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Critiques de Antonio Dominguez Leiva (14)
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Mad Max : L'apocalypse sera motorisée

J'ai été surpris en découvrant ce livre dans ma boîte aux lettres : je pensais recevoir un beau-livre illustré et me voilà avec un petit poche de 80 pages à la couverture jaune criarde (même pas une photo de Mel Gibson, snif). Certes, cela m'apprendra à ne pas lire la description des ouvrages proposés lors des opé Masse Critique (comme toujours, merci à Babelio et à l'éditeur, ici, le Murmure) mais Mad Mad… MAD MAX ! le chef-d'oeuvre de George Miller, le film qui a propulsé Mel Gibson sur le devant de la scène, la référence du post-apocalyptique, la saga qui a révolutionné le genre non pas une mais deux fois, d'abord avec la trilogie originale (1979-1985) puis en 2015 avec Fury Road, meilleur film et plus grande claque de l'année ! Alors, pourquoi s'embêter à lire une description avec un titre pareil ?



Bon, d'accord, si je l'avais lue, j'aurais vu que ce livre ne présentait pas les coulisses de la saga (photos de tournages, story-board, interviews du réalisateur, des acteurs, des membres de l'équipe…) mais que l'auteur en proposait une analyse sociologique et philosophique, ce qui est non seulement original mais aussi passionnant. En effet, Antonio Dominguez Leiva décortique ce rapport particulier et parfois malsain que l'homme peut entretenir avec son véhicule, ses conséquences dans la société mais aussi les oeuvres littéraires et filmiques qu'il a inspiré. Il nous livre une analyse très poussée de chaque film (influences, thématiques), du post-apo et plus particulièrement de la Maxploitation (ces films qui ont surfé sur la vague de l'apocalypse motorisée).



Ce petit poche se révèle donc très dense avec beaucoup d'informations à assimiler et demande un niveau de lecture assez élevé de par le nombre d'auteurs, de chercheurs, de concepts et études purement sociologiques et philosophiques auxquels il fait référence ce qui ne m'a quand même pas empêché de comprendre 85% de son contenu et surtout d'avoir envie de revoir les films avec un nouveau regard sur certains.
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Snuff movies. Naissance d'une légende urbaine

Le saviez-vous ? Dans une brève nouvelle intitulée Un beau film (1907), Apollinaire narre la mise au point d’un authentique snuff movie (film qui montrerait des scènes de torture et de meurtre réelles). Surprenant, non ?



Antonio Dominguez Leiva et Simon Laperrière convoquent des références connues ou plus confidentielles dans cet essai parfois complexe qui plaira aux amateurs de cinéma, bien sûr, mais aussi à tous ceux qui, comme moi, s’intéressent au rapport que l’homme entretient avec la mort, ainsi qu’à l’étrange glissement qui s’observe, de la sexualité au meurtre, de la pornographie à la violence extrême comme source de plaisir érotique.



L’étude commence par un salutaire rappel de la fascination précoce du cinéma pour la mort (le motif de la décapitation, par exemple, fait fureur à l’extrême fin du XIXe siècle) et de l’omniprésence de cette dernière sur les écrans. Mort jouée, représentée, qui conjure la mort réelle et l’apprivoise ; mais aussi mort réelle filmée pour les actualités projetées dans les salles de cinéma. Il examine ensuite l’histoire des films où violence, sang et sexe ont la part belle, comme dans le mondo ou le giallo, qui appartiennent au genre du film d’exploitation, ou encore dans le gore, avec son « esthétique du corps outragé, privilégiant les modalités outrancières du trépas en une série de véritables tableaux de genre ».



La critique dans son intégralité, associée à celle d'un autre essai paru dans la même collection, est à lire sur mon blog !
Lien : https://litteraemeae.wordpre..
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Schtroumpfologies

La science des Schtoumpfs en analyse politique ... Je n'ai pas adhéré et j'en suis confuse !

Merci à masse critique pour l'envoi ; le rythme et la syntaxe utilisés sont propres aux écrits politiques et mieux vaut avoir les yeux et le cerveau reposés au démarrage de l'ouvrage ...

