Epouser Gérard, c'était quitter l'école ménagère, c'était quitter les cris, c'était courir tout son soûl dans la campagne, c'était s'appeler Madame, avoir sa maison, ses meubles, ses assiettes, c'était sa liberté, c'était sa vie à elle, et c'était aussi, c'était surtout découvrir qu'elle avait un corps et que ce corps pouvait chanter sous les doigts d'un homme. (p.31)