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3.33/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 01/10/1936
Mort(e) à : Paris , le 20/02/2014
Biographie :

Antoinette Fouque est une militante pour l'émancipation des femmes, a été psychanalyste, politologue, elle est aussi éditrice, et femme politique française.
Antoinette Fouque, diplômée d’études supérieures de lettres et docteur en sciences politiques, est d’abord enseignante (1961), et parallèlement, à partir de 1964, critique littéraire et traductrice, notamment aux Cahiers du Sud et à La Quinzaine littéraire. En 1968, elle participe à la fondation du MLF, au sein duquel elle fonde et anime le groupe «Psychanalyse et Politique».
Dans la foulée de la création des éditions des Femmes, elle ouvre trois librairies «Des Femmes» à Paris, Lyon et Marseille, dirige Le Quotidien des femmes (1974), puis Femmes en mouvement (1978-1982), et inaugure la Bibliothèque des voix, composée de livres-cassettes.
Devenue entre-temps psychanalyste, Antoinette Fouque préside l’Alliance française de San Diego aux Etats-Unis (1986-1988), avant de fonder en 1989 L’Alliance des femmes pour la démocratie, dont elle sera présidente. Dans les années 90, cette théoricienne du féminisme, aux positions souvent controversées, s’engage nettement sur le terrain politique.
Chargée de mission auprès de Michèle André, secrétaire d’Etat aux Droits des femmes en 1990, elle fonde deux ans plus tard le club Parité 2000, avant d’être élue au Parlement européen en 1994, sur la liste «Energie radicale» de son compatriote marseillais Bernard Tapie.
A Strasbourg, elle sera vice-présidente de la commission des Droits de la femme, et déléguée de l’UE à la conférence mondiale des femmes à Pékin (Chine) en 1995. Parallèlement, elle est chargée de séminaires en sciences politiques et directrice de recherches à l’université de Paris-VIII Saint-Denis. Commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’ordre national du Mérite, commandeur des Arts et des Lettres, Antoinette Fouque, mère d’un fils, avait notamment publié «Il y a deux sexes» (1995, réédité en 2004).
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Source : Wikipédia et Libération
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Avec Sabine Huynh & Patricia Godi Lecture par Dominique Reymond Rencontre animée par Francesca Isidori Lecture & rencontre Figure majeure de la poésie américaine, Anne Sexton (1928-1974) est l'autrice d'une oeuvre poétique composée de plus d'une dizaine de recueils précurseurs. Prix Pulitzer en 1967, Tu vis ou tu meurs est reconnu comme un chef-d'oeuvre. « Si l'exploration des liens de parenté occupe une place centrale dans la poésie d'Anne Sexton, sa nouveauté réside aussi, fondamentalement, dans la venue à l'écriture de l'autre relation qui a interrogé la psychanalyse, la relation des mères et des filles. Dès lors que le sujet lyrique se situe en tant que fille dans nombre de poèmes, de même qu'en tant que génitrice, l'oeuvre entreprend doublement de pallier le silence qui a entouré les généalogies féminines » Patricia Godi Les quatre recueils présents dans cette édition sont traduits pour la première fois en français par Sabine Huynh, qui a fait de la traduction de l'oeuvre d'Anne Sexton un projet de vie. À lire - Anne Sexton, Tu vis ou tu meurs, trad. de l'anglais (États-Unis) par Sabine Huynh - présenté par Patricia Godi, éditions des femmes – Antoinette Fouque, 2022.

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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Fille ou garçon, chacun de nous est né d’un corps de femme. J’affirme depuis longtemps que c’est là « le premier environnement de l’être humain ». Il nous aura non seulement offert l’hospitalité charnelle, le gîte et le couvert, mais il nous aura fait grandir, nourris de sa chair, transmis son héritage : en même temps qu’il aura sculpté notre corps intégral, parfait, il l’aura équipé pour penser et parler. Ce n’est pas un miracle. C’est une œuvre d’être humain, un perfectionnement depuis des millénaires d’une espèce par ses femelles intelligentes.
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« La démocratie reconnaît l’individualisme : c’est parce que nous reconnaissons que tous les gens sont différents, et que tous ont des points de vue distincts, que nous acceptons aussi qu’il y a un besoin d’institutions qui nous permettront de travailler ensemble malgré nos différences et d’arriver à des réponses. Je pense que c’est ce que la démocratie apporte. Vous connaissez ce proverbe anglais qui dit : nous devons être d’accord pour être différents (« We must agree to differ »). C’est un proverbe démocratique. »

