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2.98/5 (sur 51 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago , le 11/04/1930
Mort(e) à : San Francisco , le 29/10/1997
Biographie :

Anton Szandor LaVey, de son vrai nom Howard Stanton Levey, surnommé dès son plus jeune âge Tony Lavey, est le fondateur de l'Église de Satan, et l’auteur de l'ouvrage La Bible satanique, publié en français en 2006.

Lavey prônait un satanisme basé sur l'individualisme et le matérialisme. Il voyait Satan non comme une entité d'essence spirituelle, mais comme un symbole littéraire des valeurs terrestres de ce monde. Il déclara l'an premier de l'ère satanique le trente avril 1966 pendant la Nuit de Walpurgis. Cette même année, il a écrit la Bible Satanique et fonda l'Église de Satan.

Source : Wikipédia
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Chambre des rituels de Satan (Sous-titres en français).


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le satanisme prêche pour une forme modifiée de la Règle d'Or. Notre interprétation de cette règle est : "Agis envers les autres comme ils agissent envers toi". Parce que si vous "agissez envers les autres comme vous aimeriez qu'ils agissent envers vous", et qu'en retour ils vous traitent mal, il va à l'encontre de la nature humaine de continuer à les traiter avec des égards. Vous devriez agir envers les autres comme vous aimeriez qu'ils agissent envers vous, mais si votre politesse n'est pas payée en retour, traitez-les avec le courroux qu'ils méritent.
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Les pique-nique organisés par l'église, malgré les discours de tante Martha sur les Munificentes Moissons du Seigneur, ne sont rien d'autre qu'une bonne excuse pour la gourmandise du dimanche. Et tout le monde sait qu'on ne fait pas que lire la bible derrière les buissons.
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La plupart de ceux qui s'emploient sans relâche à vouloir donner la preuve de leur émancipation vis-à-vis de la culpabilité sexuelle sont, en fait, enfermés dans un plus grand esclavage sexuel que ceux qui acceptent simplement l'activité sexuelle comme faisant naturellement partie de la vie, et ne font pas toute une histoire de leur liberté sexuelle.
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Le "sacrifié idéal" peut être déstabilisé du point de vue émotionnel, mais il peut tout de même porter de sérieuses atteintes à VOTRE tranquilité, et à VOTRE solide réputation. "Maladie mentale", "dépression nerveuse", "inadaptation", "névrose anxieuse", "foyer brisé"...ont trop longtemps constitué des excuses confortables pour des actes irresponsables et malsains. Quiconque déclare: " nous devons essayer de comprendre" ceux qui gâchent la vie de ceux qui ne le méritent pas, ne fait qu'aider à propager un cancer social! Ceux qui excusent ces êtres humains enragés méritent tous les coups qu'ils reçoivent!
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Au sens courant du mot, il y a autant d'interprétations de Dieu qu'il y a de gens différents. Cela va de la foi en un dieu qui est une sorte de "conscience cosmique universelle", jusqu'à la croyance en une divinité anthropomorphique avec une longue barbe blanches et des sandales, qui tient les comptes de chacune des actions de chaque individu.
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Avant que le Christianisme ne lui donne les noms de Satan, Lucifer, etc., le côté charnel de la nature humaine était gouverné par des dieux alors appelés Dionysos, ou Pan, que les Grecs représentaient sous les traits de satyres ou de faunes. Pan était à l'origine un dieu bienveillant, et symbolisait la fertilité et la fécondité.
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Quel pouvoir a décrété que "Aimez-vous les uns les autres" est loi suprême ? Sur quelle autorité rationnelle le gospel de l'amour repose-t-il ? Pourquoi ne devrais-je pas haïr mes ennemis ? - Le fait de les "aimer" ne me met-il pas à leur merci ?
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Satan, le diable en chef du monde occidental, était à l'origine un ange dont le rôle consistait à rapporter à Dieu les fautes des hommes. Ce n'est pas avant le quatorzième siècle qu'il commença à être représenté comme une divinité diabolique, moitié homme et moitié animal, avec des cornes de bouc et des sabots. Avant que le Christianisme ne lui donne les noms de Satan, Lucifer, etc; le côté charnel de la nature humaine était gouverné par des dieux alors appelés Dionysos, ou Pan, que les Grecs représentaient sous les traits de satyres ou de faunes. Pan était à l'origine un dieu bienveillant, et symbolisait la fertilité et la fécondité.
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Je n’ai pas choisi le satanisme par désespoir, mais parce que j’étais logiquement consterné par le nombre de gens manquant de perspicacité autour de moi. J’ai réfléchi, j’ai agi, et je me suis trouvé différent. Et voilà, j’étais sataniste. Un paria rempli de fierté. Si les « justes », les « bons », les « vertueux » étaient représentés par les peureux et les lâches, je ne voulais pas en faire partie.
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À aucun moment de l’histoire de la civilisation occidentale l’homme n’a accepté avec autant de bonne volonté tout ce qui est destiné à l’affaiblir et à le détruire.
