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Critiques de Antoine de Caunes (41)
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Perso

A.de Caunes, ce troublion de la télé, de la radio, cette encyclopédie du rock (référence au fait qu'il soit l'auteur aussi du Dictionnaire amoureux du Rock), est de ces personnes publiques que l'on suit toute une vie : Rapido, Nulle Part Ailleurs, le cinéma, la France, l'Angleterre, France Inter et j'en passe, ces stars qu'il a croisé et ses complices avec lesquels il créera de l'immortel, notamment des moments inoubliables de la télévision. Ce recueil est un condensé d'anecdotes, moments de vie, rencontres, etc. Parmi tous ces chapitres, son interview de Keith Richards me donnera envie de lire sa bio (à Keith, pas Antoine : ça c'est fait !).

Beaucoup de respect pour cet homme, encore plus en refermant ce livre. Je lui dois (comme beaucoup) d'avoir décomplexé sur mon accent british. Enfin, "le saviez-vous" : la couverture est dessinée par son gendre, Jamie, accessoirement célèbre pour l'énormité de ces dessins de Gorillaz (entre autres). Et tant de choses encore...
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Rubrique Abracadabra

Cet album est un hommage à la Rubrique-à-Brac, œuvre emblématique de Marcel Gotlib, qui a marqué l’histoire de la bande dessinée. Pour cet hommage, un casting de rêve est réuni dans cet album : Zep, Berbérian, Léandri, Tardi, Belkrouf, Maëster, Dupuy, Binet, Boucq, Jannin, Mourier, Arleston, Barral, Chauzy, Mandryka, Goossens, Christin, Blutch, Lindingre, Tonino Benacquista, Bilal, Lefred Thouron, Antoine de Caunes, Jean-Yves Ferri, Margerin, Tronchet, Solé, Édika, Larcenet, Mézières, Guarnido, Julien/CDM, Ptiluc et Dal.

Chacun, dans son style, reprend quelques principes utilisés dans la Rubrique-à-Brac, quelques idées, quelques personnages. Le résultat est assez décevant, en tentant de s’accaparer le style du maître, la plupart s’y cassent les dents.

Dupuy & Berberian avec la girafe, et Blutch avec le matou matheux, reprennent et détournent un histoire de Gotlib et s’en sortent nettement mieux, ainsi que Solé, avec la morale finale sous forme de jeux de mots comme dans le tome 5 où quelques histoires avaient été scénarisées par Gotlib et dessinées par d’autre auteurs.

Manu Larcenet m’a vraiment fait rire, toujours très drôle, mais c’est du Manu Larcenet.

Le reste est assez moyen, en essayant de faire du Gotlib, ils ne parviennent pas à être drôle, même Binet et Goossens déçoivent, certains se plantent carrément, venant d'auteurs que j'admire d'habitude, c'est presque gênant.

Bref, un hommage raté et vraiment une grosse déception.
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Perso

Ses potacheries jubilatoires avec José Garcia sur le plateau de Nulle part ailleurs, et plus largement le rôle très important qu'il occupait dans le talk show phare des années quatre-vingt-dix qui mélangeait tous les genres avec un bonheur inégalable, auront assurément marqué toute une génération de spectateur et continuent assurément de le faire.



Il faut dire que le toujours très talentueux Antoine de Caunes balade son espièglerie, et son irrévérence depuis quatre décennies dans le PAF, mais sans qu'on ait pour autant l'impression de bien le connaitre.



Heureusement, la lecture de Perso, son autobiographie parue en octobre dernier, permet à tous les fans de l'émission d'en apprendre un peu plus sur lui.



Un peu, seulement, puisqu'on pouvait le prévoir avec Mr De Caunes, le plus british des amuseurs du PAF français n'allait pas nous offrir un épanchement totalement impudique et sensationnaliste...



Et c'est bien cet équilibre là entre confidence et retenue, qui fait tout le sel de ce joli recueil de souvenirs..



A travers un inventaire d’anecdotes tantôt drôles, tantôt émouvantes, parfois rocambolesques, Antoine de Caunes revient en quelques pages sur des pans importants de sa vie mais le fait toujours avec pudeur et sans jamais verser dans le sensationnalisme.



Le légendaire Didier Lembrouille de « Nulle Part Ailleurs » nous raconte, parfois à la manière même d'un Philippe Delerm (son chapitre sur les chats ou les chevaux) , des récits drôles ou touchants, avec ce sens de la formule et cet esprit de synthèse qui caractérisent bien l'homme au débit mitraillette de malheur..



