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3.61/5 (sur 65 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Staffordshire , 1980
Biographie :

Mariée et mère de deux enfants, Anouska Knight est auteure de romance contemporaine.

Le goût de la vie ( Since You've Been Gone, 2013) est son premier roman.

Elle vit à Rugeley dans le Staffordshire.

site de l'auteure:
https://anouskaknight.wordpress.com/

page Facebook:
https://www.facebook.com/AnouskaKnightAuthor

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
– Normalement, la coutume veut que la demoiselle en détresse offre quelque chose à son sauveur.
– Je suis désolée, je n'ai plus de mouchoirs brodés.
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N'ayez pas peur du bonheur quand il vient frapper à votre porte, même si vous ne vous y attendez pas. Ne pleurez pas sur un acte manqué, car peu importe à quel point on aime un fantôme, ce n'est pas lui qui nous tient chaud pendant l'hiver.
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C’était censé être son jour de congé. Il m’avait promis qu’il n’en avait pas pour longtemps : il devait juste s’assurer que tout allait bien et que les garçons étaient en sécurité. Il n’y avait pas eu d’incident depuis un moment, mais il devait rester attentif s’il voulait que ça continue comme ça. J’avais promis de faire son plat préféré, des linguine citron-basilic, et il avait promis qu’il serait rentré à l’heure pour dîner.

Je regardai le tas de pâtes collantes devant moi en essayant de ne pas me sentir abandonnée, puis commençai à placer mon couteau et ma fourchette sur mon assiette, les manches bien parallèles et la pointe de ma fourchette vers le centre, avant de me demander pourquoi je me donnais cette peine.

Lorsque vous mangez tous les jours avec quelqu’un qui s’en fiche pas mal que vos coudes soient ou pas sur la table, les bonnes manières à table deviennent vraiment une tradition pleine d’ironie.

Pattie, ma mère, nous les avait enseignées quand on était petites, et voir sa fille négligemment installée au comptoir de sa cuisine au lieu d’être sagement assise sur une des douze chaises qui entouraient la table à manger n’aurait pas manqué de l’agacer. Si elle avait su le nombre de fois où je grignotais quelque chose à la va-vite par-dessus l’évier, elle aurait sûrement pincé les lèvres dans cette mimique que je connaissais par cœur : son fameux tic de désapprobation.

On savait tous que ma mère avait passé sa vie à être gênée de ne pas pouvoir prétendre au même niveau de vie que ses amies à cause du salaire modeste de mon père — même si elle l’aimait de tout son cœur. Elle n’avait donc pas pu résister à l’envie de pallier ce manque en nous élevant, Martha et moi, comme si notre seul but devait être de pouvoir mettre le grappin sur un avocat, un médecin ou n’importe qui avec un gros compte en banque. Pour elle, les petites filles devaient être féminines dès leur plus jeune âge afin, une fois grandes, de réussir à trouver un mari qui pourrait leur offrir une vie de grand standing, ce qui, naturellement, suffirait à les combler jusqu’à la fin de leurs jours.

Tout un programme… Auquel j’étais loin d’adhérer.

Avec ma sœur Martha, la stratégie de maman avait payé : Martha avait été assez maligne pour trouver un avocat — un avocat au grand cœur, heureusement. Mais moi, quand j’avais vu Charlie pour la première fois, avec ses avant-bras musclés dorés par le soleil, en train de charger des bûches dans la camionnette de son patron sans se douter une seconde du charme qu’il exerçait sur les autres, j’avais tout de suite su à qui mes bonnes manières seraient destinées.
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Je ne voulais pas que ça s’arrête.

C’était parfait. Son désir pulsait en parfaite harmonie avec le mien et il se pressait intensément contre mon corps affamé. Ça m’avait tellement manqué. Je savais qu’on n’avait pas beaucoup de temps mais je décidai de ne pas y penser. Pour l’instant, on était ensemble et c’était tout ce qui comptait.

Il allait jouir.

Je pouvais le goûter, le sentir avec la moindre fibre de mon être mais ça ne suffisait pas : j’en voulais encore, je voulais toujours plus de cette délicieuse euphorie qui me transportait chaque fois que je sentais son souffle sur ma peau. L’odeur masculine de son corps m’enveloppait tel un nuage, et la saveur salée de son cou me donnait sans cesse envie de revenir y poser mes lèvres. Je voulais le boire, l’absorber, me gaver de lui jusqu’à ne plus en pouvoir.

