AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anthony De Mello (94)


Comment pourriez-vous prétendre que vous êtes vivant si vous n'êtes pas même conscients de vos propres pensées et réactions ? Une vie inconsciente ne vaut pas la peine d'être vécue. On ne peut même pas l'appeler vie ; c'est une existence mécanique, de robot ; un sommeil, une mort ; et c'est pourtant ce que certaines personnes appellent vie humaine !
Commenter  J’apprécie          80
La sagesse tend à croître en proportion de la conscience que l’on a de son ignorance.
Commenter  J’apprécie          80
La quête du spirituel est un voyage sans distance.

On voyage depuis l'endroit où l'on se trouve actuellement jusqu'à l'endroit où l'on a toujours été.

Depuis l'ignorance jusqu'à la reconnaissance, parce que tout ce qu'on fait, c'est de voir pour la première fois ce qu'on a toujours regardé
Commenter  J’apprécie          80
J`ai lu ce livre 2 fois dans ma vie. La première fois j`étais à la recherche de moi-même et ce livre fut ma première réponse. Il m`a ouvert sur une nouvelle voie. La deuxième fois j`ai découvert que je ne suis pas seule sur ce chemin et je continue à avancer. Ses livres sont là pour guider sur l`éveil de la conscience surtout pour nous chrétiens car il a très bien compris ce que la doctrine a imprimé en nous.
Commenter  J’apprécie          80
Voyez le monde et le malheur qui l'accable et vous accable. Connaissez-vous la cause de ce malheur ? Sans doute accuserez-vous la solitude, ou l'oppression, ou la guerre, ou la haine, ou l'athéisme. Vous avez tort. Il n'y a qu'une seule cause à votre malheur : les fausses croyances qu'habitent votre tête, croyances si répandues et si communes qu'il ne vous vient jamais à l'esprit de les remettre en question. C'est à cause de ces fausses croyances que vous avez une vision déformée du monde et de vous-même. Votre conditionnement est si fort et la pression que la société fait peser sur vous si intense que vous êtes bel et bien pris au piège de cette perception du monde.
Commenter  J’apprécie          70
La beauté d’une action ne procède pas de l’habitude que l’on a de la poser, mais de la sensibilité, de la conscience, de la clarté de la perception et de la précision de la réaction qui nous habitent lorsqu’on la pose.
Commenter  J’apprécie          60
Un riche musulman venu à la Mosquée après une réception, dut enlever ses chaussures et les laisser à l’extérieur. Quant il sortit après la prière, les chaussures n’étaient plus là.

« Comment j’ai été négligent, se dit-il. En commettant la folie de laisser mes chaussures, ici, j’ai donné l’occasion à quelqu’un de les voler. Je les lui aurais volontiers données. Maintenant, je suis coupable d’avoir fait un voleur. »
Commenter  J’apprécie          60
Lewis, vous le savez, était un maître dans le maniement de la comparaison, de l'analogie. Il disait : « C'est comme une corde. Quelqu'un vous demande : "Cette corde peut-elle supporter un poids de cent vingt livres ?" et vous répondez par l'affirmative. Alors la même personne ajoute : "Eh bien, dans ce cas, nous allons faire marcher votre meilleur ami sur cette corde. - Attendez, dites-vous, nous allons d'abord tester la solidité de cette corde !" Tout à coup vous n'êtes plus sûr de rien. »
Dans son journal, Lewis écrit que nous ne pouvons rien connaître de Dieu et que même nos questions à Son propos sont absurdes. Pourquoi ? C'est comme si un aveugle vous demandait : « La couleur verte est-elle chaude ou froide ? » Neti, neti, ce n'est pas cela, ce n'est pas cela. « Est-elle longue ou courte ? » Ce n'est pas cela. « Est-elle douce ou acide ? » Ce n'est pas cela. « Est-elle ronde, ovale ou carrée ? » Ce n'est pas cela, ce n'est pas cela. L'aveugle n'a ni mots, ni concepts pour une couleur dont il n'a aucune idée, aucune intuition, aucune expérience. Vous ne pouvez lui parler de cette couleur que par analogie. Quelle que soit sa question, vous pouvez seulement lui dire : « Ce n'est pas cela. » C.S. Lewis dit quelque part que cela équivaut à demander combien il y a de minutes dans la couleur jaune. On pourrait tous prendre la question très au sérieux, en discuter, se quereller à son propos.
Commenter  J’apprécie          60
Pensez-vous vraiment être en mesure d'aider quelqu'un sous prétexte que vous en êtes amoureux ? Vous vous trompez. On n'est jamais amoureux d'une personne, on est seulement amoureux de l'idée préconçue et optimiste que l'on s'en fait. N'est-ce pas ainsi qu'on cesse d'être amoureux d'une personne ? Si vous cessez d'être amoureux, c'est parce que la perception de l'objet de votre amour a changé n'est-il pas vrai ?
Commenter  J’apprécie          60
On ne possède jamais réellement les choses.
On ne fait que les tenir un instant.
Si l'on est incapable de les laisser aller,
ce sont elles qui nous possèdent.
Quel que soit ce que l'on chérit,
il faut le tenir dans le creux de sa main
comme on retient l'eau.
Dès qu'on la saisit,
elle n'est plus là.
Si on se l'approprie,
on la souille.
Si on la libère,
elle est à soi pour toujours.
Commenter  J’apprécie          60
À un groupe de disciples qui veulent absolument faire un pèlerinage, le maître dit : Emportez ce fruit amer avec vous, plongez-le dans toutes les rivières saintes et emmenez-le dans tous les lieux saints.. Lorsque les disciples reviennent, le fruit est devenu une nourriture consacrée. Le maître le goûte alors et dit d'un air espiègle : Comme c'est curieux, l'eau bénite et les lieux saints ne lui ont pas donné un goût plus sucré !
Commenter  J’apprécie          50
Lorsqu'on lutte contre quelque chose, on lui reste attaché pour toujours. Tant que nous luttons contre une chose, nous lui donnons le plein pouvoir sur nous-même, autant de pouvoir que celui qu'on utilise pour lutter contre elle.
Ce que je veux dire c'est que vous devez "accueillir" vos démons, car lorsque vous luttez contre eux vous leur donnez le plein pouvoir sur vous même. Ne vous a-t-on jamais dit celà ? Lorsque vous renoncez à une chose, vous vous liez à cette chose. Le seul moyen de s'en défaire n'est pas d'y renoncer, mais de voir clairement cette chose. Si vous arrivez à connaître sa valeur réelle, elle se détachera tout simplement d'elle-même. Mais si vous ne comprenez pas cela, si vous restez hypnotisé par cette chose, au point de croire qu'il n'y a pas de bonheur sans elle, vous resterez son prisonnier
Commenter  J’apprécie          50
Lorsqu’on est conscient d’une chose, on peut prendre le contrôle sur cette chose. Lorsqu’on n’est pas conscient d’un sentiment, c’est lui qui a le contrôle sur vous. On est toujours l’esclave de ce dont on n’est pas conscient. C’est en prenant conscience d’un sentiment qu’on s’en libère. Il est toujours là, mais on n’est plus atteint par lui. On n’est plus sous son influence, on n’est plus son esclave. C’est cela la différence.
Commenter  J’apprécie          50
Bouddha ne semblait pas du tout affecté par les insultes que lui hurlait un visiteur. Lorsque, plus tard, ses disciples lui demandèrent quel était le secret de sa sérénité, il dit :

