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Critiques de Anthony Sitruk (57)
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Un matin "Forlane" découvre sa femme , Anna, morte dans leur lit. Mais que s'est- il passe? C'est lui qui est à l'origine de ce drame? Impossible de s'en souvenir .



Et à partir de ce moment on est entraîné dans une sorte de ronde macabre à laquelle vont participer des personnages complètement déjantés : les deux ex maris d'Anna, son frère et son fils.



On va au fil de la lecture remonter dans le passé de chacun pour comprendre la personnalité d'Anna et pourquoi elle a été tuée.



Un livre très original et étrange de par l'histoire et les personnages. Une atmosphère glauque et parfois étouffante.



Un livre très court bien écrit. Malgré cette ambiance assez sombre on a envie de tourner les pages et de poursuivre notre lecture.
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Le moins que je puisse dire c’est que ça a été une lecture très différente et originale de ce que j’ai l’habitude de lire.

Un mélange sombre entre trash et amour, parsemé de mystères, de questions sans forcément de réponses, d’hommes reliés entre eux grâce (ou à cause?) d’une seule femme : Anna, et surtout une histoire macabre avec un franc parlé très cru. Voilà ce qui vous attend en ouvrant ce livre !



J’ai apprécié la plume de l’auteur : facile à lire et fluide, elle m’a permis de m’imprégner de l’histoire et de l’ambiance sombre de celle-ci. Il pousse la caricature à son paroxysme, et le fait que les pensées du protagoniste soit largement loin de mes idéaux n’a pas dérangé ma lecture. J’ai trouvé hyper drôle de voir ces grands hommes complètement paumés.



Une lecture que je recommande pour un moment un peu wtf 😂
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Voici mon retour sur 𝑩𝒊𝒆𝒏 𝒔𝒖̂𝒓 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒖̂𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒐𝒓𝒂𝒈𝒆𝒔 que l’auteur Anthony Sitruk m’a gentiment envoyé en service presse.

C’est un roman surprenant, déjà par la couverture qui est plutôt étrange. Le titre, qui est la première phrase de 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒂𝒎𝒂𝒏𝒕𝒔 de Jacques Brel, résume bien l’histoire. La structure est, elle aussi originale. Le livre commence par la biographie, vient ensuite le résumé, la présentation des personnages et les 3 parties qui n’ont aucun chapitre.

On trouve Anna allongée sur son lit, morte. « Forlane », le 3ème mari et Quentin, le fils de 14 ans, sont là, à la regarder ne sachant que faire d’elle, elle pue et les invités pour fêter la St Sylvestre vont arriver…Que vont-ils donc faire ?

Quel drôle de début d’histoire. Il n’y a aucune tristesse devant la mort de cette femme, de cette mère. L'ado, Quentin, n'a pas l'air touché, il fait néanmoins une prière, est-il sous le choc ?

Forlane est le narrateur et c’est Anna qui est le personnage principal, malgré sa mort. Les autres protagonistes nous livrent leurs sentiments, leur amour, vis-à-vis d’elle.

Par moments, on pourrait se croire dans une pièce de théâtre, un vaudeville. En effet, certaines situations et certains dialogues sont assez drôles, et je les imagine très bien joués sur une scène, mais sous couvert d’un drame familial qui s’est déroulé dans ce foyer, cela en fait un roman noir, très prenant. Il y a des rebondissements incroyables, des scènes glauques, sordides, d’autres surréalistes, qui m’ont fait tenir ce roman jusqu’au bout.

On découvre la vie d’Anna, ses faiblesses, son mal-être, dû à son passé, ses fuites, un « Forlane » éperdument amoureux, qui a beaucoup subit des humeurs, des relations et des actes de sa femme, et qui gère son deuil à sa manière, et des personnages haut en couleur, parfois étranges, les ex-maris, le frère et son ami et Iris, une femme envoutante et manipulatrice.

Les hommes se comportent d'une drôle de façon, ils se détestent, se mettent dessus et en même temps, ils passent du temps ensemble. Ils ont aimé la même folle, la même femme.

