Au cours de toute ma vie je suis allée au domaine de Palmela deux ou trois fois grand maximum. Là-bas me déplaisaient les vaches, me déplaisaient les porcs, me déplaisait l’odeur du fumier partout présente, et me déplaisait mon beau-père avec sa façon de me toiser de haut en bas comme s’il ne m’avait jamais vue, comme si je n’avais pas été sa belle-fille depuis dix ans