Dans Perso, Antoine de Caunes raconte avec pudeur les coulisses de 40 ans de délires télévisuels et le lecteur, amusé et attendri, voit les anecdotes croustillantes se ramasser à la pelle.



Il le fait avec un vrai talent d'écriture, et une façon finalement très rock de raconter, avec toujours ce souci de légèreté, des événements d'une vie parfois très lourds ( des parents qui disparaissent, une dépression qui survient sans que l'on puisse y faire grand chose....)



De sa rencontre avec des personnalités qu'il admire, des artistes aussi complets que différents que Sempé, Laurent Chalumeau Bruce Springsteen, Stephan Eicher, Jean Rochefort, Alexandre Astier à José Garcia, à ses quelques désamours ( avec notamment une Françoise Giroud rhabillée pour l'hiver) Antoine de Caunes raconte ses souvenirs l'air de rien, et sans pour autant jamais prendre le melon.



Perso s'avère être un très exaltant exercice d'humour d'humilité et de tendresse qu'on vous recommande sans hésiter!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dictionnaire amoureux du Rock

Quel bonheur de piocher au hasard des pages des anecdotes, des infos, des critiques, des coups de gueule ou des déclarations d'amour de la part de cet animateur talentueux qui sait de quoi il parle. Précurseur d'émissions musicales ( que j'ai aimé Chorus ou Les enfants du rock) à la télévision, Antoine de Caunes est bien celui qui pouvait s'atteler à ce Dictionnaire amoureux du Rock. On apprend, on sourit, on découvre. Cela donne bien envie d'écouter ceux dont il parle avec talent et humour.
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Dictionnaire amoureux du Rock

Sympa comme tout ce dictionnaire amoureux et forcément subjectif: beaucoup d'américains, pas mal de 70's, tels sont les goûts d 'Antoine De Caunes qui fit notre bonheur aux Enfants du rock et derrière la programmation musicale de NPA;

J'ai découvert des noms (Peter Wolf...), réécouté certaines choses oubliées. Cependant, malgré la joie que procure ce volume, je n'ai pu m'empêcher de ressentir un peu de mélancolie en songeant aux disquaires disparus et à la spontanéité de certains artistes avant qu'ils ne soient l'objet du marketing des maisons de disque...

J'arrête de jouer les vieux schnocks: le principal demeure, c'est leur musique et elle est toujours vivante.
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Perso

Pétillant, irrévérencieux avec légèreté, respectueux en profondeur...Ces billets, comme annoncés, papillonnent d'un moment à l'autre dans la vie de l'auteur, dont la plume allie impertinence et élégance. On rencontre avec lui "Le Boss", Bruce Springsteen, on se promène dans le Trouville de son enfance, il nous emmène dans les coulisses de NPA ou sur la scène des César, nous conte des tranches de vie sur ses tournages de cinéma ou lors d'interviews musicales, mais nous fait aussi, avec pudeur, découvrir sa sphère familiale. J'ai aussi beaucoup apprécié de découvrir à travers ses yeux des personnages que j'adore, comme Philippe Gildas, Jean Rochefort, Stephan  Eicher, Clint Eastwood..

J'ai adoré ses tacles tout en finesse, et ai maintes fois ri devant une franche sincérité,  sans gants ni langue de bois:



"D'ailleurs,  pour en finir avec cette fable de la grande famille de l'industrie cinématographique (qui devient occasionnellement une "familia grande", quand des Brisseau ou Polanski s'en mêlent)...p.98.



Ma jeunesse a été rythmée par son duo avec José Garcia sur le plateau de NPA, j'admire depuis son érudition,  et la complicité qui transpirait de sa relation avec Philippe Gildas ( dont je recommande en passant également la biographie  " Comment réussir à la télévision quand est petit, breton, avec de grandes oreilles", précédemment chroniqué sur mon compte). J'ai donc adoré découvrir de nouvelles facettes du personnage, derrière lequel on perçoit,  avec bonheur, un peu de l'homme, aussi!

Merci @sonatineeditions pour ce vrai moment de bonheur !
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Magma

A l'époque ou le public français ne jurait que par les Stones, Dylan, Hendrix, les Kinks ou autres Steppenwolf, Animals, Jefferson Airplane, le groupe de christian Vander, MAGMA, joua la carte de la différence.

