L’image a brusquement disparu. On n’a plus entendu que le ronflement du projecteur accompagné de l’odeur chaude du ventilateur.
Il n’est rien de pire, me suis-je dit que de regarder ces petits bonhommes avancer plus vite que la normale c’est là qu’on vous les arrache avec le plus de violence. Je sais ce qu’est le temps : une bobine qui vous restitue la torture des choses dérobées et pour finir au bout des trois brèves minutes, crache un blanc clair et définitif.