La plupart des 17 000 prisonniers de guerre français du Stalag III D s'étaient vu assigner la tâche de dépaver certains segment de rue pour ériger des barricades et creuser des trous d'homme. Il est toutefois douteux que cette opération ait été vraiment couronnée de succès, car les prisonniers français de la région de Berlin étaient régulièrement accusés d'être Arbeitunglustig – peu enclins à travailler – et de s'échapper de leurs camps à la moindre occasion, généralement pour aller retrouver des femmes allemandes.