Quand Charlie adopta un rythme régulier, je m’y pliai sans discuter, heureuse de le laisser me guider. Tout m’était égal : je ne voulais rien d’autre que sentir son corps régner sur moi, me posséder et me dévorer comme une créature insatiable jusqu’à ce que nous ne fassions plus qu’un.

La sueur qui recouvrait nos deux corps était la seule source de fraîcheur au milieu de cette frénésie enflammée ; je pris appui contre le mur derrière moi pour accueillir ses puissants va-et-vient, encore et encore. Entre deux coups de reins vigoureux, je parvins à écarter mon visage du sien et pus contempler les traits de celui qui avait changé ma vie.

Je n’allais pas pouvoir me retenir beaucoup plus longtemps. J’étais déjà en train de m’agripper désespérément à ses cheveux pour lui faire lever la tête et me noyer dans ses yeux bleus.

Il était magnifique, une combinaison parfaite d’ombre et de lumière, à tous les niveaux. De sa personnalité à son apparence, les extrêmes lui allaient comme un gant, à commencer par ses yeux bleu clair qui tranchaient avec ses cheveux d’un brun presque noir. En fonction de son humeur, son regard pouvait avoir la chaleur d’un lagon tropical ou la froideur menaçante d’un lac gelé ; et celui qu’il posa sur moi à cet instant était à la fois sombre et perçant. C’était comme s’il regardait en moi et qu’il pouvait y voir la promesse du plaisir que je voulais lui procurer.

Je sentis une première vague de chaleur monter en moi, douce mais implacable, et toute cohérence m’abandonna. Je cessai de le regarder et fermai les yeux en inspirant profondément, à la recherche du moment où le plaisir allait me terrasser et Charlie se mit à aller un peu plus vite, comme s’il sentait le changement qui s’opérait en moi.
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-Je n'étais pas trop sure de ce qui se passait. J'ai ressenti des choses que je n'avais pas ressenties depuis très longtemps, et je pense que ça m'a embrouillé l'esprit. Je pensais que j'en étais capable mais je ne peux pas. Je ne peux pas le trahir, je suis désolée.
- Trahir Charlie? Mais personne ne te demande de trahir qui que ce soit.
-Et pourtant, c'est exactement ce que je suis en train de faire! Je suis en train de l'écarter pour faire de la place pour un autre.
Lorsqu'il me répondit, l'incrédulité se lisait sur son visage.
- Ce n'est pas du tout ce que j'attends de toi. Et je pense que j'ai toujours fait en sorte de te montrer que ça ne me posait aucun problème de parler de lui.
- Je suis désolé, Ciaran, mais je ne peux pas faire ça. Je l'aime.
Il me prit par les épaules, mais j'étais déjà en train de me refermer comme une huitre.
- Bien sur que tu l'aimes, je le sais bien. Mais lui, est ce qu'il t'aimait?
- Je te demande pardon?
- J'ai dit: lui, est ce qu'il t'aimait?
- Bien sur, qu'il m'aimait!
Ne pleure pas, Holly
- C'était un homme bien? Holly? Est ce que c'était un homme bien? insista t il en voyant que je ne répondais pas.
- Oui c'était le meilleur mari du monde.
Je pouvais sentir mes yeux se remplir de larmes, comme un volcan sur le point d'entrer en éruption.
- Alors s'il t'aimait et s'il était aussi formidable que tu le dis, il voudrait que tu sois heureuse!
C'était trop. Les larmes se mirent à couler.
- Et c'est ce que je veux, moi aussi. Et si tu voulais bien me laisser une chance, je pense que je pourrais te rendre heureuse.
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-J'aime bien ton escarcelle, dis-je en souriant.
- Et moi, j'aime bien tout, répondit il avant de m'embrasser sur la joue. Tu es magnifique.
A partir de cet instant, je sus que plus rien n'avait d'importance. Je pouvais bien me baver dessus ou me prendre les pieds dans ma robe, l'expression dans ses yeux était tout ce dont j'avais besoin ce soir. Et rien ni personne ne m'ôterait cette joie.
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