Il m'arrive de connaître des moments d'allégresse qui viennent généralement se nicher dans les transitions : voir Villerville se peupler de promeneurs le week- end, puis retrouver la plage désertée le dimanche soir. Le village devient fantomatique. Je suis seul, d'entre toutes ces bâtisses barricadées, à contempler la marée dans sa mécanique indifférente au nombre de témoins : impression d'un obscur privilège. Jusqu'à ce que la fin de semaine ranime la côte. Alors les cerfs- volants bariolés et les cris des enfants volent de nouveau la vedette.