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Citation de som


p. 169 J’ai toujours aimé les romans policiers. Je ne me suis pas contentée de les éditer. Toute ma vie, j’en ai lu pour le plaisir, je m’en suis même gavée. Vous connaissez sûrement cet état d’esprit, lorsqu’il pleur dehors, qu’il fait bien chaud chez vous et que vous vous immergez totalement dans un livre. Vous lisez, vous lisez, les pages filent entre vos doigts jusqu’à ce que, soudain, il en reste beaucoup moins dans votre main droite que dans la gauche .Vous avez envie de ralentir mais vous continuez de vous hâter vers une conclusion que craignez de découvrir. C’est le pouvoir singulier des romans policiers, qui occupent, je crois, une place spéciale dans la littérature, parce que, parmi tous les personnages de fiction, le détective jouit d’une relation particulière et unique avec le lecteur.
Les énigmes policières traitent de la vérité, ni plus, ni moins. Dans un monde rempli d’incertitudes, n’est-il pas profondément réconfortant d’arriver à la dernière page, où chaque i porte un point, et chaque t une barre ? Les histoires policières imitent ce que nous vivons. Nous sommes cernés de tensions et d’ambiguïtés, que nous passons la moitié de notre vie à essayer de résoudre, et tout ne prend probablement un sens que sur notre lit de mort. Or, cet instant de plaisir où les choses s’éclairent, presque tous les romans policiers le procurent. C’est la raison même de leur existence.
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