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4.22/5 (sur 23 notes)

Nationalité : Italie
Biographie :

Antonio Pigafetta, (date de naissance inconnue généralement située entre 1480 et 1491, probablement à Vicence et date de décès également inconnue), est un marin et chroniqueur italien du XVIe siècle qui a participé sous les ordres de Magellan puis Juan Sebastián Elcano au premier voyage autour du monde (circumnavigation) et qui en a laissé la chronique la plus complète et la plus célèbre, celle sur laquelle se basent tous les travaux relatifs au voyage de Magellan.
Antonio Pigafetta, également connu sous le nom d’Antonio Lombardo vient en Espagne en 1519 où il accompagne le nonce apostolique, monseigneur Chieregati, dont il était le secrétaire. Recommandé par le nonce apostolique, il se rend à Séville, où il s’enrôle dans l’équipage de la flotte de Fernand de Magellan à bord de la Trinidad. Il est inscrit comme supplétif et serviteur de Magellan. Lors de l'affrontement avec les indigènes de l'île de Mactan le 27 avril 1521, Magellan meurt et Antonio Pigafetta est blessé. C'est d'ailleurs cette blessure qui lui fait échapper au piège du « banquet de Cebu » qui fait vingt-six victimes parmi l'équipage le 1er mai 1521. Il accomplit finalement le tour du monde avec dix-sept autres survivants du périple sous les ordres de Juan Sebastián Elcano à bord de la Victoria en atteignant Sanlúcar de Barrameda le 6 septembre 1522. Il remet dès son retour une première version de son témoignage écrit – essentiel pour la connaissance de cette première circumnavigation – à Charles Quint. Il voyage ensuite à Lisbonne pour rencontrer Jean III de Portugal et en France auprès de Louise de Savoie à qui il remet un manuscrit de sa relation. De retour en Italie début 1523 il continue la rédaction de son récit dans l'entourage du duc de Mantoue puis à la cour du pape Clément VII, cherchant à faire publier son texte[17]. Il dédie son texte à Philippe de Villiers de L'Isle-Adam et est intronisé chevalier de Rhodes en 1524. Il reçoit alors une modeste pension et c'est à partir du mois août de cette année que l'historien perd sa trace.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
DE Madrid et de la cour de Charles Quint : “Fui me de allí lo mejor que pude”
Je m'enfuis le plus vite que je pus.
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“ sabía que navegando en el Océano se observan cosas admirables, determiné de cerciorarme por mis propios ojos de la verdad de todo lo que se contaba, a fin de poder hacer a los demás la relación de mi viaje, tanto para entretenerlos como para serles útil y crearme, a la vez, un nombre que llegase a la posteridad.”
Je savais qu'en naviguant sur l'Océan on observait des choses admirables, je décidais de m' assurer de mes propres yeux de la vérité de tout ce qui se racontait, dans l'idée de faire le récit de mon voyage, autant pour les divertir que pour leur être utiles et me créer , aussi, un nom qui arriverait à postérité.
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Mercredi 28 novembre 1520, nous sortîmes du détroit et entrâmes dans la mer Pacifique, où nous demeurâmes trois mois et vingt jours sans prendre de vivres ni autres rafraîchissements. Nous ne mangions que du vieux biscuit tourné en poudre, tout plein de vers et puant de l'urine que les rats avaient faite dessus après en avoir mangé le bon, et buvions une eau jaune infecte. Nous mangions aussi les peaux de bœuf, qui étaient sur l'antenne majeure (afin qu'elle ne rompît les haubans) et qui étaient très dures à cause du soleil, de la pluie et du vent. Et nous les laissions quatre ou cinq jours en mer puis les mettions un peu sur les braises, et les mangions ainsi. Et encore de la sciure de bois et des rats qui coûtaient un demi-écu l'un, et encore ne s'en pouvait-il trouver assez.
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Les gens dudit lieu [le Brésil] donnaient, pour avoir un couteau ou un hameçon pour prendre du poisson, cinq ou six poulailles, et pour un peigne deux oisons. Pour un petit miroir ou une paire de ciseaux ils donnaient tant de poissons que dix hommes eussent pu en manger. Pour une sonnette ou une aiguillette, ils donnaient un plein couffin dudit fruit nommé 'batata', lequel a le goût d'une châtaigne et la longueur d'un navet, et pour un roi de carreau, qui est une carte à jouer, ils me donnèrent cinq poulailles et pensaient bien m'avoir trompé.
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Après cela il le conduisit au château d’arrière, et s’étant fait apporter la carte et la boussole, il lui expliqua, à l’aide de l’interprète, comment il avait trouvé le détroit pour venir dans la mer où nous étions, et combien de lunes il avait passé en mer sans apercevoir la terre.
Le roi, étonné de tout ce qu’il venait de voir et d’entendre, prit congé du capitaine, en le priant d’envoyer avec lui deux des siens pour leur faire voir, à son tour, quelques particularités de son pays. Le capitaine me nomma avec un autre pour accompagner le roi.
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Ces hommes vont nus comme les autres, mais ils sont si jaloux de leurs femmes qu'ils ne voulaient point que nous allassions en terre les braies découvertes, parce qu'ils disaient que leurs femmes pensaient que nous avions toujours le membre en ordre.
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