C'est ensuite la belle Jeanne d'Aragon immortalisée par le pinceau de Raphaël, et cette Lucrèce Borgia, qu'une poésie trop peu respectueuse de la vraie histoire s'est tant étudiée à avilir. Serait-ce vraiment une femme affaissée sous le poids de plus de crimes qu'un être humain n'en peut contenir, et cependant l'idole des vers tout chevaleresques dans leur élégance un peu froide, du brillant cardinal Bembo, qui aurait mérité le superbe éloge, le délicat portrait que lui consacre le loyal serviteur, sous les yeux du chevalier Bayart?