Aung San Suu Kyi
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Permettez-moi d'exprimer quelques souhaits : plutôt que les mythologies de la Bible et de la Grèce qui falsifient l'origine en substituant à la gestation femelle des genèses fabuleuses et amatrides, plutôt que des démocraties unisexes et matricides, nous voulons un processus de démocratisation qui reconnaissent l'irréductible différence des sexes, la dissymétrie et le privilège des femmes dans la procréation, qui fasse de la procréation un droit universel, qui rétablisse la réalité, la vérité de l'origine humaine, charnelle et sexuée, qui exprime sa gratitude envers les femmes pour leur apport unique à l'humanité dans sa généalogie, sa mémoire, sa transmission en progrès, sa capacité de penser.
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A partir de l’expérience génésique qui a fait de moi à mon tour un corps natal, je lis dans tous ces récits judéo-grecs dont Levinas dit qu’ils sont l’Europe, dans toutes les fables dans lesquelles nous avons été élevés, le même fantasme auto-érotique des hommes. J’y vois l’évidence de leur appropriation de la procréation comme création suprême, avec anéantissement des femmes et de leurs compétences, qu’il s’agisse de la Bible avec Eve ou de la Grèce avec Athéna, qui naît toute armée de la tête de Zeus.
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La pulsion épistémophilique, dont l’aboutissement serait l’utérus artificiel, la reproduction des espèces animales sans les femelles et de l’espèce humaine sans les femmes, est la pulsion qui, à la fois, fait aller sur la Lune et fait détruire l’Amazonie. C’est l’ambivalence de la création destructrice, de la pulsion de mort dominant indéfiniment la pulsion de vie. Jusqu’ici, c’est quand même, me semble-t-il, la pulsion de vie qui a dominé la pulsion de mort, puisque nous sommes encore là.»
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Je crois que le propre des femmes, souvent, c’est de ne pas avoir pris conscience de leur situation, d’avoir cru que leurs problèmes étaient des problèmes individuels, des problèmes de couple, des problèmes de classe. Grâce au MLF, certainement, elles ont pris conscience qu’il y a un problème féminin, qu’elles ont des intérêts communs.
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La gestation, pendant des millénaires, a été un processus d’hystérisation, de transfert d’angoisse et d’angoisse de transfert. Il y a là un paradoxe de la création du vivant, un refoulement de l’utérus et un enfermement dans une économie de la loi. Une loi mâle au-dessus des lois, gérant la gestation comme un ensemble de lois vitales pour le renouvellement de l’espèce. D’où le transfert d’angoisse de la domination masculine sur toute femme.
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La face lumineuse de la procréation n’a pas été gratifiée. Les femmes sont le terroir de l’espèce, corps d’accueil, mémoire et généalogie de la ressource humaine, du capital pensant, qu’elles renouvellent et restaurent, grossesse après grossesse, génération après génération, sens, à la fois direction et signification, de l’Histoire dans le futur.
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L’économie du profit et de la capitalisation est une économie de gaspillage, masculine. On sème à tout vent du sperme, qui se perd à chaque éjaculation. On le gaspille comme on gaspille les ressources.
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[…] l’homosexuation à la mère est structurelle et je pense qu’elle structure chez la fille la volonté de pro-création que j’appelle libido creandi. Malheureusement, la plupart des femmes ne savent pas qu’elles ont en commun avec leur mère cette fonction génitale à symboliser. Elles le savent au niveau réel, mais comme ce savoir est forclos d’une civilisation patriarcale, elles restent souvent sur la division et la haine avec la mère, ce dont témoignent quasiment tous les textes psychanalytiques.
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