Les choses les plus stupides ont été dites et écrites sur le groupe, il faut dire que les choix esthétiques de son leader alimentaient, à dessein, les critiques (Planète KOBAYA, sigle ambiguë, novlangue créée de toutes pièces, look improbable, uniformes noirs, mutisme ascétique, titres provocateurs -Mekanïk Destrukt¨w Kommandoh- et j'en passe).

Le livre d'Antoine de Caunes, a le mérite de rendre justice à ce groupe inventif, riche musicalement, qui n'a jamais connu le succès, mais continue toujours d'exister.

Peut-être ce qui différenciait Christian Vander, des autres musiciens de son temps, est d'avoir été le fils adoptif de Maurice Vander, le pianiste de Nougaro, et qu'à une époque où la création de groupes ex-nihilo (voir l'exemple de Captain Beefheart) était la règle, un véritable musicien pétri d'influence plus jazz que blues inspirait plus la méfiance que la sympathie.

Christian Vander, dans ses entretiens avec Christophe Rossi, déclare lui même :

"Je connaissais beaucoup de musiciens qui s'habillaient avec des fleurs, pourtant ils n'avaient pas des fleurs dans la tête... S'habiller en noir, c'était une manière d'être sobre et en phase avec la gravité de notre musique"



La musique de Vander a été largement pillée par d'autres comme il le rapport e lui-même :

"C'est une triste histoire à raconter, mais les choses doivent être dites. Un certain Mike Oldfield a volé ma musique et plus précisément des extraits de Mëkanïk et de la Dawotsin. Quand nous avons enregistré Mëkanïk Kömmandöh en 73, lui se préparait à enregistrer Tubular Bells, qui est en fait un extrait de ma musique. C'est un thème que j'ai joué devant lui, sans même imaginer qu'il aurait le culot de le reprendre et de se l'attribuer. Quand je suis allé voir l'Exorciste, tel l'idiot du village, j'ai trouvé que la musique était fantastique. Forcément c'était ce que j'étais en train de faire. Je n'ai pas fait la relation tout de suite. Jusqu'au jour où on m'a rappelé que Mike Oldfield était dans le studio quand nous avons enregistré Mëkanïk Kömmandöh. Il n'a jamais rien refait dans cet esprit d'ailleurs.[...], quand à moi je ne pouvais plus jouer ma musique sans risquer d'être accuser de plagiat."

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C'est beau mais c'est triste

J'ai retrouvé dés les premières lignes tous les ingrédients qui m'avaient fait apprécier le premier volume des aventures de Sam Murchison. J'ai aussi retrouvé ce que j'appréciais moins également.

Au moins, on est dans la même veine !



Alors qu'est-ce qu'on peut noter pour ce bouquin :



- De l'action, on en a.

- De l'humour aussi.

- De la gouaille en veux-tu, en voilà.

- Des clichés à gogo.

- Une intrigue sympatoche et un tantinet glauque, c'est dans la poche.



Le tout emballé et c'est pesé façon Antoine de Caunes version Nulle Part Ailleurs des années 90 - 2000 des pires ou meilleurs soirs, c'est selon. Là, je suis certaine que cela vous parle sinon faites un petit tour sur YouTube.



En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir le voix d'Antoine de Caunes dans la tête qui me lisait son histoire. Ce n'était pas déplaisant comme sensation car j'aime beaucoup cet animateur qui ne prend pas une ride.

Après si ce n'est pas votre humour, cela va être un petit peu plus compliqué
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Une ambulance peut en cacher une autre

Une ambulance peut en cacher une autre / Antoine de Caunes/Albert Algoud

Pour ceux qui n’ont pas pu regarder chaque soir l’émission sur Canal plus, ce recueil reprend la description de chaque invité quotidien. Sous une forme qui se veut drôle et pleine d’humour, Antoine de Caunes et Albert Algoud donnent effectivement dans le genre hilarant et riche de sous entendus. On retrouve ainsi parmi tant d’autres Bertrand Blier, Guy Bedos, Richard Bohringer, Hugues Aufray, Daniel Auteuil, Jack Lang et Charles Aznavour.

Cela reste relativement intéressant et rappelle des soirées distrayantes. Mais bon, ce n’est que de la télévision mise à l’écrit, pas de la littérature même si les passés simples et les subjonctifs abondent.

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Almanach

En général j'aime les almanachs.

En général j'aime l'humour.

Pas de pot,en général je n'aime pas qu'on fasse de l'humour en prenant des têtes de Turc,sauf si c'est vraiment des gros salopards ridicules.

