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4.01/5 (sur 566 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Saragosse , 1952
Biographie :

Antonio Altarriba Ordóñez est un essayiste, romancier, critique et scénariste de bande dessinée et de télévision espagnol, également professeur de littérature française à l'université du Pays basque.

Né dans une famille de paysans espagnols au début du 20e siècle, il part pour la ville et connaît le chômage et la misère, puis s'exile en France juste avant la deuxième guerre mondiale. Il revient en Espagne après la guerre, sous Franco.

En France, il s'est surtout fait connaître pour sa bande dessinée "L’Art de voler"("El arte de volar"), illustrée par Kim, publiée en 2009, roman graphique biographique racontant la vie de son père, sur fond des crises et de l'histoire de l'Espagne et de l'Europe du xxe siècle. En 2010, l'ouvrage obtient le Prix national de la bande dessinée.

En 2015, il est couronné du Grand prix de la critique pour son album "Moi, assassin", illustré par Keko.


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Né à Barcelone en 1941, Kim est le nom de plume de Joaquim Aubert Puigarnau. Sa longue carrière espagnole lui a valu une notoriété importante, tant auprès du public que de la critique. Formé à la Faculté des Beaux-Arts de Barcelone, il débute son parcours artistique par la peinture avant de lui préférer le dessin. Lié à la mouvance underground, il collabore dans le courant des années soixante-dix avec divers fanzines, mais aussi avec des revues musicales (Vibraciones) et satiriques (Muchas gracias). C'est à partir de 1977 qu'il commence à dessiner pour la revue El Jueves, y installant pour plus de trente ans la série Martínez el facha (Martin le facho, inédite en France). Il publie également dans d'autres titres, notamment Ajo Blanco, Penthouse, Playboy et Makoki, pour lequel il crée La Familia Guarrindonguis en 1989. Sa rencontre avec Antonio Altarriba le conduit à creuser une veine plus intimiste. Tous deux publient L'Art de voler en 2009, titre récompensé en Espagne par le Prix National de la bande dessinée, suivi de L'Aile briséeen 2016. Ces deux titres ont été traduits en France, où l'on connaît donc le travail de la dernière partie de sa carrière, mais beaucoup moins celui des années précédentes. Kim n'a pas interrompu sa carrière après ces deux succès. En 2018, il a publié Nieve en los bolsillos (Un rêve d'ailleurs). Il y revient sur son expérience d'émigré en Allemagne, soixante ans auparavant, en 1963. Interrogé par Viviane Alary sur le SoBD à l'occasion de la Quinzaine de la bande dessinée espagnole à Paris, Kim reviens sur sa carrière et son travail. Cet entretien, réalisé en espagnol et sous-titré en français, a été réalisé au Centre d'études catalanes de Paris, le 28 novembre 2023.

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Citations et extraits (188) Voir plus Ajouter une citation
Un bon soldat qui pose des questions n'est pas un bon soldat...

Un bon soldat obéit aux ordres et se tait.
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[Sur les plages où les Français nous parquèrent, ils] construisirent d’abord des postes de surveillance, avec mitrailleuses, projecteurs et soldats sénégalais qui tiraient sur tout ce qui passait la ligne. (…) Puis ils nous forcèrent à installer des clôtures et du fil barbelé… Nos rêves s’achevaient en cauchemar de pieux hérissés… Comme des oiseaux construisant leur propre cage… (p. 74, Chapitre 2, “2ème étage - 1931-1949 : Les espadrilles de Durruti”).
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Je dus enterrer ma dignité et mes idéaux
seul moyen de commencer une nouvelle vie
comme nombre d'espagnols, j'appris à vivre sur mon propre cadavre...
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Je n’ai jamais compris la stratégie des résistants. Peut-être en raison du genre d’opérations qu’ils menaient dans ce coin reculé de la France. Peut-être parce que j’étais habitué en Espagne à plus de tragédie et d’héroïsme. Peut-être parce que j’avais vu trop d’injustices pour croire encore au combat…
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La politique s'emparait de tout et nos vies devenaient de l'histoire... or l'histoire rend la vie plus difficile
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Le petit travaillait bien, avec de bonnes notes, mais l’enseignement était vicié, quasiment laminé par l’idéologie du régime.
(…) Et je n’osais pas lui montrer un autre point de vue…
Comment prendre ce risque, comment lui faire courir le risque de payer les conséquences d’une pensée vaincue et encore pourchassée… ?
Ce fut l’aboutissement le plus terrible de ma condamnation au silence… Je ne pouvais éduquer mon fils…
(p. 153, Chapitre 3, “1er étage - 1949-1985 : Biscuits amers”).
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Je dus enterrer ma dignité et mes idéaux... seul moyen de commencer une nouvelle vie... comme nombre d'espagnols, j'appris à vivre sur mon propre cadavre...
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Lucio n’était pas le seul à avoir retourné sa veste. La simple survie exigeait une adhésion inconditionnelle au régime. Il ne fallait pas seulement renoncer aux vieux idéaux mais être encore plus royaliste que le Roi. Ces changements trahissaient une tragédie personnelle aussi profonde qu’inavouable… Ce n’était pas de la trahison mais du suicide idéologique… Pour affronter le présent, ils devaient enterrer le passé, mourir pour rester vivants. (…) Mon mariage aussi fut un enterrement. Je dus enterrer ma dignité et mes idéaux, seul moyen de commencer une nouvelle vie. Comme nombre d’Espagnols, j’appris à vivre sur mon propre cadavre
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Faut pas se leurrer , Enrique. Ils en ont toujours après nous. Ils ne nous tuent plus physiquement, mais ils essaient de nous abattre professionnellement.
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(...) La simple survie exigeait une adhésion inconditionnelle au régime... il ne fallait pas seulement renoncer aux vieux idéaux mais être encore plu royaliste que le roi... ces changements trahissaient une tragédie personnelle aussi profonde qu'inavouable... ce n'était pas de la trahison mais du suicide idéologique... pour affronter le présent, ils devaient enterrer le passé... mourir pour rester vivants...
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