Et voici le rituel du dimanche matin tout doux ! Les belles histoires de Gersende
« le plat du loup plat » de Michel van Zeveren, L'école des loisirs https://www.filigranes.be/le-plat-du-loup-plat
« Ernest L'éléphant » d'Anthony Browne, Kaleidoscope https://www.filigranes.be/ernest-l-elephant
Bon dimanche !
Lisez, vivez, rêvez,
Protegez-vous,
Protegez-nous !
Marc et l'equipe Filigranes
“ Ce que j’aime dans la conception d’un album, c’est le rapport entre les images et les mots, et la manière dont un enfant peut faire le lien entre les deux. J’adore mettre des indices visuels dans mes livres, des indices qui nous donnent une idée de ce qui se passe vraiment dans la tête et dans le cœur des protagonistes, ce qui permet à l’image de raconter une autre histoire que celle mise en avant par les mots (….)
Les enfants sont capables de tellement de choses, plus que ce que les adultes pensent. Ils peuvent appréhender des idées complexes et sophistiquées avec une certaine aisance, ils ont une conscience visuelle bien plus affûtée que celle des adultes, ils remarquent les détails et les indices dans mes livres bien plus rapidement que leurs instituteurs et leurs parents.”
Anthony Browne
Ma maman est belle comme un papillon,
et moelleuse comme un fauteuil.
Elle est douce comme un chaton,
et costaude comme un rhinocéros.
Elle est vraiment, VRAIMENT, VRAIMENT bien, ma maman.
Mon papa est grand comme une maison,
et doux comme mon nounours.
Il peut être aussi sage qu'un hibou,
et aussi bête qu'un balai.
Il est bien, mon papa.
- Et si jamais il y a quelqu’un que je ne connais pas à cette fête ?
- Eh bien, c’est plaisant de rencontrer de nouvelles personnes.
- Pas si elles sont HORRIBLES !
- Oh, cela ne risque pas Joe. Regarde ! Est-ce que tu crois que c’est la maison de Tom ?
TÔT LE DIMANCHE MATIN peint en 1930 par Edward Hopper : "Ce que j'aime dans ce tableau, c'est la sensation du temps qui s'est arrêté, et la façon de rendre extraordinaire un lieu si ordinaire. J'ai vraiment l'impression d'être un dimanche matin, pas toi ?"
En quittant la bibliothèque, Hugo s'arrêta brusquement.
Il avait vu une TERRIFIANTE CRÉATURE...
"Est-ce que je peux me rendre utile ?" demanda Marcel, tout en déplaçant l'araignée avec douceur.
Mon papa, il n'a peur de rien, pas même du grand méchant loup.
"Je me figeai comme si j'avais vu un fantôme. Je survolai la plage du regard, je tendis l'oreille mais je ne vis rien, pas plus que je n'entendis le moindre son. Je m'assurai que cette empreinte n'était pas le fruit de mon imagination (il m'arrive en effet d'imaginer des choses) - il y avait bien une empreinte dans le sable, et c'était assurément celle d'un pied."
"FINI LES MAUVIETTES !
J'étais un ridicule petit maigrichon
sans muscle ni force. MAINTENANT...
j'ai de l'autorité sur les autres...
Je peux LEUR envoyer du sable à la figure...
parler TRÈS FORT...
soulever tout ce qui est lourd
être R-E-S-E-P-E-C-T-E.
Si vous rêvez...
de biceps saillants...
de jambes qui ne se fatiguent jamais...
d'une poitrine large...
d'une garde-robe d'athlète....
d'une personnalité magnétique...
INSCRIVEZ-VOUS SANS TARDER !"
"Il rêve du passé et parfois de l'avenir.
Marcel rêve."