Les mains accrochées au guidon de sa bicyclette, Ninon a ralenti sur les pavés et s'est arrêtée devant le square Laurent-Prache. Son ombre allongée à ses pieds, elle a remis de l'ordre dans ses cheveux puis elle a attaché son vélo.
Tandis qu'elle rejoignait la terrasse du Bonaparte, Paul, le cœur battant, a récité mentalement le message qu'elle lui avait envoyé :
« Après la nuit, pourquoi pas le jour ?
Je t'embrasse.
N. »