Il faut que l'on comprenne...
Il faut que l’on comprenne que toute l’intelligence n’est qu’une vaste
éventualité,
et que l’on peut la perdre, non pas comme l’aliéné qui est mort, mais
comme un vivant qui est dans la vie et qui en sent sur lui l’attraction
et le souffle (de l’intelligence, pas de la vie).
Les titillations de l’intelligence et ce brusque renversement des
parties.
Les mots à mi-chemin de l’intelligence.
Cette possibilité de penser en arrière et d’invectiver tout à coup
sa pensée.
Ce dialogue dans la pensée.
L’absorption, la rupture de tout.
Et tout à coup ce filet d’eau sur un volcan, la chute mince et
ralentie de l’esprit.