Ce roman parle de la relation homme-femme. Il montre que les hommes ne comprennent pas les femmes et qu'ils subissent, même s'ils aiment leur compagne, ils restent perdus devant leur comportement. Dans une société où la femme se veut libre, eux ne suivent pas le mouvement. Elles évoluent très vite et eux restent les machos qu'ils ont toujours été. Mais certains s'adaptent.

J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, certaines choses me paraissaient irréelles, mais j’ai fait abstraction de ça, et l’ait pris comme il venait et contre toute attente, je me suis laissée prendre par l’histoire de Forlane et Anna, qui m’a touché, je voulais savoir où tout cela allait mener. La fin est celle que j’attendais, elle reste ouverte, alors peut-être une suite ? Le passage qui m’a le plus marqué, est celui où Anna, tombé dans la neige, demande à son mari s’il l'aime, et pourquoi.

Je ne vous conseillerais qu’une chose, vous lancer dans cette lecture et vous faire votre propre avis.



𝑵𝒂𝒕𝒉


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Bien sûr, nous eûmes des orages

Un roman singulier !



Anna est retrouvée morte, étranglée, dans le lit conjugal, peu de temps avant l'arrivée des invités pour la soirée du jour de l'an.



Que s'est-il passé ?



Un époux éperdument amoureux, deux ex-maris, un fils, un frère, des amis, des amants, une gouvernante, une grande maison, des voitures de collection à foison....

Anna était une femme imprévisible au caractère souvent débordant.



Nous suivons Forlane, le troisième et dernier mari d'Anna, dans le deuil improbable de son épouse.



Je n'avais encore jamais lu un tel roman !



Dès les premières pages, j'ai été plongée dans l'absurde, le glauque.

L'auteur m'a embarqué dans son histoire complètement déroutante, sans ménagement, qui exprime assez clairement la douleur d'un homme cynique.



L'écriture franche m'a plu et les personnages, tous bien perchés, m'ont interpellé sur la place des hommes d'aujourd'hui dans notre société.



C'est un roman à l'humour (bien) noir qui interroge de manière tout à fait caricaturale les rapports homme-femme.



Une lecture clairement innovante, d'un genre non identifiable et résolument déjanté que je vous invite à découvrir !



Ce livre ne se raconte pas, il se lit !



A bon entendeur...
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Ce troisième roman d'Anthony Sitruk est à la fois noir, ironique, trash, cru et déjanté. La passion est aussi à toutes les pages, passion pour la littérature, la musique, le whisky et La femme "Anna". Il est aussi très bien écrit alors : À découvrir !
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Merci à Anthony Sitruk pour la découverte de son univers et pour sa confiance.



Un roman difficile à classer. Je dirais qu il oscille entre roman noire, romance, humour noire et drame.



Il n'est trash, glauque, cru avec des personnages plus cinglés et tordus les uns que les autres.



La plume de l'auteur est incisive. Il nous pousse dans nos réflexions sur des sujets actuels.



Malheureusement, je n ai pas adhérer à cette lecture. Cela n est en rien la faute de l'auteur, de sa plume, de l'histoire,...mais c est le genre qui ne me convient pas.



Mais je suis persuadée que si vous aimez ce genre de lecture, il ne pourra que vous plaire



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Bien sûr, nous eûmes des orages

Bonsoir,

Merci beaucoup à Anthony Sitruk de m’avoir fait découvrir son roman "Bien sûr nous eûmes des orages".

Un roman noir, déroutant, original qui peut mettre mal à l’aise parfois. Un roman où le personnage principal « Anna » vient de mourir tuée par son troisième mari. Il va la conserver dans un congélateur à la cave car même s’il l’a tuée il l’aime mais ne supportait plus le fait que parfois elle disparaisse sans dire où elle allait quelques jours, semaines ou années.

