Citations de Anyta Sunday (88)
Il examine mon haut, et je regrette subitement de ne pas porter le polo moche turquoise et blanc.
Il lit à voix haute :
— « Demandez gentiment, et je me penche en avant ».
Je grimace.
Voilà le résultat de mes nuits blanches. Je n’ai même pas fait attention à ce que j’enfilais.
— Ça veut dire que je me pencherai en révérence. Tu sais, pour me montrer super aimable avec les gens qui ont des bonnes manières.
Milo ne se fait pas avoir.
— Tu devrais plutôt te faire désirer.
De la chaleur remonte dans ma gorge. Bon sang. Comment suis-je censé répondre à ça ? Comment mes parents auraient-ils répondu ?
Bien sûr, ils n’en auraient pas eu besoin parce qu’ils n’auraient jamais porté un T-shirt si suggestif.
Percy faillit trébucher, mais le bras solide de Cal le retint.
— Alors qu’est-ce que c’est ?
Cal se pencha et l’embrassa, prenant le visage de Percy en coupe alors qu’il le regardait droit dans les yeux.
— Que je me suis engagé auprès de toi.
Les mots eurent l’effet d’un coup de poing sur le cœur de Percy. Il laissa échapper un hoquet qui lui mit les larmes aux yeux.
— Engagé ?
Un doux murmure balaya ses cils.
— Je suis là. Je ne vais pas partir. Voilà, tu es coincé avec moi.
Cal captura ses lèvres dans un baiser pressant qui le consuma et dont Percy se souviendrait toujours. Quand ils se séparèrent, sa voix était toute cassée.
— Je suppose que nous sommes vraiment la terre et l’eau.
— Parce qu’on fait de la boue ?
— Parce que ça colle.
— C’est bon de voir l’eau et la terre passer du temps ensemble !
Percy regarda Cal par-dessus ses lunettes de soleil, qui avaient glissé de son nez.
— Tu vois, c’est pour ça que nous serons toujours ennemis jurés.
Cal leva un sourcil à côté de lui, et Percy démarra, avant de descendre du trottoir.
— Nous ensemble, ça fait de la boue.
« La pire chose que j’aie faite durant un rencard ? Lui demander quel était son tueur en série préféré. Sous un pont. Dans le noir. »
Theo à Leone, se préparant mentalement pour son rendez-vous avec Liz.
« Je me demande quelle quantité de caca de mouche une personne moyenne mange dans sa vie. »
Leone à Theo mangeant une pomme qu’il n’a pas lavée.
J’ai envie de tendre la main pour prendre la sienne et lui dire Je veux être ton amour d’été.
Pour tous nos étés, toujours.
Ce que j'attends de toi maintenant, c'est que tu écoutes ce que j'ai à te dire. Si tu m'aimes un tant soit peu, tu ne diras rien. Absolument rien. Pas un mot. J'espère que tu m'accorderas assez de respect pour ça.
— Il était le plus courageux de nous tous, déclara Nathan avec un regard fier pour son fils. Toujours courageux, mon garçon.
— Vous auriez dû voir comment il a géré mon serpent.
Les doigts s’immobilisèrent dans ses cheveux. Renée et Nathan clignèrent des yeux. Puis la mère agita l’index pour montrer une photo d’Owen avec un cartable d’école.
— Oh, et celle-là…
— Taylor dit que Josh et toi avez de fascinantes conversations.
Knight pencha lentement la tête.
— C’est le cas.
— Sur quel sujet ?
— Le budget pour sauver la jungle amazonienne.
— Je pensais que Jeff Bezos était millionnaire.
— L’Amazonie, pas Amazon.
Ah, merde.
— Cal me manque.
La poitrine de Percy se serra. Il chassa sa frange de ses yeux.
— Tu veux connaître un secret ? À moi aussi.
— Pourquoi c’est secret ?
— Parce que Cal ne doit pas savoir.
— Pourquoi pas ?
— À cause de son sourire suffisant, déjà.
— Qu’est-ce qu’il y a avec son sourire ? demanda-t-elle.
— Ça fait des trucs bizarres à mes genoux. S’il sourit trop, je pourrais tomber.
— Je pleure quand je tombe.
— Oui, moi aussi. En particulier quand il n’y a personne pour m’aider à me relever.
— Tu dois vraiment avoir de mauvais genoux si tu ne peux pas te lever tout seul.
