AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de SZRAMOWO


- Tu ne les trouves pas divins ? lui demanda la cousine maigre.
- Si. Non. Je ne sais pas.
Qu'on les pende tous. Et les oncles, les tantes, les belles-filles, les cousines et les gendres. Une grande hécatombe. Une révolution sanglante. Bien qu'une révolution, ce soit peut-être la même chose : des gens
qui trébuchent, des choses qui se cassent, des verres qui se renversent. On reste seul, entouré par l'odeur du peuple, une odeur d'oignon et de bouillon à la ciboulette, acculé contre un piano. Et un intellectuel qui s'écrie dans cette extase insensée : "Tu ne les trouves pas divins, ces révolutionnaires ?" Si. Non. Je ne sais pas. C'est une question de point de vue.
Evelia revint avec d'autres glaçons et d'autres verres. Mais déjà les jeunes mères allaient et venaient, récupérant petits manteaux et béguins, les cousins et les gendres sortaient, de mauvaise humeur, en faisant tinter dans leurs mains les clés de leurs voitures.
La paix revint.
Commenter  J’apprécie          20









{* *}