elle n'explique rien,donnant que des repères,qu'incombe au lecteur de rassembler comme un puzzle.Ces nouvelles ( et en général toute ses nouvelles), ont une forme et un rythme qui lui sont trés personnelle. Chaque récit ayant une construction différente,elle utilise une totale liberté dans la syntaxe , employant des mots inventés,tronqués,des points supprimés,des dialogues fondus dans le texte...donc linéarité zéro.

Ses thèmes récurrents sont l'enfance et les souvenirs.Souvent le narrateur est un enfant, qui débite son regard sur le monde adulte avec une naïveté et une franchise désarmante,et un soupçon d'humour.

Dans ce recueil,ma préféré est "Ce jour où un garçon boucher",où un petit indien exilé en France raconte comment son ami (indien et exilé comme lui)et lui, témoin par hasard d'un meurtre ,en sont rendus partiellement responsable par le public ,"grâce" à leur couleur de peau,l'accusation portant le nom de "hypoténuser"....

Annie Saumont est la grande dame des nouvelles de la littérature française,mais je pense qu'on l'aime ou on ne l'aime pas, à chacun ses goûts...pour moi comme toujours, ses nouvelles sont une très belle lecture!
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Tu souris, tu accélères

"Tu souris. Tu accélères"

Dernière phrase du récit où Annie Saumont capte la substance de ces moments de la vie où notre existence pourrait basculer.

La narratrice est écartelée entre l'homme avec qui elle vit et un homme de passage.

"Vous aviez parlé de forêts, d'abord. Puis Roberstein t'a raconté que lui et moi, un jour d'été -"

Sa décision de ne pas suivre Roberstein dépasse le simple regret ; elle donne lieu à l'interrogation systématique de ses souvenirs, des lieux et des personnes qu'elle va rencontrer au cours de ce voyage en voiture vers un but inconnu.

Cette confrontation foisonnante contraste avec le silence de son compagnon, le conducteur.

"rien ne te trouble, tu es un excellent conducteur. Quand je suis au volant je ne peux m'empêcher de penser à mille choses."

"Tes mains sur le volant, immobiles. Je n'ai rien fait. Je ne t'ai pas quitté."

"A Madère je riais."

"J'aime mieux à présent penser à Roberstein."

"Inutile de fuir, allons à Madère."

"Nous roulons, ça n'en finit pas."

"Tu as toujours fait comme si Roberstein n'existait pas."

"Vous étiez dans ton bureau, buvant, fumant, discutant, paisibles. Des gars qui ont quelque chose à partager. Ce quelque chose c'était moi."

Roman de l'affrontement, du refus, de la révolte, de la soumission. Les hommes du récit se taisent. N'écoutent pas. Soumettent les femmes ou les ignore. Coinsidèrent leur discours comme du babillage inutile.

Les femmes, la narratrice, la femme de ménage Aglae Miron ( qui boit et bat son mari) ; Hélène, la patronne de l'hôtel, Sedy la petite collégienne, toutes ont une histoire que le conducteur ignore, concentré qu'il est sur sa conduite et le but inconnu de son voyage.

Parabole de l'incompréhension

"Je te regarde, tu n'écoutes pas. Non, tu n'écoutes pas, tu conduis."











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Embrassons-nous

Vingt nouvelles pas vraiment gaies.

Des cas souvent désespérés

Des personnages malmenés par la vie et par la société.

Heureusement, Anne Saumont sait y glisser une dose d’humour

Si certaines m’ont séduite, l’écriture de certaines autres, au ton brusque, haché , à la syntaxe déstructurée m’ont semblé plus hermétiques.

Une lecture plutôt agréable dans l’ensemble.

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Le tapis du salon

Je découvre Annie Saumont avec son vingtième recueil de nouvelles publié... Mieux vaut tard que jamais. Et la lecture de ce recueil me donne envie d'explorer un peu plus l'oeuvre de cet auteur couronné notamment il y a quelques années du Goncourt de la nouvelle comme l'indique la brève notice récapitulative figurant en amont des 18 nouvelles qui composent ce volume. Des textes très courts, 3 ou 4 pages en moyenne, parfois une seule. Un univers contemporain, très particulier, rempli d'êtres sur le fil ou sur le point de basculer. Une écriture acérée, précise où quelques mots suffisent pour illustrer toute la cruauté d'un monde si dangereux et hostile pour les pauvres hères qui le composent.