Du coup je n'ai rien aimé dans ce fatras.

Ou tellement peu que déjà je ne m'en souviens plus.

J'avais choisi ce livre dans la boîte à livres pour une raison idiote et vaine, Antoine de Caunes a fréquenté peu de temps un lycée privé catholique haut de gamme à Fontainebleau. J'ai été punie de ma bêtise à vouloir tout écumer de ma nouvelle région d'adoption.

je me demande si déjà il se moquait de ses condisciples avec la même ardeur agressive et gratuite.

Et puis non,en fait, ça m'est égal.

Ce n'est pas ma tasse de thé.

La preuve,je vais me faire un café.
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Perso

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Antoine de Caunes, c'est l'animateur emblématique d'émissions culte sur Canal+, comme Rapido, les Enfants du Rock, Nulle part ailleurs ou Eurotrash; il a également côtoyé le grand écran, des deux côtés de la caméra, avec un succès plus mitigé.

Maintenant, soyons clairs, si vous ne le connaissez pas, passez votre chemin, car ce Perso est un recueil d'anecdotes, de tranches de vie qui ne peuvent plaire que si le lecteur connaît, apprécie et s'intéresse à la vie de l'auteur. Même si la plume d'Antoine est habile, même si les tournures de phrase sont finement ciselées et les jeux de langage souvent inventifs et amusants, je conçois mal qu'on puisse trouver beaucoup d'intérêt dans ce bouquin si on n'a pas été bercé par les imitations de Didier l'Embrouille ou le rythme-mitraillette affolant de Rapido.

Dans le cas contraire, on trouvera un certain plaisir curieux à en savoir plus sur sa famille, son amour pour Bruce Springsteen et le rock en général, la petite reine et, évidemment, son approche particulière et éminemment respectable du journalisme et de la télévision.

Rien d'indispensable bien sûr, mais un voile légèrement levé sur la vie d'une icône du PAF que j'ai, perso, toujours apprécié.
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Dictionnaire amoureux du Rock

Un dictionnaire amoureux d'une des références des rock critiques français.

Antoine De Caunes fut celui qui changea la face du rock en France en animant avec foi les émissions de tv qui firent entrer la France dans la modernité rock.

Ce dictionnaire lui permet de se raconter en piochant dans les centaines de rencontres qu'il a organisé avec des rockeurs plus ou moins civilisés !

Il en tire un ouvrage curieux et passionné qui nous permet de voyager des années 70 aux années 2000 !

Le chapitre sur le boss est tout simplement incroyable !

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C'est bon mais c'est chaud

Ambiance "Nestor Burma", mais à New-York s'il vous plait. Oui, c'est à cela que j'ai immédiatement pensé en débutant ma lecture. C'était très à la mode il y a quelques 15-20 ans en arrière. Le côté sombre du privé, les lumières tamisées, la porte du bureau vitrée, la secrétaire, le whisky et les clopes. Un genre qui ne m'a jamais fasciné, je l'avoue.



Le style est plein de gouaille. C'est cliché, mais le ton est parfait. Il n'en fallait pas un autre. Et puis, cela va si bien à Antoine de Caunes. D'ailleurs en lisant j'avais presque l'impression d'entendre sa voix me lire le texte.



Les personnages eux aussi sont des stéréotypes. Je n'en suis pas surprise, j'aurai été trop déçue si cela n'avait pas été le cas et pourtant, je le répète, je ne suis pas fan de cette ambiance. comme quoi !



Heureusement, il y a de l'action.

Ça tire, ça canarde même ! On casse des chambres d'hôtel, on saccage des bureaux, on intimide, on persuade, on se jauge, on se venge, on torture un peu... Bref, on ne reste pas les bras croisés à attendre que cela tombe tout cuit. Et c'est tant mieux car comme Sam, attendre, patienter, ce n'est pas ma tasse de thé.



On ne s'ennuie pas et durant ce roman, on se prend à sourire, presque à rire tellement les remarques de Sam sont là juste pour nous les lecteurs. Il nous narre cette histoire comme si on était à côté de lui.

Roman policier qui dénote un peu dans ce qui se fait aujourd'hui et au lieu de le desservir, c'est un plus. Être différent, c'est se démarquer et moi j'aime !


Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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J'aime beaucoup ce que vous faites

L'humour d''Antoine de Caunes est pétillants. Avec ses portraits des invités de Nulle Part Ailleurs, il cassait vraiment la baraque !
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Perso

J'adore Antoine de Caunes. Il est parmi ceux qui m'auront le plus fait rire à la télé. Dans Perso, il nous livre souvenirs et anecdotes personnelles avec un style d'écriture vraiment agréable, bien écrit, bourré d'humour et de gags, et pourtant, pourtant, je me suis ennuyée !!!