Tout autour d’Anna des hommes qui a priori se détestent mais ne peuvent pas se quitter car Anna est leur lien, ils l’ont tous aimée. Un roman sur la place des hommes un roman dont je ne saurai pas dire si j’ai aimé ou pas mais qui est intriguant.



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Bien sûr, nous eûmes des orages

Malgré une vie apparemment parfaite, Anna est une femme tourmentée par des sensations d'étouffement et des accès de colère soudains qui la poussent à disparaitre, parfois pendant des mois. Son mari la découvre morte, étranglée dans son sommeil, soulevant la question de savoir si c'est lui qui l'a tuée.

Le roman relate sur un an le deuil de son mari, potentiellement coupable de sa mort mais aussi son histoire avec Anna et les autres hommes qui ont traversé sa vie. Chacun réagit de façon différente face à sa disparition et, par la même occasion, nous découvrons les failles d'Anna. Mais d'où lui venait ce sentiment de vide et de détresse ? On comprend un peu mieux son attitude au fil du récit mais pour moi ça n'excuse pas toutes les actions d'Anna, surtout face à son fils. Ceci dit, les hommes de sa vie sont loin d'être irréprochables et on finit par mieux la comprendre.

Le plus sympathique restant pour moi le mari, surnommé Forlane, qui semble perdu face à la situation et tout ce qui s'ensuit. On comprend que leur relation était complètement toxique et ne pouvait se finir que de façon dramatique.

Il y a aussi une grande part d' ironie dans ce roman, ce qui allege le roman et fait sourire, et une réflexion sur le désarroi de ces hommes, qui semblent dépassés par le comportement des femmes.

A la fois polar et réflexion sur la place des hommes et des femmes, l'histoire explore les attentes et les débordements de chacun avec un regard plutôt féroce et sans concession.
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Je vais déballer mes pensées en vrac, comme elles me viennent.



Déjà, je suis admiratif de la différence entre les trois livres de Sitruk. Un roman plutôt classique sur le destin d'un acteur X vieillissant, un mélange de bio et d'autobio (autofiction?) politique et ce récit semblablement hors réalité, hors temporalité mais un voyage en totale subjectivité. Mon rythme de lecture a pu faire que je me suis vaguement perdu dans les détails des historiques de chaque personnage mais sinon j'ai beaucoup apprécié ce parti-pris d'une approche en ellipses et digressions, en zone d'ombres et en incertitudes. C'est tout le propos, c'est tout le personnage.



Et c'est là (entre autres) que ses trois ouvrages trouvent également une cohérence, dans leur narration à la première personne, dans leur plongée dans la psyché du protagoniste. Sitruk n'invente rien mais nous emmène, de gré ou de force, dans les méandres de son cerveau et cela n'a jamais été aussi vrai que pour celui-ci.



Là où il y avait de l'empathie pour son acteur porno et évidemment de l'identification pour les passages au présent du livre sur Palach, ici c'est plus retors. Tout en étant sans doute compréhensif dans une certaine mesure du désarroi de son personnage sans nom, de cet homme d'avant dépassé par l'ascendant que les femmes peuvent avoir, il compose toutefois un personnage souvent mal-aimable, peut-être détestable (même sans tenir compte de sa culpabilité dans la mort de sa femme) mais parvient à le rendre charismatique et "suivable" par ce décalage dans le ton, dans le surréalisme de la situation.



On est quelque part entre Patrick Bateman, notamment pour cette écriture stream of consciousness mâtinée de références d'une certaine époque (et la situation tellement improbable qu'elle pourrait tout aussi bien être fantasmée), et le Nick Dunne de Gone Girl dont la terreur est de ne jamais pouvoir savoir ce qu'il y a dans la tête de sa femme.



Mais il y a également quelque chose de touchant dans dans la relation entre le narrateur et son beau-fils qui finit de faire de ce portrait un portrait entier, forcément intéressant.
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Bien sûr, nous eûmes des orages



Un roman noir certainement, entre romance, humour et drame, avec quelques touches de polar. Inclassable et glauque, assurément.