Le dernier texte du recueil, "Mort d'un poisson rouge" est terrifiant de justesse, avec son entrée en matière de conte de fée "Calme journée. Pas un souffle de vent. Mélanie et Antoine sont au jardin. Ce pourrait être la première phrase du premier conte d'un premier livre de lecture.", qui contribue à laisser le lecteur pantois, six pages plus loin, lors de la chute. Terrible.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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C'est rien ça va passer

Je viens de finir de ranger ma bibliothèque. C'est à dire d'entrer dans Babelio l'ensemble des livres qui la compose.



Plusieurs milliers de livres acquis au fil des années.



Beaucoup ont été lus mais pas tous. Certains, je m'en souviens, d'autres n'ont laissé aucune trace.



Je ne sais pas quand j'ai acheté ce receuil de nouvelles Il a été édité en 2004.



Je l'ai lu d'une traite. Je pensais qu'il s'agissait d'un roman... Decouvrir des nouvelles, cela m'a étonnée car je ne suis pas fan de nouvelles donc pourquoi / comment a t il atterri dans ma bibliothèque. Mystère.



Ce recueil va rejoindre très vite les nombreux livres dont je ne garde aucun souvenir. Pourtant certaines des nouvelles sont sympas mais très courtes... A peine plongé dans une atmosphère que c'est déjà fini...



Une écriture sympa mais pas de quoi donner envie d'en lire plus.



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Encore une belle journée

L’avantage des nouvelles, c’est que c’est pratique à la plage.

On en lit une, hop, on va mettre les pieds dans l’eau.

Une autre, on pique un petit somme.

Une troisième, puis quelques brasses.

……… et ainsi de suite.

Je ne suis pas fana de nouvelles.

Dans « Encore une belle journée », certaines m’ont plu, d’autres ennuyée, le bilan est plutôt moyen.

Parfois, elles sont sciemment hermétiques au début, mais ça ne rajoute aucun charme à mes yeux.

Dire que j’ai un autre recueil de nouvelles d’Annie Saumont dans ma PAL ! Il attendra un peu.

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Autrefois, le mois dernier

Près de 50 années après sa première parution, "Autrefois, le mois dernier" est toujours un roman contemporain.

Il raconte la nostalgie, les incertitudes et les interrogations emergeant de la rencontre de deux mondes. La ville et la montagne.

Un adolescent orphelin de père vit avec sa mère, Alicia, sourde depuis la dipsarition de son mari. Naïmé, La grande soeur, d'un premier mariage, les rejoint un été avec la fille de ses patrons, Laurence, "...un mois au grand air lui serait profitable...".

Les adolescents confrontent leurs pratiques sociales. Le garçon en les vivant sous le regard étonné et souvent critique de la fille. La boulangère du village qui le provoque, la bande des Vandiargues, le cordonnier ivrogne, et les chemins qu'il a tracé dans la montagne, le long de torrents et de falaises qu'il explore comme autant de mondes qui le rendent différents.

La fille ne peut que raconter, la ville, les copains musiciens, le groupe de jazz, sa mère possessive, son "malheur" tout relatif.

"Je dois partir à cause du groupe. Le saxo me manque. Et sans moi les garçons ne fichent rien."

Le jeu devient cruel pour le garçon :

"Elle dit. On monte là-haut à travers le pierrier jusqu'aux friches ?

Je réponds oui. A tout ce que la fille demande à présent je réponds oui. Elle va devant, je la suis."

La confrontation des deux adolescents se fait sous le regard des adultes, Alicia, veuve, n'est pas insensible aux charmes du garde forestier Tristan, ainsi que Naïmé d'ailleurs.

L'écriture d'Annie Saumont fait vivre ces émois que nous avons tous connus à une période de notre vie. Les photos de Céline Duval proposent des lectures complémentaires du texte en mettant en scène des personnages supposés vivre les mêmes émois.

Une lecture heureuse dont on ne se lasse jamais, tant l'écriture d'Annie Saumont reflète avec talent l'instantanéité des choses et des êtres qu'elle décrit.





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C'est rien ça va passer

Vingt nouvelles, dont certaines très courtes. Des chutes souvent abruptes et cruelles, suaves parfois dans leur cruauté. Comme j'aime quoi ! A l'exception d'un ou deux textes qui m'ont paru un peu obscurs, j'ai savouré ce premier contact avec Annie Saumont. La dame a la plume alerte et observatrice.



Je ne vais pas vous les résumer, sachez que ma préférence va à une histoire irrésistible "Allah est grand". Un échange de petits messages vite écrits entre une patronne et son employée de maison, Farida, l'une reprochant à l'autre de ne pas en faire assez, les réponses nous renseignant progressivement sur ce qui se passe à la maison à cause d'un certain Monsieur Louis. Non, ce n'est pas ce que vous pensez.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Le pont

Curieuse petite œuvre littéraire, un poil confuse en lecture rapide.

