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4.51/5 (sur 67 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Harfleur, Normandie , le 29/03/1980
Biographie :

Anthony Holay est un auteur.

A l’age de 27 ans, il déménage en Saône et Loire, afin d’ouvrir un commerce (www.arcenciel71.com) avec sa compagne.

Sa véritable passion demeure l’écriture, et les mondes imaginaires. Il a d’ailleurs remporté quelques concours régionaux en Normandie (Prix de l’Espoir remit au Havre ; Concours de nouvelle humoristique…).

Il vit en Bourgogne avec sa femme et sa fille.

Source : http://www.manuscrit.com
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Je me redressai sur un coude et fis couler l’eau dans le creux de ma nuque brûlante, puis sur le sommet de mon crâne. C’était une pure bénédiction ! La gourde fut vide bien trop rapidement, aussi me relevai-je maladroitement, manquant de retomber aussitôt à terre. Puis je me dirigeai en pantelant vers le lac, vers cette étendue bienfaitrice qui n’attendait que moi.
En son centre, le petit îlot était désert ; aucun 4x4 ne se trouvait embusqué dessus. Je secouai piteusement la tête, atterré par ma bêtise : comment avais-je pu imaginer de telles choses ? C’était par trop invraisemblable !
Malheureusement, la vérité était tout aussi sinistre…
Je me mis à quatre pattes et plongeai mon visage dans l’eau. Malgré mon chagrin, je devais admettre que cette sensation était divine. Ivre de ce bien-être, je me laissai basculer en avant, baignant totalement mon corps dans ce nectar régénérateur – mais regrettant qu’il ne puisse aussi soigner mon âme. Mon organisme se gorgeait de ce qui lui avait fait défaut, et mon esprit retrouvait peu à peu sa lucidité…
Anna et Juliette…
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Je poussai légèrement et le battant s’ouvrit en douceur, comme dans un cauchemar. Dans un premier temps, je ne compris pas ce que je voyais : j’avais en face de moi une grande obscurité, un pan de ténèbres, alors qu’il faisait parfaitement jour dans tout le bloc. Puis ces ténèbres pivotèrent, elles se tournèrent vers moi, et je pus voir qu’il s’agissait en fait d’une masse, une imposante silhouette d’ébène...
En pivotant, elle dévoila l’intérieur du cabinet, et je fus profondément choqué par ce que je vis. Du sang d’abord ; beaucoup de sang.
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Cela se produisait toujours de la même façon : les petits étaient dérobés la nuit, dans leurs propres foyers ; au matin l’on retrouvait des traces de pas effrayantes à l’extérieur, comme si de gigantesques pieds griffus avaient rôdé autour des demeures. Les villageois étaient certains qu’il s’agissait de l’œuvre d’un animorphe, et plus particulièrement d’un lycanthrope – un homme capable de se changer en loup. D’après eux, le monstre enlèverait leurs enfants afin de les dévorer.

Kenan avait alors enquêté, posant des questions qui avaient déstabilisé les habitants de Karia : quel âge avait exactement chacun des enfants enlevés ? Une odeur nauséabonde et persistante avait-elle été détectée autour des demeures concernées ? Y avait-il beaucoup d’hommes âgés vivant seuls au village ? Les gens n’avaient pas compris pourquoi il avait besoin de tels renseignements et c’était bien normal : aucun d’entre eux ne possédait ni les connaissances occultes que les Officiants lui avaient transmises lors de son engagement, ni son expérience passée à traquer démons et revenants à travers chacune des contrées du royaume. Cependant, soucieux de rendre justice à leurs fils et filles disparus, ils avaient bien volontiers répondu. "

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Ce ne sont pas les loups qui m’inquiètent, mais ceux qui les rendent responsables de tous nos malheurs. Ces hommes-là ont en général quelque chose à cacher…
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5h35

Ils sont plusieurs. J’aperçois de temps à autre leurs corps sombres se mouvoir dans les ténèbres enneigées. J’ignore combien ils peuvent être en tout mais ils sont nombreux, très nombreux. S’ils décidaient de donner l’assaut contre le chalet, je ne pourrais absolument rien contre eux.