A quelques heures du réveillon du jour de l’An, Forlane et Quentin sont tous les deux au pied du lit conjugal dans lequel repose le corps d’Anna, épouse du premier et mère du second. Il semblerait qu’elle ait été étranglée mais le narrateur est incapable de se souvenir s’il est l’auteur du crime. La question qui se pose à ce moment-là est de savoir quoi faire du corps, qui est quand même là depuis deux jours. Et qui finira finalement dans le congélateur de la cave, où il restera.



Nous allons suivre Forlane, le troisième mari d’Anna, durant sa première année de deuil. Il va s’agir pour lui d’apprivoiser sa douleur, l’absence d’Anna et le manque qu’elle génère. D’autant qu’il va devoir dans ce même laps de temps faire avec la présence trop imposante des ex-maris d’Anna et de son frère Irvine, leurs égos mal placés, leurs dramas. Il devra aussi mener son petit monde, à savoir son employée Iris, son beau-fils Quentin et son meilleur ami Pierre.



D’abord, avant même de commencer la lecture de ce roman, le titre m’a frappée. C’est même en partie ce qui en a motivé la lecture. Ce sont les paroles d’une de mes chansons préférées de Jacques Brel, La chanson des vieux amants, titre qui sied on ne peut mieux au récit :



Bien sûr, nous eûmes des orages

Vingt ans d’amour, c’est l’amour fol

Mille fois tu pris ton bagage

Mille fois je pris mon envol

Et chaque meuble se souvient

Dans cette chambre sans berceau

Des éclats des vieilles tempêtes

Plus rien ne ressemblait à rien

Tu avais perdu le goût de l’eau

Et moi celui de la conquête

Mais mon amour

Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour

De l’aube claire jusqu’à la fin du jour

Je t’aime encore tu sais

Je t’aime

Moi, je sais tous tes sortilèges

Tu sais tous mes envoûtements

Tu m’as gardé de pièges en pièges

Je t’ai perdue de temps en temps

Bien sûr tu pris quelques amants

Il fallait bien passer le temps

Il faut bien que le corps exulte

Finalement, finalement

Il nous fallut bien du talent

Pour être vieux sans être adultes

Petit à petit, chacun des protagonistes va être au courant du drame. Chacun va y réagir à sa façon. Les liens avec Anna vont être disséqués. A commencer par ceux qu’elle entretenait avec le narrateur et avec son fils.



Parce qu’Anna n’était pas un oiseau que l’on pouvait garder en cage.



Anna avait la très désagréable et douloureuse habitude de s’enfuir après une dispute ou une contrariété. Quelques jours parfois, ou des mois. Une fois plusieurs années, en abandonnant son fils au narrateur. Anna a une personnalité borderline. Très fragile, trop sensible, excessivement instable, une vision d’elle-même plutôt floue, impulsive. Tous ont dû subir ses fugues. Fracassante Anna!



Forlane est complètement accro à Anna, quoi qu’elle lui inflige. Quand il la perd pour de bon, il est complètement déboussolé. Il perd la lumière de son existence. Il ne sait plus trop où est sa place, d’autant qu’il est partagé entre les codes sociétaux poussiéreux inculqués il y a quelques décennies et l’évolution des moeurs post #metoo. Il est d’une génération qui voit d’un oeil incrédule et perplexe l’émancipation de la femme, son rejet de la soumission imposée par le modèle patriarcal.



Quentin, 14 ans, et un adolescent fragile, sensible, renfermé. Traumatisé par les errances de sa mère et les abandons successifs de ses parents. Il a un fort sentiment de culpabilité vis-à-vis de sa mère.



Iris est un personnage ambigu, une présence permanente au second plan. On se sait pas trop quel rôle elle joue dans tout ça, même si on se doute qu’elle cache pas mal de poussière sous le tapis… Elle est appliquée, austère, mène la maison à la baguette. Elle sait comment arriver à ses fins mine de rien.