Il s'agit de l'histoire de deux, où trois ou quatre personnages qui se croisent à travers l'histoire sans jamais se rencontrer. Partageant un prénom et ce pont, toujours cette histoire de pont, leurs récits s'entremêlent et se répondent. Seraient ils un seul et même homme ?

Œuvre visuelle, elle nous transporte au cœur de cette narration chorale, mais peine à toucher réellement le lecteur. Agréable tout de même, sans plus.
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Le tapis du salon

Très décevant.

J'avais découvert Annie Saumont dans les années 80, comme traductrice de Salinger et comme nouvelliste, et j'avais été séduite par sa sensibilité et son originalité dans ce second domaine.

Ses derniers recueils, et celui-ci en particulier, ne me semblent comporter aucun renouvellement ni des thèmes, ni de la structure, ni du style, et certaines nouvelles me semblent même obscures.

Bref ,j'ai regretté mon achat.
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Un soir, à la maison

Recueil de nouvelles, prenant leur source dans le quotidien, épicé de sentiments forts, l'amour, la haine, la vengeance…

Une écriture précise, affutée, et qui fait mouche à chaque fois

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Ce soir j'ai peur

Implacable et poignant.





Avec plus de trente recueils couronnés par les prix les plus prestigieux, Annie Saumont, nouvelliste souvent comparée à Raymond Carver, a publié quelques romans dont celui-ci paru en 1961.



Jane, étudiante en gymnastique, qui mène une existence apparemment normale, est hantée par le meurtre de son amant, un dentiste, plus vieux qu'elle de vingt-cinq ans, qu'elle a empoisonné. Au rythme de ses pensées et des conversations avec ses camarades, elle ressasse son crime dans la crainte d'être découverte un jour par la police ou par l'une de ses amies. Elle (se) raconte des histoires dans un discours de plus en plus confus basculant petit à petit vers le désastre inéluctable.



L’écriture concise et percutante de l’auteure emmène le lecteur dans un univers sombre dont il ne peut se détacher jusqu’à la fin du récit.
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Les croissants du dimanche

Les croissants du dimanche. Un titre gourmand, empli d'une monotonie tranquille, évocateur d'une ambiance apaisée : calme, douceur, odeurs réconfortantes. Et pourtant, il n'en est rien.



Par ces dix-neuf nouvelles, l'auteur nous plonge aux antipodes de la quiétude, en plein coeur du désordre des existences. le tableau de paix est renversé, l'air assombri devient électrique. Sur la surface des vies immobiles, les brèches petit à petit se révèlent. Des scènes de vies tracées d'une écriture aiguisée : adultère, décès, passions refoulées, racontées dans un souffle, les fêlures ressemblent à des murmures. Ici, la peine reste intérieure et résonne comme un écho dans le silence.



De cette première lecture, je ressors enthousiasmée par le style de l'auteur. Des mots qui s'enchaînent, une plume minimaliste. Ces histoires, parfois trop succinctes, m'ont pourtant laissé un bon souvenir. Celles qui m'ont émue et me hanteront rattrapent par leur force le manque de profondeur des autres. J'ai aimé découvrir ces secrets cachés, emportée dans le tourbillon des phrases en rafales.



Un auteur que j'ai hâte de retrouver !





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Encore une belle journée

Connaissez-vous les nouvelles d'Annie Saumont ?

De petits bijoux dans un écrin de papier.

Chaque texte est taillé, ciselé, serti dans quelques pages.

Une véritable orfèvre de l'écriture.
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Ce soir j'ai peur

Beaucoup de mal à entrer dans l'histoire tant la volonté de transcrire la confusion de la jeune meurtrière semble justifier que le récit part dans tous les sens ! J'ai vainement tenté de donner une chance à ce court roman, d'autant que l'intrigue en soit m'attirait vraiment.

Je dois être trop terre à terre pour n'avoir pas su dépasser un style d'écriture bien particulier. Je ne pense pas me raviser en essayant d'autres livres de cette autrice que je découvrais et qui plus est prolifique...
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La terre est à nous

C'est toujours avec délectation que je me plonge ou replonge dans un recueil de nouvelles d'Annie Saumont ! Elle est, d'après moi la meilleure nouvelliste et ses récits sont autant de friandises douces amères à déguster sans façon. D'elle, j'ai aimé "La guerre est déclarée", Les voilà quel plaisir!" et tant d'autres et surtout le sublime "Les blés"



Dans "La terre est à nous", on retrouve ces personnages marginaux, blessés par la vie, un peu cabossés mais attachants. Il y a celle qui se fait des idées sur le voisin ou cette autre devenue obèse.

L'écriture, précise, sobre, d'Annie Saumont fait mouche à tous les coups

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