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Au programme de C à vous la suite :
Invitée : Anny Duperey
Anny Duperey, une carrière formidable !
« le tour des arènes », le nouveau roman d'A. Duperey
Anny Duperey : écrire pour guérir
Anny Duperey, femme fatale malgré elle
Anny Duperey, actrice culte
L'Oeil de Pierre - Quand Dior devient musée
Invités : Nicoletta et André Manoukian
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Qui représentera la France à l'Eurovision ?
Nicoletta et A. Manoukian : Eurovision, c'est vous qui décidez !
Nicoletta, 50 ans de scène !
L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy
L'ami le Drian
Jean Lassalle au salon de l'agriculture
Joe Biden confond les Iraniens et les Ukrainiens
La rafale de questions à Valérie Pécresse
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On ne se méfie jamais assez des êtres qui semblent tout accepter, tout supporter en silence et parfois même en souriant. Leur soumission parait sans limite, leur tolérance inépuisable, puis un jour ils quittent le jeu, tournent les talons, claquent une porte, et c’est définitif. On ne peut plus rien pour les retenir. Intérieurement, ils ont fait tout le chemin, bloqué les comptes, ils ne sont presque déjà plus là quand ils annoncent qu’ils vont partir.
Dieu a inventé le chat pour que l'homme ait un tigre à caresser à la maison. Victor Hugo

Les gens qui aiment les chats sont habiles à fuir les conflits et se défendent fort mal quand on les agresse. Ils préfèrent se taire, quitte à paraître lâches. Ils ont tendance au repli sur soi, à la dévotion. Ils sont fidèles à des rêves d'enfant qu'ils n'osent dire à personne. Ils n'ont pas du tout peur du silence. Ils ne s'arrangent pas trop mal avec le temps qui passe, leur songe intérieur estompe les repères, arrondit les angles des années.
Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance qu'ils ont, car cela garantit leur propre liberté. Ils ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes ni pour les autres. Ils ont cet orgueil de vouloir être choisis chaque jour par ceux qui les aiment et qui pourraient partir librement, sans porte fermée, sans laisse, sans marchandage. Et rêvent bien sûr que l'amour aille de soi, sans effort, et qu'on ne les quitte jamais. Ils ne veulent pas obtenir les choses par force et voudraient que tout soit donné.

Les gens qui aiment les chats évitent les rapports de force. Ils répugnent à donner des ordres et craignent ceux qui élèvent la voix,qui osent faire des scandales. Ils rêvent d'un monde tranquille et doux où tous vivraient harmonieusement ensemble. Ils voudraient être ce qu'ils sont sans que personne ne leur reproche rien.
Les gens qui aiment les chats sont habiles à fuir les conflits et se défendent fort mal quand on les agresse. Ils préfèrent se taire, quitte à paraître lâches. Ils ont tendance au repli sur soi, à la dévotion. Ils sont fidèles à des rêves d'enfant qu'ils n'osent dire à personne. Ils n'ont pas du tout peur du silence. Ils ne s'arrangent pas trop mal avec le temps qui passe,leur songe intérieur estompe les repères,arrondit les angles des années.
Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance qu'ils ont,car cela garantit leur propre liberté. Ils ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes ni pour les autres. Ils ont cet orgueil de vouloir être choisis chaque jour par ceux qui les aiment et qui pourraient partir librement, sans porte fermée, sans laisse, sans marchandage. Et rêvent bien sûr que l'amour aille de soi,sans effort, et qu'on ne les quitte jamais. Ils ne veulent pas obtenir les choses par force et voudraient que tout soit donné.
Les gens qui aiment les chats,avec infiniment de respect et de tendresse,auraient envie d'être aimés de la même manière -qu'on les trouve beaux et doux,toujours, qu'on les caresse souvent, qu'on les prenne tels qu'ils sont, avec leur paresse, leur égoïsme, et que leur présence soit un cadeau.
Dans le doute de pouvoir obtenir pour eux-mêmes un tel amour,ils le donnent aux chats. Ainsi cela existe, cela console.
Les gens qui aiment les chats font une confiance parfois excessive à l'intuition. L'instinct prime la réflexion. Ils sont portés vers l'irrationnel, les sciences occultes. Ils mettent au-dessus de tout l'individu et ses dons personnels et sont assez peu enclins à la politique. Les tendances générales, les grands courants, les mouvements d'opinion, les embrasements de foule les laissent aussi circonspects que leur animal devant un plat douteux. Et si leur conviction les pousse à s'engager, une part d'eux-mêmes reste toujours observatrice, prête au repli dans son territoire intime et idéaliste, toujours à la frange, comme leurs compagnons, d'un pacte avec la société et d'un retour vers une vie sauvage dans l'imaginaire.
Les gens qui aiment les chats sont souvent frileux. Ils ont grand besoin d'être consolés. De tout. Ils font semblant d'être adultes et gardent secrètement une envie de ne pas grandir. Ils préservent jalousement leur enfance et s'y réfugient en secret derrière leurs paupières mi closes, un chat sur les genoux.