Pierre, Irvine et les ex-maris sont des drama queens. Ils jouent à la perfection leur partition tragique. Ce sont des mâles sur le retour. Ils aiment se tirer dans les pattes (ça évite d’aborder franchement les sujets les plus importants) alors que finalement ils sont tous solidaires. Pas un ne va manquer à l’appel. Parce qu’Anna a laissé son empreinte en chacun d’eux. Ils sont tous perdus parce que tous, ils l’ont aimée. Et tous, ils ont subi sans broncher, ou presque, ses débordements, ses fuites et ses retours. Ils ne savent pas trop comment réagir, prisonniers eux aussi d’une éducation obsolète, dépassés par l’imprévisibilité de celle qu’ils ont aimée. Comme Forlane, ils ont perdu leurs repères dans une société où les femmes se libèrent et prennent l’ascendant.



C’est un peu trash, très direct, parfois cru. L’auteur ne prend pas de gants et n’a aucune pitié pour ses personnages. Nous sommes face à des protagonistes « biaisés », dont aucun n’a de réaction logique et normale, et qui ont tous vécu une relation toxique avec Anna qu’ils continuent d’alimenter. C’est malaisant et glauque.



Un récit noir difficile à classer avec une touche de cocasserie. Il y a un côté voyeuriste malsain et morbide. J’ai beaucoup apprécié!
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Le 31 décembre, un écrivain, Forlane, surnommé du pseudonyme de Léo Ferré à ses débuts, trouve son épouse Anna morte dans son lit. Le meilleur endroit pour la conserver est le congélateur du sous-sol ! Il doit faire vite car ce soir une fête est donnée à leur domicile en présence de son beau-fils, et des deux ex-maris d'Anna. Comment Forlane fou d'amour devra vivre ou survivre et surmonter les épreuves du deuil ?

Voici un livre dont l'histoire m'a poussé dans mes retranchements. Je n'ai pas ressenti d'affinité avec le personnage principal, son attitude et ses réactions sont à l’opposé, me semble-t-il, de ma conduite. Et pourtant je voulais savoir, je voulais comprendre et saisir cette année de la vie de Forlane. Le texte avec la belle plume de l'auteur m'a happé et pourtant m'a déstabilisé. La véritable héroïne du livre est Anna car c'est elle qui dirige l'intrigue. C'est une femme libre qui a besoin parfois de partir, de souffler ou de se perdre au risque de faire souffrir les hommes qui l'aiment parfois avec violence. L'auteur s'amuse jusqu'à la fin à nous désarmer puisque la fin ouverte m'a laissé dans l'expectative et finalement m'a permis de m'interroger sur la masculinité et sa soi-disant supériorité. Un livre qui ne peut laisser indifférent !
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Bien sûr, nous eûmes des orages



Anna a tout pour être heureuse. Un époux amoureux, deux ex-maris avec lesquels elle entretient de bonnes relations, un fils, un frère, des amants et pleins d'amis, ainsi qu'une grande maison et une collection de voitures anciennes. Mais, hantée par un désir de fuite récurrent, des accès de colère et en sentiment d'étouffement permanent, sa vie semble difficile. Est-ce pour cela qu'un soir son mari la retrouve morte, étranglée dans son sommeil ? Est-ce lui l'auteur du crime ? 



Nous sommes plongés dans une histoire qui dure un an, durant lequel, son mari entreprend le deuil de son épouse. Il interagit avec toutes les personnes de l'entourage de sa femme, et trouve un certain réconfort grâce aux ex-maris de sa femme, une solidarité va naitre entre eux. Les relations entre les personnages, sont difficiles, pleines de rancœurs et de non dits. 



La plus de l'auteur est tranchante, ironique. Ses personnages peuvent passer d'attachants à détestables en peu de temps. Il y a des moments dérangeants et improbables. Pourtant on ne s'ennuie pas et l'histoire se lit rapidement. 



J'avoue que j'ai eu parfois du mal avec ce roman, trop cru pour moi. Je n'ai pas compris le personnage d'Anna, et une partie des scènes racontées m'ont laissé perplexes. 