C'est ce que je retire de cette lecture : un paradoxe étrange entre des phrases ciselées, où l'humour jaillit toutes les deux lignes, et les chutes, euh, plates et mornes des souvenirs ou anecdotes qu'il raconte. Pour chaque chapitre quasiment, j'ai préféré les digressions au sujet principal.



Bon, je suis quand même allée voir les photos de Garcia à l'enterrement de Philippe Gildas... Et j'ai appris plein de choses, mais bon sang, quel ennui quand même !
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C'est beau mais c'est triste

Le style d'Antoine de Caunes est enjoué et le livre se lit sans peine, à l'image des portraits qu'ils écrivaient pour les émissions de télévision. Il est évident qu'il s'agit d'un hommage aux romans noirs américains et aussi à Frédéric Dard bien que j'ai retrouvé plutôt une ambiance à la Albert Simonin. Tout dans ce roman est caricatural à commencer par le détective lui-même, violent et macho, incapable de la moindre demi-mesure. Antoine de Caunes s'autocaricature également en présentateur de télévision, pleutre et énervant. Tout est bien sûr à prendre au deuxième degré sauf que l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard et que donc le contenu ne légitime pas le contenant. Je reste persuadé que le talent d'écrivain d'Antoine de Caunes lui permettrait d'écrire un roman (pourquoi pas policier) vraiment original et épatant, sans image ou référence, un peu comme Pierre Desproges l'avait fait avec Des femmes qui tombent.
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Perso

Ce livre n est pas une autobiographie mais plutôt un recueil d anecdotes et de souvenirs du célèbre animateur.

Les chapitres étant indépendants les uns des autres c est le genre d ouvrage que l on peut picorer chaque jour lorsque l on a un peu de temps.

Le récit est agréable quoiqu' un peu classique.

Venant de sa part on pouvait s attendre à ce que ce soit un peu plus drôle ou un peu plus surprenant d autant que le créateur de Didier Lembrouille ,entre autres, s y révèle finalement très peu.
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C'est bon mais c'est chaud

J'avoue que le style polar me plaît bien déjà à la base, mais j'ai adoré celui-là, pourtant il ne bouscule pas le genre, tous les clichés sont là, mais le gros point positif c'est la touche De Caunes. Ce bouquin a parfois des accents à la Frédéric Dard, ce qui n'est pas étonnant car les deux hommes se connaissaient et qu'Antoine est un afficionado de San-A, bref j'ai adoré, l'ambiance, la gouaille, les référence en bas de pages à des bouquins qui n'existe pas et avec des titres fleuris comme "Un bourbon, petite fille ?" par exemple.

Un très bon moment, la suite m'attend sur une étagère !
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Perso

Aussi loin que je me souvienne, Antoine de Caunes à toujours fait partie de "mon monde", tout d'abord en étant gamin, il était la voix de Lucky Luke dans les nouvelles aventures de Lucky Luke, une série qui a développé en moi un amour profond pour le cowboy solitaire, ensuite, je me rappelle de rediffusions de Nulle par ailleurs pendant mon adolescence, puis, ça a été un vrai plaisir de la retrouver dans l'aventure Kaamelott et enfin je l'écoute régulièrement dans Popopop sur France Inter.



Donc étant un grand fan de ce monsieur, je me suis régalé à lire ce bouquin, ces dix jours passés à lire ses aventures ont été un plaisir, on se laisse porter par les mots en entendant la voix d'Antoine dans sa tête, en plus agrémenter de tout un univers qui m'est familier, Frederic Dard ou Jean Rochefort par exemple, et quel plaisir de découvrir ses parents que personnellement je ne connaissais pas vraiment.



Bref, un très bon moment, et un livre un peu particulier, car c'est mon premier emprunté à la médiathèque, ce qui vaut d'être précisé :)
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C'est beau mais c'est triste

Ce qui rend ce roman sympa avant tout à mon sens c'est le style argotique de l'écriture. A. de Caunes utilise un vocabulaire, des expressions, fait des comparaisons tellement inattendues que s'en est très drôle. On retrouve toute la verve qui font de lui quelqu'un qu'on adore. Heureusement, ça compense le scénario parfois un peu pauvre de l'histoire.
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