De cette époque, je garde une recette que je n'ai jamais oubliée. Pour ma sœur et moi, il reste LE gâteau, la gâteau de mémé, le gâteau de notre enfance. [...] Je continue de le fabriquer pour les Noëls et anniversaires, une manière de célébrer un vestige, de perpétuer l'unique tradition familiale.
Une fois la fête passée, nous avons tout le loisir, ma sœur et moi, de déguster ce gâteau fabuleux au petit déjeuner, puis à tous les repas, puis au goûter, et ceci pendant plusieurs jours en mémoire de notre grand-mère, car sa teneur en calories défiant tous les records le rend indigeste pour d'autres estomacs que les nôtres... Voici de quoi se compose la chose:
Une purée de châtaignes mélangée de chocolat noir fondu, liés par une crème au beurre et de sucre à poids égal, puis de la poudre d'amande parfumée au kirsch. Le tout, décoré de cerneaux de noix, est mis au réfrigérateur une nuit (c'est le beurre qui fait prendre corps au bloc) et finalement nappé d'une crème anglaise (douze jaunes d’œufs pour un litre de lait environ). Tout y est. C'est magnifique. Aucun être humain normal ne peut en ingurgiter plus de trois cuillères, nous, on vide un compotier sans problème. La nostalgie de l'enfance aurait-elle une influence sur les sucs gastriques ?
Ce gâteau, c'est tout le portrait de ma grand-mère, délicieux et lourd, rassurant à souhait et relativement dangereux pour les constitutions fragiles - gare au KO hépatique.

Faites pleurer les enfants
« On rêve toujours que ce que l’on écrit puisse être utile à quelqu’un , ne serait-ce qu’à une seule personne, que ce que l’on a sorti de soi avec peine ne reste pas un monologue stérile, sinon autant vaudrait prendre ces pages et les enfermer tout de suite dans un tiroir.
Alors, à tout hasard…
Si vous voyez devant vous un enfant frappé par un deuil se refermer violemment sur lui-même, refuser la mort, nier son chagrin, faites-le pleurer. En lui parlant, en lui montrant ce qu’il a perdu, même si cela paraît cruel, même s’il s’en défend aussi brutalement que je l’ai fait, même s’il doit vous détester pour cela mais ce que je dis là est impossible à faire…[…] Une personne aimante a envie d’épargner. Et pourtant…Pourtant, percez sa résistance, videz-le de son chagrin pour que ne se forme pas tout au fond de lui un abcès de douleur qui lui remontera à la gorge plus tard.
Le chagrin cadenassé ne s’assèche pas de lui-même, il grandit, s’envenime, il se nourrit de silence, en silence il empoisonne sans qu’on le sache.
Faites pleurer les enfants qui veulent ignorer qu’ils souffrent, c’est le plus charitable service à leur rendre. »

