Antoine Barbar

Lorsque l’auteur m’a proposé de découvrir son livre, il ne m’a pas fallu plus que le mot « pirate » pour me convaincre. Dès qu’il s’agit de pirates, je suis foutue ! Et ce, peu importe le genre littéraire dans lequel je vais me retrouver. Des pirates et je suis convaincue qu’il faut que je le lise. (Même s’il m’a fallu une éternité pour qu’enfin je le lise).



Antoine Barbar a su me happé dès les premières pages de son roman, celui-ci fait un peu moins de 400 pages, et pourtant, je suis arrivée à la fin bien trop vite. Son style entraînant et captivant n’y est pas étrangé, mais l’intrigue en elle-même a réussi à ce que je ne veuille pas poser ma liseuse en cours de route. Parce que non, l’écriture ne fait pas tout, il faut également une bonne intrigue pour que l’on se sente complètement transporté.



Je pense que ce que j’ai le plus apprécié, c’est que l’humour présent au fil des pages réussi à alléger un peu le récit qui parfois prend un rythme de folie. Dans ces moments-là, on a l’impression de pouvoir prendre une bonne bouffée d’air frais afin de mieux poursuivre l’aventure.



J’ai pris énormément de plaisir à tenter de comprendre la malédiction de Baran avant que celle-ci ne nous soit révélée, mais comme toujours, je suis une bien piètre enquêtrice !



Lorsque l’on parle pirates, avouez que vous pensez aux bateaux, et pourtant ici, nous en sommes pas sur la mer, mais bien dans l’espace. Ce qui pour moi, donne de l’originalité au récit. Encore fallait-il que l’ensemble soit cohérent, et ce fut le cas jusqu’à la fin. J’ai adoré me retrouver à bord de l’Aiguillon en leur compagnie à tous, même si en vrai je n’aurais pas donné cher de ma propre peau dans ce milieu !



Je ne vous en dévoile pas plus, d’après moi le résumé en révèle déjà bien assez pour vous convaincre de monter vous aussi à bord de l’Aiguillon. Allez, en avant moussaillon !

La seule remarque qui me vient concerne les noms de certains personnages qui peuvent porter à confusion. À part ça, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir la plume de cet auteur. Delagong m’a fait voyager et rêver. 
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Moi qui adore les contes asiatiques, j'ai été ravie de ma lecture. L'univers de l'auteur plonge dans les légendes de l'Asie et il imagine une histoire que l'on pourrait raconter au coin du feu. C'est une lecture qui s'adresse à tout le monde, jeunes et moins jeunes, et qui gagnerait à être davantage connue! Un petit bijou!

Un conte initiatique



J’ai de suite accroché à l’histoire, au style d’écriture de l’auteur. Pas de fausses notes, un univers merveilleux et tragique à la fois.



Transportée dans le village de Batou, j’ai apprécié de rencontrer les personnages. Jiérie est un personnage fort car nous sommes face à une petite fille qui porte le destin de son village sur ses frêles épaules. Elle est à la fois forte et fragile. C’est une héroïne attachante, comme on les aime.



Ce roman raconte le voyage de Jiérie pour sauver son village. Durant son chemin, elle va faire des rencontres, des bonnes, des mauvaises, rencontrer des épreuves…Une vraie leçon de courage.
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Un conte initiatique…

Antoine Barbar nous offre là un récit court, un conte initiatique, plein d’aventure et de magie. Et à l’image de cette couverture aussi fascinante qu’ensorcelante, nous plongeons dans cette épopée libératrice entre appréhension et doute. Jiérie réussira-t-elle son voyage ? Ramènera-t-elle l’eau au village ? Cette novella est une histoire passionnante où se mêlent avec brio des descriptions visuelles, des personnages travaillés et une intrigue cohérente. L’action n’est pas, en revanche, l’aspect primordial du conte. Il met en avant la quête de la jeune fille, révélant bien des zones sombres de l’espèce humaine et même plus encore. Aux allures de légendes chinoises, Delagong nous transporte avec douceur dans des lieux énigmatiques, semés d’embûches. Ces obstacles sont si différents les uns des autres qu’ils participent à la richesse de ce récit. On passe alors d’un enfant seul, difficile à quitter, à des individus haineux, desquels on ne voudra qu’une chose : s’échapper. Le contraste des rencontres est intéressant et permet aux lecteurs de mettre en avant plusieurs morales, comme on en retrouve souvent dans les légendes asiatiques.



Delagong…

Le personnage fondamental de cette novella n’est pas Jiérie, à mon sens, qui, finalement, n’apporte pas grand-chose si ce n’est sa force de se battre et de ne jamais abandonner. Une jeune fille qui pourra inspirer les plus jeunes lecteurs, assurément. C’est d’ailleurs un conte que je n’hésite pas à conseiller aux enfants d’une dizaine d’années. Le protagoniste important, à mon sens, est celui qui donne son nom à l’histoire. Logique jusque là. En effet, ce personnage est très intéressant dans sa psychologie. On ressent sa solitude, sa détresse, tout un amas de sentiments dépressifs cachés derrière un mur de méchanceté et de passivité. Et cette personnalité complexe m’a accrochée. Cela fait réfléchir sur tellement de facettes de l’être humain, alors même que ce personnage est loin d’être humain. C’est l’aspect du récit que j’ai le plus apprécié : un personnage passionnant et intriguant dans un texte court, c’est plus que motivant !



Au final, un conte initiatique aux allures de légende chinoise, qui vous fera autant rêver que vous interroger sur la nature humaine… Une novella à découvrir, aussi bien pour les enfants que les adultes !
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L’histoire de Ialev plaira certainement à un grand nombre de lecteurs mais je pense surtout aux jeunes (9-13 ans) qui peinent à lire un livre. Ici, ils pourront parfaitement s’identifier au jeune héro, ce récit comblera certainement leur soif d’aventures.



Une belle intrigue, des détails d’une grande précision, des personnages attachants sont autant de points qui ne laissent pas indifférents lors du choix d’un livre. Si on ajoute à cela, une histoire captivante, vous y trouverez votre compte.



Je recommande donc ce livre avec grand plaisir.
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