Percy pouffa.
— En effet.
— Tu as besoin de genoux plus forts. Comme ceux des dinos. Demande à Cal, il connaît tout des dinos.
— Je, euh, devrais y aller.
Percy ravala une boule dans sa gorge de la taille du poing de M. Feist.
— Reste, s’il te plaît.
Cal se raidit. Il calma sa surprise, reprenant son ton sec habituel.
— À une condition.
— Laquelle ?
— Tu me laisses lécher le bol.
— Tu peux lécher tout ce que tu veux, Callaghan.
Percy passa la langue sur le bol de pâte et lui fit un clin d’œil.
— Il y a la cuillère aussi.
Le week-end dernier, Theo s’était faufilé à l’étage pendant que Jamie travaillait dur. Il s’était mis en boule dans le fauteuil vert olive avec un énorme livre d’Économie. Il avait observé les étagères pleines à craquer et le grand lit fait avec soin, attendant de voir combien de temps il faudrait à Jamie pour se rendre compte qu’il était dans la pièce.
La réponse ? Quarante minutes.
Et quand il l’avait fait, Jamie avait recraché sa gorgée de thé froid. Le regard noir que Theo reçut alors qu’il tirait sur son jean taché avait été inestimable.
— Est-ce que tu as déjà eu la sensation d’être au bord d’un précipice ? As-tu déjà eu peur de tomber même quand c’est justement la chose dont tu rêves ? As-tu déjà regardé Maman et eu le souffle coupé, non pas parce qu’elle va t’empêcher de tomber, mais parce que tu sais qu’elle te rattrapera quand tu tomberas?
"Adaptation assez optimiste de la théorie du multiplicateur."
Theo devait se rappeler d’utiliser cette réplique pour la citation du jour.
Sullivan palpita en lui, se raidissant.
Son orgasme sembla le déchirer durement et longuement et il serra son poignet, le pouce pressé contre son bracelet.
Son sexe épuisé s’échappa, laissant Reid vulnérable et vide. Comme si Sullivan comprenait, il roula loin de lui et l’attira à ses côtés, le tenant près, face à face. Le sperme de Reid dégoulinait sur son torse, mais il s’en fichait. Leurs souffles se mêlèrent et ils se regardèrent, émerveillés par l’endroit qu’ils avaient atteint ensemble.
Sullivan saisit sa jambe et la dirigea sur sa hanche. Il mit sa main sur son cou et colla leurs nez l’un contre l’autre.
— Le bonheur est une activité rationnelle.
Reid reconnut vaguement la citation d’Aristote et éclata de rire.
— On en revient à la philosophie.
Sarcasme nom / sar . cas . me
Définition :
1. Un mode d’esprit satirique souvent utilisé par Perseus et Callaghan l’un envers l’autre.
2. Langue d’origine de Callaghan Glover et Perseus Freedman.
Exemple dans une phrase :
Quoi, pas de sarcasme aujourd’hui, Callaghan ? Quelqu’un t’a tapé sur la tête ou quoi ? Non, vraiment, qui c’était ? J’ai besoin de savoir pour le remercier.
« J’ai une sacrée liste de choses à faire. J’ai juste besoin de quelqu’un pour les faire. »
Theo en pleine procrastination, à la table de la salle à manger.
Cal tira sur des sangles en cuir qui tombaient de tringles en acier accrochées au plafond.
Ou peut-être pouvaient-ils rester encore un peu.
— C’est une sorte de balançoire, répondit-il.
— C’est loin d’être une chambre d’enfant.
Percy referma ses doigts sur les épaules de Cal et murmura à son oreille :
— Ce n’est pas ce genre-là.
Cal eut soudain la voix rauque.
— Comment le sais-tu ?
— Peut-être parce que je ne suis plus puceau ?
Cal se pencha vers les sangles, échappant à sa prise.
— Moi non plus… ça ne veut pas dire que je saurais comment attacher ce truc. Devant ? Derrière ? Autour ?
— Fantastique, maintenant j’ai de nouvelles images imprimées dans ma tête.
— Moi aussi. Et c’est plutôt moche.
Fidèle à lui-même, Cal portait un short en toile et un t-shirt avec l’image d’un T-Rex étirant ses petits bras, suivi de la phrase « Compliqué pour choper ».
C’était bien de rêver, mais ça m’a détruit aussi. Je dois y mettre un terme.