« Imaginez ce qui arriverait si quelqu'un déposait une offrande devant vous et que vous ne la ramassiez pas ; ou encore, si quelqu'un vous envoyait une lettre que vous refuseriez d'ouvrir : vous ne seriez pas du tout affectés par son contenu, n'est-il pas vrai ? Faites cela chaque fois qu'on vous insulte et vous ne perdrez pas votre sérénité. »

Commenter  J’apprécie          52
Socrate se trouvait en prison dans l’attente de son exécution. Un jour, il entendit un prisonnier chanter un poème du poète Stesichoros.

Il demanda à l’homme de lui enseigner les vers,

« Pourquoi ? demanda le chanteur.

Pour que je puisse mourir en sachant quelque chose de plus », répondit le grand homme. »

Le disciple : Pourquoi apprendre quelque chose de nouveau une semaine avant de mourir ?

Le maître : Pour exactement la même raison pour laquelle vous apprendriez quelque chose cinquante ans avant de mourir.
Commenter  J’apprécie          40
Parlons par exemple de l'illusion, de l'erreur de jugement qui consiste à croire qu'en changeant le monde extérieur vous changerez. Vous ne changerez pas si vous vous contentez de changer votre monde extérieur ; vous ne changerez pas en changeant de métier, de conjoint, de maison, de gourou ou de religion. Croire cela équivaut à croire que l'on change d'écriture en changeant de crayon. Ou que l'on modifie sa capacité de réfléchir en changeant de chapeau. Ces choses-là ne changent rien à ce que vous êtes.
Commenter  J’apprécie          40
« Qu'avez-vous fait à l'école aujourd'hui ? demanda un père à son fils adolescent.

- Oh ! On a eu des leçons sur le sexe.

- Des leçons sur le sexe ? Qu'est-ce qu'on vous a dit ?

- Bon, d'abord, il y a eu un prêtre qui nous a dit pourquoi on ne devrait pas. Ensuite, un docteur nous a dit comment on ne devrait pas. Enfin, le principal nous a fait un discours pour nous dire où on ne devrait pas. »
Commenter  J’apprécie          40
Anthony De Mello
LA PLUIE EST TOUJOURS DE MÊME NATURE, ET POURTANT ELLE FAIT POUSSER AUSSI BIEN LES ÉPINES DANS LES MARAIS QUE LES FLEURS DANS LES JARDINS.
Commenter  J’apprécie          30
Dans toutes le croyances, on enseigne qu'il faut mourir au moi pour renaître.
Commenter  J’apprécie          30
Lorsque votre corps est séparé depuis trop longtemps de la Nature, votre esprit s'étiole et meurt parce qu'il a été arraché de ses racines.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anthony De Mello (192)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui a écrit ça ? [3]

QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

Marcel Proust
Virginie Despentes
Guy de Maupassant
Louis Aragon

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature françaiseCréer un quiz sur cet auteur

{* *}