La plupart des fantômes qui venaient s'abreuver au National étaient des nomades de la nuit. Ils filaient avec le vent, s'arrêtant où ça leur chantait, et s'engluaient momentanément dans notre bourbier intime.
(....) Le National, qui avait tout du coupe-gorge, n'attirait que des perdus, ou des pervers dans notre genre, accros à cette amitié confite dans l'alcool.