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3.63/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Gray , le 28/08/1801
Mort(e) à : Paris , le 30/03/1877
Biographie :

Antoine Augustin Cournot (Gray, 28 août 1801 - Paris, 30 mars 1877) est un mathématicien français qui s'est intéressé notamment à la formalisation des théories économiques. Il est ainsi un des premiers à avoir formulé un modèle de l'offre et de la demande.

Il naît à Gray en Haute-Saône le 28 août 1801 ; son père Claude Cournot est négociant. Il fait ses études au collège de Gray (aujourd’hui lycée Augustin Cournot) de 1809 à 1816 ; il passe les quatre années suivantes comme clerc dans une étude d’avoué, en étudiant la philosophie à titre personnel. En 1820, afin de préparer le concours d’entrée (sciences) de l’École Normale, il travaille comme professeur surnuméraire au Collège royal de Besançon. Il est reçu en 1821 à l’École normale supérieure ; il y est le condisciple de Louis Quicherat, Louis Hachette et François Génin.
L’École est fermée en 1822 pour motifs politiques, et Cournot obtient sa licence de mathématiques à la Sorbonne en 1823.
De 1823 à 1833 il est secrétaire du maréchal de Gouvion Saint-Cyr qu’il aide à rédiger ses mémoires, puis précepteur de son fils, tout en poursuivant ses études : il est licencié en droit en 1827 et obtient son doctorat ès sciences en 1829, spécialité mathématiques, avec sa thèse principale en mécanique et sa thèse secondaire en astronomie. C’est un habitué du salon de l’économiste Joseph Droz.
Ses articles scientifiques sont remarqués par le mathématicien Siméon Denis Poisson, grâce à l’appui duquel il entame une carrière de haut fonctionnaire et d’universitaire : Poisson le fait nommer en 1834 professeur d’analyse et de mécanique à la Faculté des sciences de Lyon ; il est recteur de l’académie de Grenoble de 1835 à 1838, puis inspecteur général de l’Instruction publique de 1836 à 1852. Il préside le jury de l’agrégation de mathématiques en 1836.
Il est recteur de l'académie de Dijon de 1854 à 1862, date à laquelle il prend sa retraite. En 1859, il écrit ses Souvenirs, autobiographie qui ne sera publiée qu’en 1913. Il meurt à Paris en 1877 et est inhumé au cimetière Montparnasse.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il faut, pour bien s'entendre, s'attacher exclusivement à ce qu'il y a de fondamental et de catégorique dans la notion du hasard, savoir, à l'idée de l'indépendance ou de la non-solidarité entre diverses séries de causes.
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Dans les faits de détail qui sont l'objet habituel de la statistique, et où les épreuves du même hasard se comptent par milliers, par millions, l'effet de l'accumulation des épreuves est d'opérer la compensation de toutes les particularités fortuites, accidentelles, et de mettre en évidence l'action des causes, quelque faibles qu'elles soient, dont l'influence permanente tient aux conditions essentielles de la production du phénomène, et prévaut à la longue sur l'action de causes plus énergiques, mais fortuites et irrégulières. Cependant, la distinction de l'essentiel et de l'accidentel ne tient pas foncièrement à la répétition des épreuves ; elle subsiste aussi bien pour une épreuve unique que pour un grand nombre d'épreuves du même hasard, quoique nous n'ayons plus le critère expérimental de la statistique pour faire la part de l'un et de l'autre. À défaut de ce critère la raison en a d'autres, notamment celui qui est tiré de l'idée qu’elle se fait et qu'elle doit se faire, de la régularité de la loi, et de l'irrégularité du fait ou de l'accident.
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Aucune idée, parmi celle qui se réfèrent à l'ordre de faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses que l'idée de progrès, et n'est plus propre à devenir le principe d'une sorte de foi religieuse pour ceux qui n'en ont plus d'autre. Elle a, comme la foi religieuse, la vertu de relever les âmes et les caractères. L'idée du progrès indéfini, c'est l'idée d'une perfection suprême, d'une loi qui domine toutes les lois particulières, d'un but éminent auquel tous les êtres doivent concourir dans leur existence passagère. C'est donc au fond l'idée de divin : et il ne faut point être surpris si, chaque fois qu'elle est spécieusement évoquée en faveur d'une cause, les esprits les plus élevés, les âmes les plus généreuses se sentent entraînées de ce côté. Il ne faut pas non plus s'étonner que le fanatisme y trouve un aliment et que la maxime qui tend à corrompre toutes les religions, celle que l'excellence de la fin justifie les moyens, corrompe aussi la religion du progrès.
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