Bref, c'est un roman noir atypique, mais très bien écrit dans son genre. 



Il est pour moi destiné à un public averti



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Bien sûr, nous eûmes des orages

Le titre est extrait des toutes premières paroles de La chanson des vieux amants de Jacques Brel. Bien que l’intrigue tourne autour d’Anna qui était une femme assez mystérieuse, on s’attache à Forlane (pseudonyme utilisé par Léo Ferré à ses débuts), le narrateur qui est également le mari endeuillé qui exprime son ressenti, partagé en passion et raison. Jusque là, rien d’anormal, pourtant rien ne l’est dans cette histoire où le couple est dysfonctionnel. Tous les personnages sont déroutants, destructurés voire vénéneux. Les situations dans lesquelles ils se retrouvent sont carrément étranges et ubuesques. On hésite parfois entre effroi et stupeur. Il s’agit d’un véritable objet littéraire non identifié, bien noir, incisif et caustique qui est soutenu par une originalité sans pareil ! L’atmosphère générale est aussi décalée que dérangeante. Cela peut déstabiliser car c’est poussé à l’extrême, mais c’est sans doute le propre de la littérature de bousculer et de nous faire sortir de notre zone de confort. Ce titre ne manque pas de piquant, de cynisme et d’humour bien noir. Ce roman secoue sacrément les consciences et sort indéniablement des ornières. L’auteur fait de vrais choix littéraires. Osez ouvrir ce roman inclassable et singulier pour faire votre propre idée !
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Mais que s'est-il donc passé dans cette chambre. ? Ou finira cette histoire ? Le roman d'Anthony Sitruk est à la fois très bien écrit et bien mené. Dès les premières pages, on veut savoir ce qui va se passer. En outre, il en dit long sur notre époque... A lire !
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Je remercie Anthony Sitruk pour m'avoir proposé de découvrir son univers.





💭 Je dois avouer que la couverture est très spéciale tout comme le titre.





💭 Dans un premier temps, le roman met en avant la manière de gérer le deuil par un homme. C est assez rare poir le souligner. Car souvent on parle des difficultés de la femme a gérer son deuil alors c est un bon point d avoir choisi de parler du ressenti de l epoux face au décès de sa femme. L'auteur a donné la parole à Forlane, l époux numéro 3 et donc le veuf. Il parle de sa douleur vis à vis de la perte de son épouse mais aussi de sa relation avec son beau fils.





💭 De plus, le décès à eu lieu la veille d une grande fête où Anna avait invité des ex-maris, son frère.. Néanmoins, la particularité de ce décès c est qu il a eu lieu à son propre domicile mais que le mari ne sait pas si il est responsable ou pas 😨. Mais le plus surprenant, c est que le corps à été transféré dans la cave. Donc imaginez vous faire des festivités aux côtés d un cadavre sans que les invités ne s en rendent compte… VoikaVoilà vous avez une idée globale de l histoire.





💭 Il est incontestable que c était intéressant de parler de la façon dont un homme peut vivre "ce deuil" très particulier mais aussi de parler des différentes relations qu'il a avec les ex maris mais surtout faire le point sur sa relation avec Anna. Il narre des anecdotes de leur vie mais il est intéressant de découvrir comment il essaye de garder le contact avec son beau fils. Les relations humaines sont déjà très particulières et difficiles mais dans le contexte de ce récit ça l est encore plus.





⚠️⚠️ Maintenant, je vais vous dire mon sentiment qui n engage que moi. Je n'ai pas adhérer à cette lecture assez spéciale car pour que j'arrive à m imprégner de l'histoire, il faut qu elle soit crédible et possible quand bien même il y a du surnaturel. Il faut qu il colle un peu à la réalité. Mais ici, l histoire est d après irréelle. Si je venais à développer plus précisément mon avis, je vous dévoilerai le roman complet 😳. Par contre, je vous invite à le lire afin de vous faire votre opinion. Nous avons tous nos propres critères pour apprécier ou non un roman.