Ma faible approche et goût pour cet écrit me poussent à arrêter ici cette critique car des personnes plus réceptives seront surement plus élogieuses que moi !
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Invasion Zombie

Cet essai universitaire est un panorama assez large de tout ce qui sort, culturellement parlant, sur les zombies depuis une cinquantaine d’années. L’auteur part du début du zombie avec les films de Roméro et compare tous les zombies modernes à ceux du cinéaste. Cet écrit permet de se rendre compte de tout ce qui existe sur le sujet, des bandes-dessinées, d’innombrables films ou séries, des livres, des jeux-vidéo,… tous les loisirs culturels (ou presque) ont un jour été envahi par des hordes de mangeurs de chair fraîche. Dans ses comparaisons, il évoque également la Bible, les récits de certains apôtres et l’Apocalypse selon Saint-Jean.

Enfin, la bibliographie permet d’avoir un aperçu des différentes références sur le sujet.
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Schtroumpfologies

Les schtroumpfs de Peyo en superbe support d’une critique rusée de la sur-exégèse en matière de pop culture



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/06/14/note-de-lecture-schtroumpfologies-antonio-dominguez-leiva-sebastien-hubier/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Ovnis Nazis

La collection "Borderline" des éditions du Murmure porte bien son nom, tant elle sent le soufre !

Dans ce court essai, Antonio Dominguez Leiva nous dresse la généalogie des ovnis nazis. Une histoire planétaire !



Les ovnis nazis ont la particularité, sous la plume de leurs premiers aficionados, d'être totalement dénués de dimension extra-terrestre ou même spatiale. Il s'agit ni plus ni moins de la croyance en une super-technologie nazie (wunderwaffen tout ça tout ça).



Le grand intérêt, à mes yeux, de ce gros article est de montrer les correspondances, les allers-retours, entre des textes écrits au premier degré - se voulant scientifiques ou journalistiques, au moins dans présentation - et des œuvres purement fictionnelles.

Sujet passionnant s'il en est, et qui donne envie d'une étude plus poussée.

Sur ces va-et-vient, je ne peux que conseiller la lecture de l'excellent "Des hommes, des dieux, des extraterrestres" de Wiktor Stoczkowski.



Autre petit bémol quand même... C'est un peu foutraque ! Cela donne l'impression - mais je ne dis pas que c'est le cas - qu'après une phase importante de recherches, la rédaction fut moins passionnante pour Antonio Dominguez Leiva...



Un livre qui se révéla pleinement dans mon horizon d'attente, malgré donc quelques faiblesses.
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Schtroumpfologies

Je m'attendais à tout autre chose comme contenu de ce livre.

J'ai malheureusement été déçue et n'ai pas du tout accroché à la lecture.

Je suis du même avis de Peti_lu et donc je n'en dirai pas plus pour les autres personnes qui seraient tentées de le lire et qui auront probablement une autre opinion que la mienne.

Je tiens par contre a remercier masse critique de m'avoir donné la possibilité de parcourir le livre.
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Schtroumpfologies

Ayant toujours été tentée par les ouvrages de cette maison d'édition, la masse critique a été l'occasion de lire enfin l'un de ces petits livres à couverture jaune et aux titres sulfureux — dont plusieurs me font grandement de l'œil.

Cet ouvrage peut paraître assez touffu et dense, difficile par moments de se plonger véritablement dedans puisque de nombreux notions, de sociologie mais pas que ! sont abordées, avec également pléthore de référence que le lecteur n'a pas forcément.

Si l'on parvient à passer outre les passages très pointus, ce livre est intéressant, assez complet même si j'aurai aimé parfois plus d'informations et de développement sur certains thèmes — quitte à faire des chapitres pour rendre le texte plus aéré. L'auteur semble parfois partir dans des sujets sans vraiment de liens entre eux, mais l'on s'y retrouve finalement.

En bref, un livre qui peut en rebuter plus d'un de part son contenu dense, mais qui est intéressant pour qui aime la sociologie.
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Invasion Zombie

Dense, fouillée et néanmoins alerte, une excellente analyse du zombie dans la culture contemporaine.



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/11/13/note-de-lecture-invasion-zombie-antonio-dominguez-leiva/
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Esthétique de l'éjaculation

On l’appelle le foutre, la semence, ou plus communément le sperme. Dans ce livre, il est question de son jaillissement, j’ai nommé l’éjaculation. L’auteur nous dresse un historique de sa perception à travers les époques. Elle est considérée comme un tabou, et même comme un pêché, si elle n’est pas destinée à la procréation. Entendez-là que ce serait un crime d’éradiquer toute naissance potentielle en laissant s’écouler la semence hors du vagin de la femme. La religion et la médecine sont en accord sur ce point. La littérature érotique va se montrer en opposition à ce mode de pensée. A défaut de pouvoir montrer de façon concrète la jouissance de la femme, le cinéma va rendre visible l’éjaculation, en la mettant en scène, comme partie prenante d’un véritable spectacle. Puis elle aura une nouvelle visibilité sur le web et dans les pratiques artistiques, acquérant une certaine esthétique puisque mariage d’une « souillure » et de la beauté d’un visage éclaboussé par celle-ci.