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Jamais auparavant l’homme n’a été aussi facilement contrôlable et programmable, tout en se considérant idiotement comme étant plus sophistiqué que jamais il ne l’a été dans son développement.
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Comme il serait bon d’entendre un politicien dire : « Je ne crois pas en Dieu, mais à la santé et à la sécurité des citoyens. J’envisage de placer mes amis à des postes importants. Je prendrai l’argent dont j’ai besoin, mais le reste sera consacré à l’amélioration du niveau de vie. Vous ne pourrez pas contredire mes décisions. Vous devrez accepter mon jugement aussi longtemps que vous vivrez dans un confort raisonnable, que vous aurez la liberté de mouvement et la possibilité d’évoluer. Si je parviens à duper les gens, ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes. Car je vous préviens : je suis aussi malhonnête qu’un politicien puisse l’être. Malgré mon métier répugnant, je vais essayer de vous rendre le plus heureux possible. »
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“Evil”, c’est toujours “Live” écrit à l’envers. C’est pour cela que nous vivrons ! Vivre correctement reste la meilleure revanche contre l’adversité. Aimez, riez, amusez-vous, créez, innovez, profitez, jouissez, en tant que satanistes, dans ce meilleur des mondes.
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La masturbation épicurienne est un parfait exemple de cette théorie. Une fois que l’ego a été satisfait, on peut se rendre compte qu’un fantasme artificiel est infiniment supérieur à une mauvaise relation sexuelle. Pourtant, nous observons très souvent que l’éternelle chasse sexuelle cesse temporairement avec une relation sexuelle décevante. De plus amples frustrations s’ensuivent.
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le secret du premier genre peut être révélé en toute sécurité, même s’il vaut mieux s’en abstenir. Celui du deuxième genre va nuire à celui qui le révèle. Celui du troisième genre va donner des capacités à celui à qui il est confié. Celui du quatrième genre est un piège de magie manipulatrice. Celui qui détient un secret valable possède un avantage sur les autres. La conscience de ce trésor lui donne une confiance et une force qui vont être projetées sur les autres. Même s’il ne met pas son secret en pratique, sa possession contribue à sa sécurité. Les enfants comprennent vite qu’ils attirent l’attention des autres en disant : « J’ai un secret. »
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Le christianisme nourrit toujours une formidable opposition envers l’avortement, et pourtant se plaint de la détresse des enfants maltraités ou abandonnés dans les pays sous-développés (où les hôpitaux sont dirigés par des missionnaires). « Financez un enfant adopté », exhorte la « charité » chrétienne. S’ils voulaient vraiment faire quelque chose, ils combattraient les éléments de leur propre camp qui refusent le contrôle des naissances. Si
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Le christianisme nourrit toujours une formidable opposition envers l’avortement, et pourtant se plaint de la détresse des enfants maltraités ou abandonnés dans les pays sous-développés (où les hôpitaux sont dirigés par des missionnaires). « Financez un enfant adopté », exhorte la « charité » chrétienne. S’ils voulaient vraiment faire quelque chose, ils combattraient les éléments de leur propre camp qui refusent le contrôle des naissances. Si vous ne l’avez pas encore deviné, leur truc c’est : « Donner d’une main, reprendre de l’autre. » Vous êtes battus par des voyous qui viendront ensuite soigner vos blessures.
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Le meilleur endroit pour méditer, ce sont les toilettes. Si vous avez des toilettes confortables pourvues d’une solide serrure, de merveilleuses pensées naîtront dans votre esprit. Martin Luther a rêvé le protestantisme assis sur les toilettes du monastère de Wittenburg, et nous savons quel grand mouvement c’est devenu.
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Les toilettes sont le plus sacro-saint des vestiges de l’isolement disponibles dans un environnement surpeuplé. La pression sur les vertèbres est adoucie lorsqu’on est assis sur le trône, et les tensions physiques et mentales sont apaisées. Les parties génitales sont libérées de la pression des vêtements. Le relâchement infantile de ce que nous avons été conditionnés à retenir procure une catharsis physique et psychologique. Avec de telles conditions de relaxation et de réceptivité, le cerveau fonctionne plus librement et se libère du champ des informations pures. Beaucoup font leurs meilleures lectures aux toilettes, absorbant des idées tout en se vidant par ailleurs.
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Les toilettes sont plus qu’un trône. C’est une chambre sacrée.
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La sublimation, dans sa forme la plus pure, est souvent une réalisation de soi. Un fétichiste des pieds devient vendeur de chaussures. Un nécrophile devient embaumeur. Une prostituée devient sociologue. Celui qui se mêle de l’intimité des autres devient prêtre ou psychiatre. Un fraudeur devient un « honnête » homme d’affaires. La liste est sans fin.
