Antoine Filissiadis sur France 3 le matin Normandie pour son roman VA AU BOUT DE TES RÊVES !
Il faut accepter de passer par une phase d'inconfort pour devenir meilleur. Ce phénomène est une réalité dans tous les domaines, dans toutes les disciplines,dans tous les sports. Beaucoup de gens veulent changer leur vie mais refusent l'inconfort du changement. Que ce soit pour déménager, pour se marier, pour se séparer ou pour quitter un travail et en prendre un autre, nous préférons souvent demeurer dans les limites de notre zone de confort. Non pas parce que notre vie va mal, mais parce qu'elle va plus ou moins bien. Il n'y a pas d'urgence, c'est là tout le problème.
Lorsque Jacqueline propose à un enfant de danser, il le fait, sans poser de question. il n'a aucune raison de le faire, mais il le fait ! Les adultes, il leur faut un pourquoi.
L'homme n'est pas le reflet de ses pensées. Celui qui a écrit ça s'est trompé. L'homme est le reflet de ses actions. "Dis-moi ce que tu fais, je te dirai qui tu es." Regardez autour de vous, des millions de gens parlent d'aimer leurs enfants, leur conjoint, leurs semblables. Combien se donnent la peine de le faire réellement ?
Il faut accepter de passer par une phase d'inconfort pour devenir meilleur. Ce phénomène est une réalité dans tous les domaines, dans toutes les disciplines,dans tous les sports. Beaucoup de gens veulent changer leur vie mais refusent l'inconfort du changement.

ent. Personne ne l’attend. Pas même l’une de ses anciennes
maîtresses. Il pousse la porte d’une chambre. Il observe le jeune
homme étendu sur le lit, attendant la mort. Pour la première
fois, il le regarde. Un gamin de vingt-deux ans. Tumeur des os. Il
ne lui a jamais adressé la parole. Mehroo Bhupendra n’a jamais
parlé à personne. Pour la première fois, il s’assied vraiment sur
le bord d’un lit. Le jeune homme dort. Il lui prend la main un
instant avant de sortir de la chambre.
Il gagne son bureau. Posé sur son fauteuil en cuir, il découvre
le manuscrit. «Le Premier et le Dernier Miracle». Il le lit d’une
traite, perplexe, incrédule et pourtant prêt à admettre… l’incroyable. Dans sa carrière, il a certes connu quelques malades qui
s’en sont sortis contre toute attente et contre toute logique. Mais
il n’y a jamais prêté une attention particulière… « le Hasard»…
mais c’est arrivé plusieurs fois. Et, en effet, comme dans ce témoignage, on a conclu à une erreur de diagnostic. Une lueur d’espoir
brille au fond de ses yeux. Ses jambes ont récupéré un peu de
force. Il passe de chambre en chambre et commence timidement
à dialoguer avec ses patients éveillés. Il leur parle de l’amour,
de la vie et de la mort.
Au matin, il rentre chez lui. Il a laissé une lettre de démission en
évidence sur son bureau, à l’hôpital. Il a décidé d’entreprendre
un long voyage pour trouver celui qui reconnecte l’homme avec
son humanité. Avec sa vraie nature
Là, à sa droite, quelques étages plus bas, une ombre est, comme elle, collée à la fenêtre. Elle l'a aperçue déjà à plusieurs reprises, toujours seule. Une femme que l'amour a oubliée, qui s'interroge sur sa féminité ? Qui se demande comment elle aura la force, jour après jour, de rentrer seule dans son appartement, de se faire à manger parce qu'il le faut, de se maquiller pour personne, même pas pour soi, de vieillir solitaire...De mourir sans quelqu'un pour la regretter.
Corinne a une soudaine envie de whisky. Un verre, juste, un. Une énorme sensation de brûlure, qu'elle doit apaiser. Une goutte ou deux. Elle voudrait demander à Albert, mais quelque chose en elle la retient. N'est-ce pas dans des circonstances comme celles-ci qu'il lui faut tenir bon ? Des drames, elle en a vu, et elle en verra d'autres. Il y a mille raisons de se remettre à boire, mais aucune n'est suffisante.
Il fallait attendre. Les choses s'arrangeraient avec le temps. Le temps, miroir aux alouettes des femmes qui aiment sans vraiment savoir aimer.
Elle l'a aperçue déjà à plusieurs reprises, toujours seule. Une femme que l'amour a oubliée, qui s'interroge sur sa féminité ? Qui se demande comment elle aura la force, jour après jour, de rentrer seule dans son appartement, de se faire à manger parce qu'il le faut, de se maquiller pour personne, même pas pour soi, de vieillir solitaire...De mourir sans quelqu'un pour la regretter