Tout cela dans un petit livre jaune et rose fluo d’une quarantaine de pages ! Il faut souligner le gros travail de documentation fourni par l’auteur et les choix audacieux de l’éditeur au niveau de la maquette et du sujet traité. Le livre est dense et intéressant, mais j’ai cependant regretté deux choses : que certains termes ne soient pas expliqués (notamment les mots qui étaient en italique) et qu’il y ait beaucoup de mots composés.

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Mad Max : L'apocalypse sera motorisée

Je remercie Babelio et les éditions du Murmure pour l’envoi de ce livre. J’ai découvert l’univers Mad Max juste avant la sorte de Fury Road. Je n’avais jamais tenté l’expérience, parce que bon, un film avec des courses de voitures, très peu pour moi. Mais en fait, la saga Mad Max est tellement plus que ça ! J’ai été fascinée par le monde post-apocalyptique présenté par le réalisateur. Quand j’ai vu ce livre dans les choix de la masse critique Babelio, je me suis dit que ça serait une bonne occasion de me replonger dans ces films qui m’avaient tant étonnée et épatée.



Pas la peine de commencer ce livre si vous n’avez pas vu les films Mad Max. L’auteur part du postulat que vous connaissez (assez bien) l’univers pour ne pas l’introduire du tout. Personnellement, je trouve ça un peu dommage : si j’ai vu les films il y a deux ou trois ans, je ne me souviens pas du nom de chaque personnage, et je ne connaissais d’ailleurs pas le nom du réalisateur avant de lire ce livre. (Shame on me xD) Cependant, l’auteur cite tout le monde, sans note de bas de page ou annotation pour replacer le personnage dans son contexte.



Il y a pour moi pas mal d’éléments manquants à cet ouvrage qui se veut être un essai. Déjà une bonne introduction des films (et des personnages qu’il mentionne) aurait été pas mal. Quelques images, même en noir et blanc et en petit, auraient aussi rendu le tout plus compréhensible (comme ça, si on ne voit pas qui est un personnage avec son nom, on le visualise). Ensuite, l’auteur cite énormément de films qu’il compare à la saga. Une filmographie à la fin de l’ouvrage pour aller plus loin dans la lecture aurait été vraiment sympa. J’ai été un peu choquée aussi que presque aucune citation ne soit référencée : l’auteur était souvent mentionné, par contre le livre dans lequel retrouver les dires n’était pas donné. Il y a bien une petite bibliographie à la fin, mais qui ne m’a pas semblé pas exhaustive.



Le contenu même du texte est assez intéressant, mais ne se focalise pas sur les films. On y découvre les liens étroits entre la route et les voitures, la vision qu’on en a dans le monde, la crise actuelle et l’apocalypse qui pourrait en résulter, etc. Une étude sur l’évolution de la société telle qu’on la connait, où la voiture et donc le carburant qui la fait fonctionner deviennent des instruments de pouvoir. Les films Mad Max sont le modèle-cadre de l’étude et sont un peu analysés, mais pas autant que je l’aurais aimé. On y reprend les grands thèmes de la saga et on voit l’effet qu’ils ont eu sur notre culture en général, mais sans aller dans les détails des films, ce qui au final m’intéressaient surtout.



Je pensais lire un livre sur une analyse poussée des films et peut-être sur les tournages en eux-mêmes, du coup, cet ouvrage n’a pas été du tout ce que j’attendais. J’ai vraiment eu l’impression que ce livre s’adressait aux grands fans de Mad Max ou à un public érudit, car beaucoup de théoriciens sont mentionnés, mais leurs études ne sont pas toujours expliquées.