Mais les chats...
Les gens qui aiment les chats évitent les rapports de force. Ils répugnent à donner des ordres et craignent ceux qui élèvent la voix, qui osent faire des scandales. Ils rêvent d'un monde tranquille et doux ou tous vivraient harmonieusement ensemble. Ils voudraient être ce qu'ils sont sans que personne ne leur reproche rien.
Les gens qui aiment les chats sont habiles à fuir les conflits et se défendent fort mal quand on les agresse. Ils préfèrent se taire, quitte à paraître lâches. Ils ont tendance au repli sur soi, à la dévotion. Ils sont fidèles à des rêves d'enfant qu'ils n'osent dire à personne.
Ils n'ont pas du tout peur du silence. Ils ne s'arrangent pas trop mal avec le temps qui passe, leur songe intérieur estompe les repères, arrondit les angles des années.
Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance qu'ils ont, car cela garantit leur propre liberté. Ils ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes, ni pour les autres.
Ils ont cet orgueil de vouloir être choisis chaque jour par ceux qui les aiment et qui pourraient partir librement sans porte fermée, sans laisse, sans marchandage. Et rêvent bien sûr que l'amour aille de soi, sans effort, et qu'on ne les quitte jamais. Ils ne veulent pas obtenir les choses par force et voudraient que tout soit donné.
Les gens qui aiment les chats, avec infiniment de respect et de tendresse, auraient envie d'être aimés de la même manière - qu'on les trouve beaux et doux, toujours, qu'on les caresse souvent, qu'on les prenne tels qu'ils sont, avec leur paresse, leur égoïsme, et que leur seule présence soit un cadeau. Dans le doute de pouvoir obtenir pour eux-mêmes un tel amour, ils le donnent aux chats. Ainsi cela existe. Ca console.
Les gens qui aiment les chats, font une confiance parfois excessive à l'intuition. L'instinct prime la réflexion. Ils sont portés vers l'irrationnel, les sciences occultes. Ils mettent au-dessus de tout l'individu et ses dons personnels et son assez peu enclins à la politique. Les tendances générales,les grands courants, les mouvements d'opinion, les embrasements de foule les laissent aussi circonspects que leur animal devant un plat douteux. Et si leur conviction les pousse à s'engager, une part d'eux-mêmes reste toujours observatrices, prête au repli dans son territoire intime et idéaliste, toujours à la frange, comme leur compagnons, d'un pacte avec la société et d'un retour vers une vie sauvage dans l'imaginaire.
Les gens qui aiment les chats, sont souvent frileux. Ils ont grand besoin d'être consolés. De tout. Ils font semblant d'être adultes et gardent secrètement une envie de ne pas grandir.
Ils préservent jalousement leur enfance et s'y réfugient en secret derrière leurs paupière mi-closes, un chat sur les genoux.
Enfin j'ai cru remarquer que les gens qui aiment les chats étaient souvent ainsi....... J'AIME LES CHATS.
Papa est mort. Mon père est mort depuis dix jours et maintenant enterré et depuis tout ce temps je me sens étouffée, bloquée, j'ai un terrible besoin de clarifier mes pensées - je préférerais dire mes sentiments - et je n'y arrive pas. J'aurais voulu écrire que je suis triste, bouleversée, déchirée, alors que je suis incertaine de ce que je ressens. Je ne peux dire qu'une chose : mon père est mort et je n'ai pas pleuré.
Je ne connais rien de comparable au silence pensif des chats. Il emplit l'atmosphère d'une qualité très particulière. Pour peu que l'on veuille bien s'arrêter un moment pour être à l'unisson avec lui, ce silence devient contagieux. On le voit, lui, le chat, éveillé et ailleurs, son beau regard fixé devant lui. On s'assoit là, la main posée sur son dos. Le temps soudain suspendu, on se prend, l'œil perdu dans la vague, à laisser errer son esprit, doucement. Puis, tout à coup, un blanc, une bulle de néant vous a saisi et vous ne savez plus combien de minutes vous êtes resté là, et où vos pensées sont allées divaguer sans contrôle. Puis on revient à la réalité, celle du temps compté, de l'ordre, du raisonnement, on s'éveille comme d'un petit voyage. Où était-on ? On ne saura pas dans quelle part de soi informulée, inconnue, le rêve du chat nous a entraîné... (p. 56).
L'homme est civilisé dans la mesure où il comprend le chat. George Bernard Shaw