♨️Attention, je nuance. Je n ai pas dit que je ne l aimais pas mais que je n arrivais pas à m en imprégner. C est différent. Néanmoins je souhaite qu il trouve son public. Merci pour votre confiance.
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Bien sûr, nous eûmes des orages

📙 L'histoire commence par une scène complètement déjantée où le fils d'Anna, Quentin 14 ans et son mari Forlane sont devant le cadavre d'Anna qui "schlingue" et se demandent quoi faire du corps avant l'arrivée des invités pour le réveillon du nouvel an.

Parmi les invités personne ne s'étonnera de l'absence d'Anna qui a pour habitude de disparaitre régulièrement pour des périodes plus ou moins longues sans crier gare.



Anna une sorte de vampire psychique, qui exerce un pouvoir d'attraction auprès des hommes. Ses deux ex maris et son mari actuel en ont fait les frais.

Pourtant ces figures masculines se défendent d'être dépendant d'une femme, on assiste entre eux à des combats de coqs et d'égo dans lesquels l'alcool coule à flot.

Au milieu de ces adultes Quentin le fils d'Anna tente de se construire.

On découvre également Iris la gouvernante prête à tout pour Forlane.



📗 L'écriture est fluide et agréable. Une découverte surprenante et atypique.

L'auteur utilise à la perfection l'humour noir et décalé.

Des situations complètement ubuesques s'enchaînent et rendent ce roman savoureux.



📘 Lorsqu'on lit entre les lignes ce roman pose la question du deuil, de l'impossibilité à quitter l'autre, de la dépendance affective.



Dorénavant à chaque fois que j'ouvrirai mon congélateur, je ne pourrai m'empêcher de penser à ce livre 🤣🤣.
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Mon avis :

Il va être compliqué pour moi de donner mon avis sur ce roman mais je vais le faire comme je m'y suis engagée.

J'ai peu l'habitude de cette ambiance un peu glauque où ce qui se passe réellement se devine plutôt que se comprend : il y a d'ailleurs différents faits sur lesquels j'ai des doutes, même arrivée à la dernière page.

Les personnages, masculins pour la plupart, gravitent autour d'Anna, cette femme superbe, qu'ils soient ex-maris, mari actuel, fils ou frère, ils entretiennent avec elles comme entre eux des relations très particulières. Entre bagarres, alcool, coups en douce, ils se retrouvent tous tout à fait perdus à la suite de sa disparition. La seule femme dans le paysage s'apparente à une veuve noire, aussi flippante qu'austère.

L'intrigue est comme leur vie, dissolue et elle montre bien l'atmosphère dilettante dans laquelle ils évoluent. On pourrait penser que tous ces hommes se détestent cordialement et pourtant ils passent leur temps à faire des choses ensemble, à croire que la force du groupe pourrait les aider à surmonter cette perte qu'ils ne savent gérer.

Un roman déroutant, intrigant, qui se lit facilement. Cependant, je dois vous l'avouer, je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Pour ma part, l'atmosphère glauque m'a mise mal à l'aise mais il ne s'agit là que d'un avis purement personnel. Mais cela n'enlève rien à son originalité et la qualité de son écriture et je suis sûre qu'il plaira à nombre d'entre vous pour ces aspects.

Je vous laisse donc vous faire votre propre avis. Et n' hésitez surtout pas à venir m'en faire part, je serai curieuse de savoir ce que vous en avez pensé.
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Voilà un roman vraiment original ! C’est trash, c’est glauque mais on ne peut s’empêcher de continuer sa lecture car l’auteur réussit à nous embarquer dans son histoire et à s’attacher malgré tout à ses personnages complètement paumés et bien tordus (il ne faut pas se mentir…).



Ici, tout tourne autour d’Anna, enfin plutôt son cadavre puisque l’histoire commence avec la découverte de son corps sans vie par le « héros » de cette drôle d’aventure, son troisième mari. Comme elle avait la fâcheuse habitude de fuir régulièrement pour des périodes indéterminées, il lui est facile de cacher sa disparition. On va dès lors osciller entre présent et passé pour tenter de découvrir ce qui a pu mener à cette situation délicate…



Les différents protagonistes sont tous plus fêlés les uns que les autres, rien n’est normal dans leurs réactions, certaines scènes sont très limites et pourtant j’ai beaucoup aimé ma lecture !!



