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Citations de Arnaud Cathrine (401)


- [...] Mais qu'est-ce qui s'est passé avec votre génération ? Soit vous foncez tête baissée dans la course au fric, soit vous décrétez que vous n'arriverez à rien avant même d'avoir entrepris quoi que ce soit !
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[I]l ne pourra rien se passer de bien dans le monde si on continue à se dire qu’on est dans l’impasse et que l’idée du progrès est morte. Si même la jeunesse cède au fatalisme, alors c’est foutu.
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Ses cheveux aux reflets violets sont rassemblés en un chignon à la façon d'une méduse posée au sommet de son crâne.
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Vers la fin de leurs études, mes deux filles ont dû se soumettre à toute une batterie d'examens et écouter des heures de conseils pédagogiques très élaborés sur la manière de bâtir sa carrière. Le seul conseil qu'on nous donnait de mon temps était bien plus simple et nettement moins coûteux : "trouvez ce que vous aimez faire le plus au monde, et ensuite trouvez quelqu'un qui soit prêt à vous payer pour que vous le fassiez." C'est à ce jour la meilleure recommandation que j'ai reçue.
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Arrêter ce journal. Je crains d’y consigner tout ce qui pourrait forger la matière de mes prochains livres. Ne vaut-il pas mieux vivre dans la rétention ? Ainsi naissent les romans. Quand on ne peut plus se taire.

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Tu t'aperçois vite qu'en dépit de ton goût pour la lecture, tu n'as quasiment rien lu, c'est flippant le nombre de bouquins qu'il y a dans cette librairie, le nombre d'auteurs qui ont pondu une œuvre.
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- Essaie-le, insiste Rokia.
- Pablo n’est pas un pull H&M !
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Je déteste les costumes. Je trouve ignoble qu’on oblige les gens à se déguiser pour aller au travail.
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Il y a un moment où nos rêves deviennent aussi sublimes que notre vie est moche.
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C’est alors seulement que j’ai levé les yeux vers eux. Un garçon plus âgé que moi. Et elle. Elle m’a dit qu’elle voulait prendre une photo avec un accent français. J’ai lancé un regard perdu vers Luis qui ne m’a pas pas vu.
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Régulièrement, il insista pour la photographier nue. Elle lui demandait pourquoi il faisait ça. (...)
C'était juste pour la -garder-
L'intranquillité toujours relancée exigeait des palliatifs. Plutôt que de combler (impossible): il fallait garder, c'est-à-dire fixer; la photographie était idéale. (p.53)
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Il y a des phrases qui m’aident. Enfin, je ne sais pas si elles m’aident : mon amour reste mon amour, Octave reste Octave, mon putain de cafard reste mon putain de cafard. Des phrases qui me font dire que quelqu’un, quelque part, il y a longtemps, a ressenti la même chose que moi. Ce qui signifie que - forcément - quelqu’un, quelque part, maintenant, à cette minute précise, ressent également la même chose que moi.
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Je fais signe que je n'en veux pas. Le shit, c'est comme les huîtres : j'aime bien l'odeur mais pas question de faire entrer ça dans mon corps.
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Pourquoi une histoire courte ne serait-elle pas une histoire tout court ?
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J’aime pas le dos crawlé : tu te prends des pieds si tu vas trop vite, tu shootes dans des crânes si tu ralentis.
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Nous sommes à marée basse, la plage est immense(...) elle s'installe : elle étale son pagne, ôte sa robe légère. Elle doit avoir un peu moins de soixante dix-ans. Ma soeur lui envoie un regard noir, je fais une moue gris foncé, mais rien n'y fait : elle y est, elle y reste (variante du syndrome Cathrine : ces esseulés dans les trains qui veulent absolument bavarder avec vous, ignorant obstinément le livre que vous brandissez comme un bouclier) (p. 125)
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Je m'immobilise devant la vitrine, incrédule. Je relis l'enseigne : "Enfants riches déprimés". C'est bien le nom d'une marque de fringues. Même Fritz Zorn n'aurait pas souri. (p. 114)
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elle sort plusieurs fois par jour. Des courses à faire en fin de matinée, puis de nouveau en fin d'après-midi. (...)
l'éternité d'une vie qui ne veut pas finir quand bien même l'ennui la lance comme une douleur têtue. Elle ne voit personne sinon les commerçants à qui elle adresse des mots sans dents (...) Il est à peu près certain qu'elle n'a ni mari ni enfant. Très peu d'argent. Quelques plaisirs: ses cigarettes donc, le café, le vin qu'elle a mauvais, mais qui est là pour l'entendre ? Je ne m'explique pas comment elle tient. Elle tient parce qu'elle est encore en vie, c'est tout. (...) Elle est le cauchemar de nos jours derniers. Nous projeter en elle incite à presser le pas, la frayeur chasse l'empathie. Et moi aussi je passe. Je passe sans savoir quoi faire, sinon l'écrire. (p. 94)
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"Vous avez été visionnaire, Marguerite [Duras]- A quel propos ? - Quand vous avez déclaré que nous serions bientôt noyés dans l'information, que nous aurions des écrans partout.- J'ai dit ça en 85.- Mais vous avez dit aussi qu'il resterait la mer quand même. Toujours elle.- Les océans. Et la lecture. Les gens vont redécouvrir ça. Un homme, un jour, lira. Et puis tout recommencera. (p. 80)
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Cet homme n'attend personne. Il est juste descendu de chez lui. On est dimanche et c'est un jour où les gens seuls sont particulièrement seuls. un homme seul n'espère rien de personne un dimanche d'été (...) il est même probable que le sentiment de l'été, ajouté au dimanche, laisse cet homme plus seul que jamais. (p; 59)
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