ÉPILOGUE
Les brises du soir moroses
Traînent en moi leur ennui
Le long du chemin la nuit
Une à une éteint les roses.
Les chaudes apothéoses
De l’horizon vide ont fui
Et dans la brume, sans bruit
Se désagrègent les choses
En vain j’ai fouillé glacé
l’immensité du passé
Et ses ruines sans bornes
Dans leur solitude morne
Pas un oiseau n’a crié…
Je crois avoir oublié.