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Un individualiste doit toujours vivre dans son propre monde, et non dans un monde créé selon les critères des autres. Il y aura toujours plein de gens qui partageront un monde non-conformiste, voire excentrique. L’essence même du satanisme est décrite par sa désignation symbolique : l’Autre. Une personne qui accepte sans broncher les diktats de la culture de masse peut avoir de la sympathie, voire de l’enthousiasme envers le satanisme, mais on ne peut pas le qualifier de sataniste. Un vrai sataniste doit être à l’origine de réactions et de changements.
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Je prévois un retour à l’esclavage, une fois que l’argent n’aura plus de valeur.
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Lorsqu’il n’y a pas de pouvoir d’achat, seuls le troc et la désirabilité humaine ont de la valeur. Alors, ceux qui sont capables d’accomplir des choses seront recherchés et sollicités.
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Vous devez être créatif. Prenez votre inspiration dans les choses les plus sordides s’il le faut, mais n’imitez jamais.
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Je prévois une époque où la classe « supérieure » prospérera sur une forme sophistiquée de troc, tandis que la classe « inférieure » sera entretenue par l’État, selon les capacités et les besoins de chacun. Il n’y aura plus de « classe moyenne ».
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Découragez les enquiquineurs en les ennuyant davantage qu’ils ne vous ennuient. Répondez à leurs questions avec de longues digressions qui s’éloignent du sujet qui semble l’intéresser. Ne vous laissez pas interrompre, mais insistez pour finir votre histoire avec un enthousiasme apparent. Il n’y a rien de mieux qu’une digression ennuyeuse truffée de jargon pour décourager le parasite social le plus insistant.
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Si vous ne voulez pas perdre votre temps à ennuyer un parasite, optez pour la fuite. Les techniques les plus évidentes sont un coup de fil à passer urgemment ou l’obligation d’aller mettre de la monnaie dans le parcmètre. L’un des pièges est : « Encore une seule question. » La solution au problème se trouve dans le commandement satanique suivant : « La responsabilité pour les responsables, sans se soucier des vampires psychiques. » Un enquiquineur ne vous respecte pas, mais s’attend à l’être. Coupez court : « Je suis attendu. Je reviens. » Laissez-le en plan et ne revenez pas.
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Décorez une pièce avec le bric-à-brac d’Halloween le plus bidon qui soit. Assurez-vous que la pièce soit noire et rouge. C’est encore mieux si vous pouvez trouver un rouge fluorescent. Remplissez la chambre avec tous les gadgets en plastique que vous trouverez. Halloween est la période parfaite pour stocker des chauves-souris, des fourches, etc. N’oubliez pas les feux follets et les mages de chats noirs. Souvenez-vous : vous êtes satanistes et ce doit être Halloween tous les soirs.
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Le petit chrétien fanatique croit que le heavy metal est dangereux parce que c’est une cible facile pour son hystérie. Il est facile de montrer du doigt Black Sabbath, Mötley Crüe, Twisted Sister et tous les autres, mais qu’en est-il de la musique satanique de Liszt, Wagner, Saint-Saens, Beethoven, Moussorgski, Paganini, Mendelssohn ?
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Oui, le pouvoir est en nos mains. Nous sommes, plus que jamais, les adversaires, les accusateurs. Souvenez-vous, c’est notre position, notre rôle de servir de tribunal pour ceux qui prétendent détenir l’instrument de vengeance. L’idée de répondre à leurs « accusations », de défendre notre position, doit devenir une absurdité. Testons-les. Interrogeons-les. Demandons le comment et le pourquoi de leur hystérie insensée. Nous devons débusquer l’irraisonné avec une intensité inquisitoriale. Et leur montrer à quel point ils sont ridicules. Nous sommes ce que leurs vieux maîtres n’ont pas anticipé. Il n’y a rien dans leur livre de loi qui puisse combattre des vrais satanistes qui ne craignent pas leur bannissement mythique. La saison est ouverte.
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C’est seulement lorsqu’on a complètement accepté l’artificialité en tant que développement naturel et souvent supérieur de l’intelligence que l’on peut atteindre une habileté et une puissance magiques. L’artificialité est plus qu’honnête. Elle anticipe la déception vis-à-vis des choses qui ne sont pas ce qu’elles semblent être. Si vous savez dès le début que quelque chose est faux, votre imagination peut le rendre aussi réel qu’il en est besoin. Mais il faut avoir de l’imagination. Et croyez-le ou non, tout le monde possède un certain degré d’imagination.
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D’accord, il ne faut pas beaucoup d’imagination pour être trompé, par soi-même ou par quelqu’un d’autre. Mais l’imagination devient créative lorsqu’on
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L'influence de LaVey s'est répandue par le biais d'articles publiés dans le monde entier par des magazines célèbres comme Look, McCalls, Argosy, Newsweek, Time, et plus tard Seconds, The Nose et Rolling Stones, de nombreux magazines pour hommes, mais aussi par le biais de talk-shows comme ceux qu'animaient Joe Pyne, Phil Donahue, Johnny Carson. Cette publicité a exercé une influence sur des romans comme Rosemary's Baby (écrit par Ira Levin durant le blitz médiatique de l'Église) et Notre-Dame des Ténèbres de Leiber...
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