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4.04/5 (sur 28 notes)

Nationalité : Cuba
Biographie :

Armando Lucas Correa est un écrivain et journaliste.

Il est diplômé de dramaturgie à l'Instituto Superior de Arte et de journalisme à l'Université de La Havane.

"La passagère du Saint-Louis" ("La niña alemana"/"The German Girl", 2016) est son premier roman, suivi de "La hija olvidada" ("The Daughter’s Tale"), en 2019.

Il vit à New York depuis 1997. Il réside à Manhattan avec sa compagne et leurs trois enfants.

son site : https://www.armandolucascorrea.com/

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Chacun doit savoir d'où il vient. Chacun doit savoir comment faire la paix avec le passé.
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- Partir où, Alma ? a-t-elle répliqué. Nous ne pouvons pas refaire indéfiniment notre vie. Une génération passe et nous détruit. On reconstruit tout et la génération suivante nous détruit encore. Est-ce là notre destin?
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Je pense parfois que se retirer du monde était le seul moyen qu’elle ait trouvé de supporter la douleur. Pas seulement celle d’avoir perdu papa, mais aussi celle de ne pas lui avoir dit qu’elle était enceinte. Qu’il allait devenir père.
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«  Le grand nettoyage avait commencé à Berlin , la ville la plus souillée d’Europe . De puissants jets d’eau étaient sur le point de nous asperger pour nous débarrasser de notre crasse .
Nous sentions mauvais. Nous volions l’argent. Nous réduisions en esclavage les moins fortunés que nous. Nous détruisions le Patrimoine National. Nous vénérions des dieux différents . Nous étions des corbeaux. Nous étions impurs .
On ne nous aimait pas . Personne ne nous aimait .
Il était temps pour «  Les Ogres » de broyer les Indésirables, les brûler , les étouffer jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul de vivant » ....
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«  Nous courions à contresens du vent , des drapeaux et des voitures , et je m’efforçais de suivre Léo tandis qu’il se faufilait habilement à travers cette foule de gens qui se considéraient comme purs et invincibles.
Quand j’étais avec lui , il y avait des moments où je n’entendais plus le bruit des haut- parleurs , ni les cris et les chants des hommes marchant au pas.
Il me semblait impossible d’être plus heureuse , même si je savais que cela ne durerait pas » ....
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«  Il y a des moments où il vaut mieux accepter que tout soit terminé , qu’il n’y ait rien de plus à faire . Renoncer. Abandonner tout espoir. Se rendre .
Voilà comment je me sentais .

Je ne croyais pas aux miracles.
Ce qui nous arrivait découlait de notre insistance à changer le cours d’un destin déjà tout tracé .
Nous n’avions aucun droit et nous ne pouvions pas réécrire l’Histoire .

Nous étions condamnés à être ainsi bernés dès l’instant de notre naissance » ....
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«  Les souvenirs, c’est ce qu’on ne veut plus se rappeler » .
Joan Didion. Le bleu de la nuit .Grasset 2013 , p 81.
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Personne ne voulait prendre en charge nos problèmes. Personne ne voulait de l'Allemagne pour ennemie. Que gagneraient-ils à laisser tous les impurs entrer chez eux, dans leurs paradis où régnaient l'harmonie et le bien-être ?
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