J’ai abandonné un instant mon poste d’observation, juste le temps de refermer la porte du débarras et de caler une chaise en équilibre contre son battant. Ainsi, si l’une de ces saloperies tente à nouveau d’entrer, j’en serais aussitôt averti. Justine dort toujours, à poings fermés. Il me répugne de me souvenir de ce que cette créature lui a fait subir – ce bruit dégoûtant, comme un clapotis dans une mare de boue ! – mais je ne parviens à penser qu’à ça…
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Tout à coup, l’agent des ténèbres s’emporta :
— Chacun d’entre nous possède de grands pouvoirs, tous plus terrifiants les uns que les autres ! s’écria-t-il en les toisant avec dédain. Nous servons les dieux obscurs et ils nous aiment en retour. Ils nous rendent forts, puissants… invulnérables !
À cet instant, une voix lança depuis la porte :
— Connais-tu une sorcière dénommée Alrune ?
Dans la geôle, tous se retournèrent, intrigués. Jusque-là silencieux, Kenan attendait à présent une réponse.
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Une nuit entière ! La consternation le saisit : face à une menace aussi imminente, gaspiller de précieux instants lui paraissait criminel ! Il tenta encore de se lever, avec succès cette fois. Sous ses pieds, les larges carreaux colorés lui parurent glacés. Cela le revigora. Son ami lui tendit son vêtement ; tout en l’enfilant, le vieil homme se rendit d’une démarche vacillante jusqu’à la fenêtre. La vue était identique à celle qu’il contemplait chaque jour depuis la tour du temple : la Grande Artère, les boutiques, la porte de nacre et, au-delà, la flèche noire du donjon. Les beaux quartiers d’Alstore se déployaient tout autour, propres et étincelants, comme abrités dans une bulle hors du temps. À ce moment de la journée, la cité aurait déjà dû grouiller de monde. Or, un calme quasi surnaturel y régnait, preuve que la rumeur de l’attaque s’était certainement déjà répandue.
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À l'extrême pointe nord-est du royaume, les contreforts de la Grande Muraille surgissaient subitement de terre, offrant un contraste saisissant avec les vastes plaines d'Orélia qui lui précédaient. Couverts de neiges éternelles, les sommets de la vertigineuse chaîne de montagnes perçaient les nuages. Des tours de guet s'y trouvaient accrochées d’où les soldats du royaume surveillaient la frontière avec les pays barbares. Plus proche du sol, des carrières de blanchepierre mangeaient les flancs de la titanesque éminence. Vêtus de tuniques grises, les hommes des roches s'activaient le long d'impressionnantes balafres creusées à même la paroi, rythmant leur cadence au son des pioches et des marteaux. L'un des ouvriers, un grand brun élancé et large d'épaules, martelait à petits coups secs de gros blocs de pierre détachés de la montagne.
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« Mardi 21 février 2014

Je me suis réveillé en sursaut, tenaillé par une étrange impression ; je respirais par à-coups et grelotais, comme si je venais de crever la surface d’un lac gelé. J’étais paniqué, sans savoir pourquoi. Sans doute venais-je de faire un mauvais rêve, même si je suis bien incapable de m’en souvenir. A mes côtés, Justine dormait profondément, imperturbable.

Il faisait toujours aussi chaud dans la chambre, comme si le chauffage avait été poussé à fond. Pourtant, une chair de poule anormale courait le long de ma peau. J’ai allumé ma lampe de chevet et me suis levé ; cela n’a pas réveillé Justine. Ce qui n’est guère étonnant : elle a tellement besoin de repos, tant physiquement que moralement ! »
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Lorsque les premiers chants disgracieux des cors résonnèrent, Fenris se raidit sur sa chaise. Instantanément, il jeta un œil vers la fenêtre en frissonnant. Il ne vit rien, bien sûr. Les lumières chaleureuses de la maisonnette étouffaient la lueur blafarde de la lune, n’offrant qu’un regard aveugle sur l’extérieur. Dans leurs lits, près de la cheminée, les enfants se redressèrent et se dévisagèrent, terrorisés. La fillette, Colombe, émit un gémissement apeuré, tandis que son frère aîné, Pline, ouvrait des yeux effarouchés. Le garçon prit cependant sa sœur par la main. Il entonna une prière, afin de leur donner à tous trois le courage de résister à cette épreuve.
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