Pour un essai, ce livre manque cruellement d’éléments qui me paraissent essentiels dans ce cadre : une introduction en bonne et due forme, des notes de bas de pages explicatives, une bibliographie et une filmographie exhaustives. Le contenu en lui-même est très intéressant à lire, mais concerne surtout une analyse sociologique de la route, des voitures et des aspects culturels développés grâce à celles-ci plutôt qu’une étude des films en eux-mêmes, ceux-ci servant d’illustrations aux propos de l’auteur.
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Mad Max : L'apocalypse sera motorisée

Cela faisait un moment que la collection le murmure m'attirait pour ses sujets de "pop-philosophie" toujours cools (du snuff aux Schtroumpfs) et y a-t-il sujet plus cool que Mad Max ? Dans ce volume c'est Antonio Dominguez Leiva qui nous guidera dans les méandres de l'enfer motorisé qu'est Mad Max, mais pas seulement. Plutôt que de s'arrêter à cette série, il dresse un portrait du genre post-apocalyptique dans son ensemble et de la façon dont Mad Max y participe et l'influence.



Dominguez Leiva, inscrit immédiatement Mad Max comme une œuvre avant tout sociologique. Puisque les films prennent les particularités de la société australienne comme symptôme de toute cette violence mécanique. Tout ce déchaînement de tôles froissées ne serait donc pas seulement le fait de George Miller mais plutôt de l'attirance qu'a l'Australie pour les grosses cylindrées poussées à fond dans l'outback désertique. Ainsi, Miller revisite les codes du film d'action américain à la sauce australienne comme les italiens l'avaient fait avec le western spaghetti. Et Max renouvelle la figure propre au western du vigilante. Mad Max est une série qui s'inscrit dans l'histoire du cinéma de par ses nombreuses références directes à d'autres films cultes mais, plus important encore, qui marquera cette histoire du cinéma.



La Maxploitation, tous les descendants de Mad Max, est décortiquée pour former un axe intarrissable du cinéma : celui de l'apocalypse sans cataclysmes ou zombies mais avec du cuir et des V8. C'est cette étude de toute la Maxploitation qui constitue la majeure partie de l'essai. Ce qui peut lui porter préjudice car il prend un aspect très "catalogue". De ce fait, l'essai est assez ambigu à appréhender parce que la surabondance de références se fait toujours au détriment du contenu réflexif et peut, à force, perdre le lecteur. Cependant, l'ouvrage est tellement exhaustif (du Western à Turbo kid en passant par Les Nouveaux barbares) que Dominguez Leiva parvient sans peine à partager sa passion pour le post-apo.



Mais au-delà de la simple passion, l'aspect grisant du livre vient qu'avec une vue aussi globale du genre, nous avons réellement l'impression de le comprendre entièrement. Chaque aspect du genre est exploité avec même quelques excursions dans le domaine littéraire qui sont autant de preuves de l'immense impact qu'a eu Mad Max sur la culture en son ensemble. Finalement, on sent que l'aspect catalogue vient surtout d'un manque de place, la collection se veut accessible et efficace mais il y a assez de documentation pour faire trois livres comme celui-ci. C'est donc quelque chose qui n'a pas été très bien prévu mais qui n'est finalement pas si dérangeant. D'autant plus que le tout s'achève sur une excellent étude de Fury road, qui est donc cette fois-ci plus approfondie que pour les autres Mad Max.



En quelques mots, Mad Max : l'apocalypse sera motorisée ne traite pas tant que ça de Mad Max mais est une étude vraiment exhaustive de toute la Maxploitation dans son ensemble pour qui veut découvrir ou approfondir sa culture post-apo.
Lien : http://bookshowl.blogspot.fr..
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Snuff movies. Naissance d'une légende urbaine

Le mythe du snuff movie mis à nu.



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/11/23/note-de-lecture-snuff-movies-naissance-dune-legende-urbaine-antonio-dominguez-leiva-simon-laperriere/


Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Nanarophilie : Éloge du médiocre

Lors d'une soirée particulièrement maussade, nous décidons de tuer le temps en nous « matant » un film d'horreur. Nous espérons avoir peur et être enthousiasmés par la violence qui y est représentée. Or quelle n'est pas notre surprise lorsque nous tombons sur la scène suivante, dans laquelle un tueur en série se déguise en Père Noël… Difficile de ne pas éclater de rire devant cette scène incapable de répondre à un seul critère de qualité. Et pourtant, nous avons beau n'y voir que des défauts, elle nous procure néanmoins une certaine jouissance. Nous aimons cet échec filmique cuisant. Alors que notre regard critique, empreint de « bonne volonté culturelle » (Bourdieu) à l'égard des pratiques et des goûts consacrés comme légitimes, condamne sans appel cette scène, le nanarophile qui sommeille en nous est aux anges.
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