L’histoire d’une amoureuse toxique qui ensorcèle les hommes, un roman noir avec pas mal d’humour (noir lui aussi !) à réserver je pense à un public un peu averti...

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Bien sûr, nous eûmes des orages

Anna est au centre de l'histoire de ce roman et pourtant nous n'avons aucune interaction avec elle. Les hommes de sa vie seront les personnages principaux (ainsi qu'un congélateur... à vous de découvrir ce que cela veut dire).



Pour moi ce roman est la vision ironique du couple, un panel de vision des hommes sur leur relations aux femmes, aux enfants, à l'engagement, au deuil.



J'ai beaucoup aimé ces hommes si différents, le sarcasme et le cynisme qui s'en dégagent. Le sexe dit "fort" qui est sensé être le chef de famille, tout tenir à bras le corps et qui semble être perdu sans femme. Désarçonné.



Ici, je trouve que c'est Anna qui mène son monde pour la bout du nez.

Un sacré caractère mais elle fera quand même réunir mari, ex maris, frère et enfants.



Des évènements parfois glauques car complètement sorties de la réalité à mes yeux. Là où l'auteur est fort c'est cette façon de décrire des choses quasi irréalistes donnant envie de donner des claques et en même temps de consoler le personnage, notamment "forlane" surnom que déteste le mari d'Anna.

Une mélange de flashback racontant ce couple avec des moments du présent pour nous montrer comment on en est arrivé à la situation du début du roman.



Et le congélateur a aussi sa place dans l'histoire....



Un roman que j'ai adoré découvrir et je remercie l'auteur de me l'avoir envoyé.

Disponible sur Amazon / Fnac et sur le site de l'éditeur (www.popcards-factory.com).
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Bien sûr, nous eûmes des orages

Je suis carrément sortie de ma zone de confort en lisant ce roman noir qui porte une pointe d'humour, de romance, mais d'inquiétude également. L'histoire tourne autour d'Anna une femme attirante, et complètement ingérable. Elle est la femme de Forlanne, qui va la retrouver morte dans leurs lit étranglée, il ne va pas décider d'agir "normalement", il ne va pas appeler les secours non, il va faire autrement ... On va donc le suivre pendant une année avec son secret qui vous allez voir ne les pas resté longtemps, sa vie par en "cacahuètes" à partir de là ! Et comment vous dire dans cette histoire il n'y en à pas un pour rattraper l'autre, ils sont là par obligation tout simplement ils n'ont pas le choix ... C'est loin d'être une lecture banale, et franchement c'est cool aussi de faire des pauses de "lecture confort", j'aime vraiment découvrir d'autre univers et casser mes codes de temps en temps ça fait du bien vraiment.

J'ai appréciée découvrir ce roman noir, ainsi je remercie chaleureusement l'auteur de m'avoir confiée son œuvre.
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Paris dans la science-fiction

Paris, 1960 : une métropole splendide, étincelante d’électricité, reliée à la mer par un gigantesque canal, sillonnée d’autos et de métros silencieux… Tel est le monde fascinant qu’ont forgé, conjuguant leurs efforts, la Finance et la Technique. Pourtant, cet avenir radieux a son envers. Seuls quelques marginaux, méprisés, bientôt vaincus par la misère et la faim, persistent dans le culte de l’Art et de la Poésie, tandis qu’un état omniprésent organise la distribution du savoir scientifique… Ce roman d'anticipation écrit par Jules Verne en 1860 n'est paru qu'en 1994, à titre posthume.

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23 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , sfff , science-fiction , science-fiction française , Paris (France) , uchronie , cyberpunk , bande dessinée , bande dessinée française , bd science fictionCréer un quiz sur cet auteur

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