Un caporal entre dans l'abri. Kader l'apostrophe :
- Te voila ?
- Je crois, oui...
- Et Martial ?
- Il traîne un peu, il arrive.
- Et Courtois ? il traîne aussi ?
- Il est mort.
Le jeune parachutiste a dit cela comme il aurait dit " il dort." Il se met torse nu, s'affale contre la paroi, ferme les yeux.
Je manque d'air, je suffoque de cette odeur de sang et de déchets humains. J'étouffe de cette souffrance acceptée, puisque la révolte ne mène à rien.