Aucune drogue au monde ne pourrait jamais se substituer à l’euphorie d’évoluer sur les planches, cette arène où se jouaient les tragédies humaines opposant des gladiateurs en costumes brodés, usant de tirades comme de lances affûtées, grimés par la colère ou le désamour, habités par la passion. Jusqu’au dénouement fatal. La scène, comme un échiquier à taille humaine, avalait les pièces les unes après les autres.