À la mode chez les jeunes filles de la noblesse, les cours de hurlements avaient progressivement remplacé les cours de maintien en réponse à la montée des agressions. Ne pouvant leur enseigner le pugilat ou l’escrime des messieurs, par souci des convenances, les notables avaient fini par trouver LA solution : il suffisait d’apprendre à leur progéniture du beau sexe à se battre comme des filles. Et quand on se bat comme une fille… on ne s’encombre pas d’honneur ou de panache. On donne des coups pour casser, perforer, réduire en bouillie. On frappe là où ça fait le plus mal. Et on hurle. Joliment.