La souffrance des êtres humains vient de leur manière de percevoir la vie et les événements extérieurs. On peut souffrir ou ne pas souffrir face à un évènement en fonction de notre degré de conscience et de notre interprétation de la réalité. Ce nest donc pas sur la réalité extérieure quil faut agir, nous dit Anthony de Mello, mais sur notre manière de penser et de percevoir la vie.
Les enfants sont des miroirs,
Quand ils sont en présence de l’amour,
C’est ce qu’ils réfléchissent.
Quand l’amour est absent,
Ils n’ont rien à donner...
On ne possède jamais réellement les choses.
On ne fait que les tenir un instant.
Si l’on est incapable des les laisser aller,
Ce sont elles qui nous possèdent.
Quel que soit ce l’on chérit,
Il faut le tenir dans le creux de sa main
Comme on retient l’eau.
Dès qu’on la saisit
Elle n’est plus là.
Si on se l’approprie,
On la souille
Si on la libère
Elle est a soi pour toujours.
Ce n’est pas grâce à notre argent
Mais grâce à notre capacité de jouir
Que nous sommes riches ou pauvres.
Lutter pour la richesse
Et n’avoir aucune capacité de jouir,
C’est être comme l’homme chauve
Qui lutte pour collectionner les peignes
Lorsqu’on vient dire à un homme que l’inondation avait emporté sa maison, il rit et il dit : « Impossible ! J’ai la clé dans ma poche ! »
( histoire d'humour et de sagesse )
Un homme va voir un prêtre et lui dit:
"Père, j'aimerais que vous disiez une messe pour mon chien."
Le prêtre est indigné.
"Une messe pour votre chien, vous plaisantez !-
-Ce chien était mon compagnon, explique l'homme. Je l'aimais et je voudrais que vous disiez une messe pour lui.
-On ne dit pas de messe pour les chiens ici. Vous devriez essayer la confrérie qui se trouve au bas de la rue. Demandez-leur si on y donne des services de ce genre."
L'homme, avant de quitter le prêtre, lui dit:"C'est dommage. J'aimais vraiment ce chien. j'étais prêt à faire une donation d'un million de dollars pour cette messe.
-Attendez, attendez, dit le prêtre, vous ne m'aviez pas dit que ce chien était catholique."
Dire non aux autres est merveilleux, cela fait partie du réveil, c'est vivre sa vie comme on l'entend. Comprenez bien que cette attitude n'est pas égoïste. Ce qui est égoïste, c'est d'exiger que les autres vivent leur vie comme vous l'entendez .
Quand le moineau construit son nid dans la forêt,
Il n’occupe qu’une branche.
Quand le cerf étanche sa soif à la rivière,
il ne boit pas plus que son estomac ne peut contenir.
Nous accumulons les choses, parce que nos cœurs sont vides.

Le petit Johnny est, comme on dit, mentalement retardé. Mais l'histoire qui suit va vous montrer qu'il est loin de l'être.
Johnny, dans la classe de modelage de l'école pour enfants retardés qu'il fréquente, reçoit sa provision de pâte à modeler et commence à la triturer. Il en détache un petit morceau et va dans un coin de la pièce pour y travailler. L'éducateur vient à lui et dit: «Hello, Johnny.» Et Johnny répond: «Hello.
— Qu'as-tu dans la main? demande l'éducateur.
— De la bouse de vache, répond l'enfant.
— Que vas-tu en faire?»
Et Johnny répond: «Un éducateur.» L'éducateur se dit alors que le petit Johnny a régressé. Alors il fait signe au directeur qui passe justement devant la porte et lui déclare: «Le petit Johnny a régressé.»
Le directeur vient près de Johnny et lui dit: «Hello, fiston.» Et Johnny répond: «Hello.
— Qu'as-tu dans la main? demande le directeur.
— De la bouse de vache, dit l'enfant.
— Et que fais-tu avec cette bouse de vache?
— Un directeur», répond l'enfant.
Le directeur se dit qu'il s'agit là d'un problème pour le psychologue et fait appeler celui-ci.
Le psychologue est un gars astucieux. Il va à Johnny et dit: «Hello». Et Johnny répond: «Hello.
— Je sais ce que tu as dans la main, dit le psychologue.
— Quoi? dit Johnny.
— De la bouse de vache.
— Oui, dit Johnny.
— Et je sais ce que tu vas en faire.
— Quoi?
— Tu vas en faire un psychologue.
— Non, dit Johnny, je n'ai pas assez de bouse! » Et on traite cet enfant de retardé !
La capacité de faire le mal ou d'etre mauvais n'a rien à voir avec la liberté,c'est une maladie,car elle présuppose un manque de conscience et de sensibilité.

Un homme s’approche d’un ancien et lui dit : On m’a dit que tu es sage… S’il te plaît, dis-moi quelles sont les choses que peut faire un sage qui ne sont pas à la portée de tout le monde.
L’ancien lui répond : Quand je mange, je mange ; quand je dors, je dors ; et quand je parle avec toi, je parle avec toi. Mais enfin, ça aussi je peux le faire et je ne suis pas sage pour autant, lui répond l’homme surpris. Je ne le crois pas, lui réplique l’ancien. Parce que quand tu dors, tu te remémores les problèmes que tu as eu au cours de la journée ou tu imagines ceux que tu pourrais avoir au réveil. Quand tu manges, tu planifie ce que tu vas faire plus tard. Et pendant que tu parles avec moi, tu penses à ta prochaine question où à ce que tu vas me répondre, avant que j’ai terminé de parler. Le secret, c’est d’être conscient de ce que nous faisons dans le moment présent et ainsi profiter pleinement à chaque instant du miracle de la vie.